Le 25 Février 2018 par PAPY RONCHON

"L'album de la trahison", entendait-on à l'époque. Ce constat était d'autant plus dur à digérer pour les fans de black metal que ces mêmes mots s'appliquaient à EMPEROR au même moment.
Bref.
Ces deux groupes ont-ils seulement réellement fait du Black Metal ? Je titille avec cette question, et là n'est pas l'objet de la présente chronique...

On prend cher dès les premières secondes, tant par le riff d'introduction que par la production puissante et adaptée. IMMORTAL, en colère, se transforme encore, mais pas en imitant un vieux groupe, comme sur "Blizzard Beasts". Là une réelle identité se crée, et s'affirme sur les albums suivants - à la qualité décroissante.
Ce disque est de qualité : difficile de désigner une seule mauvaise chanson. Peut-être que la durée moyenne des compositions peut générer une lassitude...

Le 25 Février 2018 par PAPY RONCHON

Le cul entre deux chaises.
Le pont entre le Thrash bestial des débuts, et un Thrash plus mature.
"Behind The Mirror" et "Toxic Trace" auraient pu (presque) faire partie de "Pleasure To Kill", quand "No Escape" et "One Of Us" font office de remplissage, comme il y en aura sur les prochains albums. Le reste est du Thrash de bonne facture dans l'ensemble, mais avec parfois des riffs sans intérêt ni envergure, comme sur le titre bâtard "Terrible Certainty" (le deuxième riff, du refrain).

Le 25 Février 2018 par PAPY RONCHON

Du Black Metal qui fournit peu de sensations et peu de riffs assassins. Et cette conclusion fait d'autant plus mal quand on se rend compte que cet album fut créé peu après l'excellentissisme "Enter The Moonlight Gate".
Régression...

Le 25 Février 2018 par PAPY RONCHON

Un disque trop long, beaucoup de morceaux peu mémorables, une production malheureusement moderne... Bref, un album vite barbant. C'est dommage car MALEVOLENT CREATION montre qu'il en a encore sous le capot, notamment avec l'excellent "Culture Of Doubt", qui contient un break qui tue et une partie instrumentale terrible.

Le 25 Février 2018 par PAPY RONCHON

Nos Japonais sont de gros fans de IRON MAIDEN. Certains membres, dans leurs jeunes années, jouaient en concert, sous le nom de "Hot Rod", le premier album des Anglois. Quelques années après, avec l'expérience, ils montent METALUCIFER, où les influences maideniennes sont indéniables, sans devenir une copie conforme sans saveur.

Ce deuxième album ne saura décevoir ceux séduits par le premier album des Nippons : riffs & mélodies sont celles de hardos qui ont de la bouteille. Or la recette pourra paraître un peu lassante, avec "Heavy Metal" répété à tout-va, et des moments trop gentils à mon goût. "Warriors Ride On The Chariots" permet un changement de rythme et une approche différente de la composition, et il est dommage que cette chanson soit la seule de ce calibre.

Le 25 Février 2018 par PAPY RONCHON

J'ai longtemps détesté cet album. La faute en revient à des titres inutilement longs qui auraient gagnés à être raccourcis (comme sur les albums précédents). Voilà une paire d'années, j'ai décidé de redonner une chance aux albums d'IRON MAIDEN du nouveau millénaire : si "Brave New World" accable toujours autant ma sensibilité, "Dance Of Death" a progressivement eu raison de ma détestation et de, avouons-le ?, mon incompréhension. Toutefois "Montségur" m'insupporte par ses lignes de chant outrancières, et "Paschendale" est, à l'instar de "Clansman", un titre épique facile et sans prise de risque, dont la version live est plus appréciable. A côté, "Dance Of Death" est comme un cousin du monstrueux "Fear Of The Dark".
Globalement pas de mauvaises chansons, juste une pochette hideuse, et une fin aussi surprenante qu'enchanteresse.

