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HARD ROCK  |  STUDIO

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1969 I
  Ii
1970 Iii
1971 Iv
1973 Houses Of The Holy
1975 Physical Graffiti
1976 Presence
  The Song Remains The Sam...
1979 In Through The Out Do...
1982 Coda
1997 Kashmir : Symphonic Led ...
2012 Celebration Day
2015 Coda édition Deluxe
2016 The Complete Bbc Session...
 

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LED ZEPPELIN - Physical Graffiti (1975)
Par DARK BEAGLE le 25 Février 2018          Consultée 1612 fois

De tous les albums de LED ZEPPELIN, "Physical Graffiti" n’est pas le plus difficile à appréhender, mais il est l’un de ceux qui demande le plus d’écoutes pour être pleinement apprécié. Il est riche, très riche et déborde d’une certaine ambition même s'il est fait d’un peu de bric et de broc, certains morceaux provenant de chutes des précédents opus studio. L’adhésion du Canard fut immédiate, comme il le raconte si bien. Pour ma part, ce fut plus long, plus laborieux, mais je vous ferai grâce du déroulement me concernant. Mais aujourd’hui, il figure parmi les disques du Dirigeable Plombé que je préfère.

"Physical Graffiti", c’est tout d’abord sa pochette astucieuse. À première vue (et de loin aussi), c’est une double façade d’immeuble, toute bête, de New York. Mais en regardant de plus près, on constate que les fenêtres sont creusées et que les volets intérieurs, une fois déplacés, offrent différentes illustrations ou des photos des musiciens. L’album est double, une première pour LED ZEPPELIN et un fait unique pour le groupe. Il est également le premier à sortir sur le propre label de la formation, Swan Song, dont le logo est un ange qui semble tomber du ciel.

Et forcément, qui dit double-album dit gavage. Nous sommes un peu comme des canards s’apprêtant à connaître un destin funeste pour les fêtes de fin d’année. Et pourtant, cela ne fait que quatre-vingt dix minutes, à peu de choses près. De ce fait, Jimmy Page et ses acolytes peuvent faire tout l’étalage de leur savoir-faire, et néanmoins "Physical Graffiti" se veut quand même moins varié que l’excentrique "Houses Of The Holy". On y retrouve les ingrédients principaux qui ont fait du Dirigeable une arme puissante, ce Rock souvent dur, avec un mordant particulier, des traces du Blues sans quoi le ZEP’ ne serait rien, ainsi que le Folk évidemment, pour la beauté lyrique.

On trouve également des traces de Psychédélisme qui sont là comme les vestiges d’une époque révolue, ainsi qu’une ouverture sur les musiques du monde que l’on avait déjà pu percevoir sur l’album précédent. Puis il y a cette dose d’ésotérisme qui plane également sur certains passages. Jimmy Page est passionné par l’occultisme, ayant même acheté l’ancien manoir d'Aleister Crowley et cela se ressent par moments, un sentiment que l’on pouvait déjà vivre sur "Zoso" et que l’on retrouve donc ici. Et cela se savoure avec un certain délice, quand cela apporte une ombre on ne sait comment sur certaines compositions.

Bien sûr, il y a du déchet sur ce double-album. Tout n’est pas parfait, il y a des titres qui s’avèrent plus faibles que d’autres. Mais il forme malgré tout un ensemble qui a une vie propre. Chaque disque finit par s’apprécier pour ce qu’il est plutôt que pour quelques titres épars. Certes, Robert Plant a un peu perdu de sa superbe, à s’abîmer la voix à hurler lors des concerts. Son chant se fait un brin plus éraillé, cherchant moins systématiquement les aigus. John Paul Jones arrange des parties de claviers qui s’imbriquent très bien aux murs de guitare érigés par Jimmy Page. Quant à John Bonham, il livre peut-être ici sa prestation la plus magistrale.

Je ne vous ferai pas l’outrecuidance d’évoquer les "Kashmir", "In My Time Of Dying", "Custard Pie" ou autres "In The Night". Nous pouvons les trouver longuets, surfaits, insipides, nous pouvons également les aimer, les choyer, les aduler. Il n’y a pas de juste milieu, chacun se fera sa propre opinion. Et de si ce double-album naît une passion pour le groupe et bien soit. LED ZEPPELIN le mérite bien. La suite en revanche, sera moins flamboyante malgré un "Presence" qui conserve le feu sacré. Le Dirigeable allait lentement s’enflammer pour finir par s’écraser…

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   (3 chroniques)



- Robert Plant (chant)
- Jimmy Page (guitare)
- John Paul Jones (basse, claviers)
- John Bonham (batterie)


1. Custard Pie
2. The Rover
3. In My Time Of Dying
4. Houses Of The Holy
5. Trampled Under Foot
6. Kashmir

1. In The Light
2. Bron-yr-aur
3. Down By The Seaside
4. Ten Years Gone
5. Night Flight
6. The Wanton Song
7. Boogie With Stu
8. Black Country Woman
9. Sick Again



             



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