Avec "TGST", PANTERA bascule définitivement vers le côté Heavy de la force : guitare sous-accordée, riff lourd, voix grasse au pas possible. Tout est mis en place pour exposer la musique la plus lourde possible. Anselmo beugle comme ce n’est pas permis, se voulant le plus agressif possible. On est très loin des aigus d’autrefois de la période "Cowboys From Hell". Les frères Abbott, de leur côté, laissent de temps en temps la vitesse pour nous balancer des riffs Heavy et groovant comme jamais atteint par les Texans.

Côté qualité musicale, l’ensemble représente un beau gros bloc de béton et un bon équilibre dans l’ensemble. Malheureusement, certains titres souffrent de paroles trop répétées ("Drag The Waters", "13 Steps To Nowhere") ou sont dans l’ensemble de qualité moyenne : les deux derniers morceaux en sont de parfaits exemples.

Toutefois, comme c’était le cas avec "Cowboys From Hell", on a le droit à trois classiques de PANTERA : la chanson-titre qui ouvre les hostilités de façon extrême, le bien nommé "Suicide Note Pt. 1" et le fameux "Floods" au solo magique. Pour le reste, bien que n’étant pas nécessairement raté, rien des huit autres morceaux ne restera dans l’imaginaire populaire.

Morceau préféré : "Floods".