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HEAVY METAL  |  STUDIO

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IRON SAVIOR - Megatropolis (2007)
Par JEFF KANJI le 18 Septembre 2015          Consultée 912 fois

Nous sommes en 2005. "Battering Ram" a entretenu une quelconque flamme mais l'heure est aux retrouvailles avec Thomen Stauch (qui avait joué sur l'éponyme en 1997) pour fonder SAVAGE CIRCUS. On peut dire que le talent de Piet Sielck est parfaitement audible sur ce très bon premier opus, pas resté dans les mémoires mais qui personnellement se fit une bonne place dans mes playlists.

Mais il était temps de revenir vers IRON SAVIOR, son bébé. Dire que cet album arrive comme un cheveu sur la soupe n'est pas peu dire. Personne ou presque n'attendait grand-chose d'IRON SAVIOR de toute façon, et l'aventure qui commençait sérieusement à transformer les espoirs des fans en désillusion (surtout depuis le départ de Kai Hansen) coïncidait avec un moment où le Heavy n'avait médiatiquement plus rien à dire, les yeux étant désormais braqués sur le Death Mélo et le Metalcore en pleine explosion.

"Megatropolis", c'est un album plaisir, où Piet Sielck nous expose son amour du Heavy Metal, dans son acceptation la plus basique (guitare-basse-batterie-chant, la section musicale est réduite à l'essentiel). On sentait depuis "Condition Red" que le côté Power Metal de la formation reculait. Il s'est ici fait la malle, et malgré un début d'album en trombe (l'enchaînement "Running Riot"/"Omega Men", l'attention rebaisse assez vite ; les couches d'harmonies de guitares sont absentes, les renforts de synthé qui donnent de l'espace à certains refrains envolés. C'est un groupe brut de fonderie qui se présente à nous et qui malgré lui franchit la limite du risible avec ce "Cyber Hero" où il chasse allègrement sur les plates-bandes de MANOWAR (et au final vraiment longuet avec ces interventions en langue de Goethe).

Pourtant, cet album n'a rien de fondamentalement déplaisant, si ce n'est sa linéarité, sans aucun doute accentuée par l'écrasante omnipotence des mid-tempi plombés dont nous gratifie le groupe. En outre, Piet Sielck donne plus l'impression de dégueuler dans son micro que de chanter. Il n'a jamais été un mélodiste de génie à l'organe suave, mais quand même. Fort heureusement, les remises en question rendront service au bonhomme qui se réveillera avec orgueil sur "The Landing".

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   (2 chroniques)



- Piet Sielck (chant, guitare)
- Joachim Kustner (guitare)
- Yenz Leonhardt (basse)
- Thomas Nack (batterie)


1. Running Riot
2. The Omega Man
3. Flesh
4. Megatropolis
5. Cybernetic Queen
6. Cyber Hero
7. A Tale From Down Below
8. Still I Believe
9. Farewell And Good Bye



             



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