Bon, déjà ma pochette n'est pas celle qui vous apparaît ! La mienne montre un "oiseau préhistorique" qui vole (ailé, donc) avec un cavalier très laid qui tient de l'encens (?) survolant des montagnes en fusion - malgré tout, un tantinet neigeuses et nappées de glace verdâtre ! Le tout sous fond de nuitée, comme il convient, et dont le gouffre central ressemble à un orifice fumeux... je vous laisse songeur. Bien, côté zique, qu'est-ce qu'on s'prend ?!

ICED EARTH passe à la vitesse supérieure : plus pro, mieux construits, les riffs sont percutants, noirs, lourds, tranchés, d'une précision qui fait mal (aïe, qui fait mouche, du coup ?) et dont le chant commence à ressembler à quelque chose d'appréciable... C'est John Greely qui s'en charge, c'te fois !

Musicalement plus ombrageux et les structures deviennent de vrais labyrinthes d'inventivité MAIS qui se marient à merveille (en comparaison avec le frétillant premier opus). Pour exemple ? L'intro, avec incursion d'un opéra, fond sans soucis avec le Speed Heavy Power Metal qui va déferler. Des soli épiques - souvent hauts dans les aigus -, des transitions toutes en arpèges, des riffs qui tuent, nos Américains ont trouvé leur voie. Il n'y a plus une once d'amateurisme. Les synthés servent les compos avec une froideur méticuleuse (pas mécanique, fort heureusement) et les breaks s'étendent avec brio et candeur ! C'est pas encore le ICED EARTH au top niveau mais son côté lourd, massif qui en jette, est bien en place, lui !

A nouveau, je me plaindrais de la batterie si "inhumaine" mais bon, ça changera rien à mon affection pour les débuts du groupe !

P.S. : j'vous ai dit que ma pochette était vraiment laide ?