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BLACK METAL  |  STUDIO

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1996 2 Nemesis Divina
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2006 2 Now, Diabolical
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2013 3 Satyricon
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SATYRICON - Nemesis Divina (1996)
Par PERE FRANSOUA le 29 Juin 2016          Consultée 1143 fois

Rares sont les œuvres qui résistent à l'épreuve du temps. Encore plus rare sont les groupes qui ont su rester bons et intéressants après un coup d'éclat.
Dans le marasme de la surproduction Black Metallique de la seconde moitié des 90's surnagent des pépites qui brillent encore aujourd'hui.
"Nemesis Divina" sorti en 1996 est l'un de ces grands disques qui ont marqué leur époque et qui continuent de nous ravir, même 20 ans plus tard.
Le troisième album des norvégiens est un disque funambule, qui réussit le pari fou d'être en équilibre entre l'esprit Trve et la professionnalisation, et arrive à associer violence, mélodie et technicité.
Le son de l'album est idéal car s'il est puissant et limpide, il reste brut et mystérieux, et évite de tomber dans l'écueil de la prod´ survitaminée, type Abyss Studio, où bien d'autres groupes illustres se perdront.
"Nemesis Divina" témoigne de la force créative de jeunes musiciens ambitieux dont le niveau technique,au dessus de la norme, est au service de la qualité de l'écriture. La virtuosité n'enlève rien à l'agression, bien au contraire.
Beaucoup plus brutal et immédiat que les deux précédents albums, "Nemesis Divina" a digéré les éléments folk qui avaient fait l'originalité du groupe et qui ici se retrouvent subtilement dans les mélodies.
Les titres mémorables s’enchaînent, riffs magnifiques après riffs fabuleux, rien n'est à jeter, le plaisir est constant, et l'on arrive à la fin du disque sans même sans rendre compte. Bien entendu il y a l'hymne  "Mother North", devenu immédiatement l'incontournable hit que les fans chantent à tue-tête en concert, mais tous les autres morceaux sont également passionnants et ont suffisamment de personnalité pour exister par eux-seuls, "The Dawn Of A New Age" l'apocalyptique titre d'ouverture et ses descentes de manches surhumaines, l'immédiateté de "Forhekset" malgré sa structure complexe, l'implacable "Du Som Hater Gud" et son final magnifique au piano, l'épique "Immortality Passion", ou le terrible "Nemesis Divina" associant des mélodies viking et un déferlement sonore annonçant déjà le radical "Rebel Extravaganza". On trouve même des traces de sons indus (qui rempliront le prochain album) sur le titre instrumental qui clôture l'album.

Bien malin, Satyr sait s'entourer des bonnes personnes pour que l'esprit Trve soit bien présent. DARKTHRONE, boycotté par toute la profession depuis les déclaration jugées (à tort) antisémites accompagnant la sortie de "Transylvanian Hunger", ont été sauvés par Moonfog, le jeune label de Satyr, devenu le garant de la survie et de la cohésion de la scène Black norvégienne en plein naufrage. Plus fort encore, il recrute Nocturno Culto comme second guitariste et un des textes du disque est écrit par Fenriz ("Du Som Hater Gud").
Avec de tel parrains SATYRICON peut se permettre de casser les codes, en dépassant le son nécro (sans tomber dans la grosse prod, je le répète) et en proposant un visuel surprenant et haut de gamme (la pochette magnifique, loin des canons du genre, les photos promo en couleur prises par de vrais photographes).

Remastérisé pour ses 20 ans, ce chef d’œuvre parait être encore meilleur.
Un des grands disques de ma vie, tout simplement.

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   (3 chroniques)



- Satyr (chant, guitare, basse)
- Kveldulv (guitare)
- Frost (batterie)
- Bratland (claviers, piano)


1. The Dawn Of A New Age
2. Forhekset
3. Mother North
4. Du Som Hater Gud
5. Immortality Passion
6. Nemesis Divina
7. Transcendental Requiem Of Slaves



             



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