Le 25 Février 2018 par PAPY RONCHON

L'autre album que je n'aime pas chez IRON MAIDEN. Je le vois comme le frère de "Virtual XI" : aussi ennuyeux et rébarbatif. D'ailleurs, trois compositions sont issues des sessions de l'album de 1998 ("Mercenary", "Nomad" et "Dream of Mirrors"). Dire que cet album est le plus fort, le plus intéressant du groupe depuis "Seventh Son..." m'a toujours fait grincer des dents : primo il est loin d'être exceptionnel ; deuxio c'est bien vite négliger les excellentes oeuvres de 1992 et 1995. Faut-il croire que les retours de Dickinson et Smith ont eu un effet psychologique sur certains cerveaux ?
Le seul titre que je retiens vraiment est "Ghost Of The Navigator", malgré une deuxième partie de refrain lassante qui gâche tout... Si le temps m'a permis d'apprécier les deux successeurs de ce disque, que je trouvais mauvais à leurs sorties, en revanche il ne peut influencer ma perception de cet album qui selon les moments m'agace, m'ennuie, m'insupporte.

Le 25 Février 2018 par PAPY RONCHON

L'enthousiasme ressenti à sa sortie (parce que c'était la première sortie que je vivais en tant que jeune fan d'IRON MAIDEN), il a vite retombé : l'inspiration n'est guère au rendez-vous, et ce constat se confirme à chaque fois que ma mansuétude redonne une chance à cet album. Il est pour moi le moins bon disque de mes Anglois favoris : seule la pochette est réussie. Je ne jette pas le blâme à Blaze Bayley, le mal-aimé, qui toutefois est en difficulté sur quelques passages ("Don't look to the ass of a stranger" ??).
Je ne sauve même pas "The Clansman", titre épique du pauvre qui fait illusion aux premières écoutes. La propension à allonger les morceaux ad nauseam commence à sévir ici, et ce sera pire sur l'album suivant.

Le 24 Février 2018 par LUDWIGRETSCH

Je vous trouve bien sévères avec cet album !
Je n'ai pas de point de comparaison car ne connaissant que celui-ci, j'ai néanmoins trouvé ce "Pacifisticuffs" vraiment rafraîchissant et très inspiré dans un genre que je n'affectionne pas spécialement.
À mon avis la porte d'entrée idéale pour accéder à l'univers joyeux et décalé de nos Scandinaves !

Le 24 Février 2018 par PAPY RONCHON

Le "Power" Metal, avec la mise en avant des refrains et des lignes de chant, sans riffs marquants, ça me barbe rapidement. Ce premier AVANTASIA est loin de déroger à cette description, mode "Opéra" oblige, et le titre "Avantasia" le montre bien. Toutefois, force est d'admettre que cet album possède également d'excellents passages et une ambiance captivante.

Le 24 Février 2018 par PAPY RONCHON

Du très bon Heavy Metal, mais le disque est gâché par la production : la double basse est horriblement mise en avant, au détriment des guitares...
Du très bon Heavy Metal, disais-je, aucun titre faible, si ce n'est peut-être le bonus track dédié à KING DIAMOND. C'est un album diversifié, prolifique en très bons riffs, mais peut-être trop long.

Le 24 Février 2018 par PAPY RONCHON

Peu impressionnant, vite ennuyeux, presque horripilant avec le chant ("Get away")... La seule composition que je sauve est l'agressif "Here I Stand", bien entraînant et méchant.

Le 24 Février 2018 par PAPY RONCHON

Un disque trop long et lourd, avec beaucoup trop de compositions. Le bon côtoie le moyen, voire l'excellence ("Wrath Of God" me procure une envie de tout détruire).
Dommage que le groupe ait voulu être trop généreux, car l'interprétation, la production et le manque de ressemblance avec JUDAS PRIEST, avec une durée classique abordable, permettaient de réaliser un bon petit album des familles.

Le 24 Février 2018 par PAPY RONCHON

Un style qui lorgne à la fois sur le Heavy allemand traditionnel et sur le Heavy moderne fade, à savoir celui qui favorise les lignes de chants et les refrains aux riffs. On a affaire là à un album plutôt plaisant à écouter, le groupe ne cherche pas à être pompeux, mais plutôt poignant et épique. Un bon petit disque, mais rien d'exceptionnel ici.

Le 24 Février 2018 par LE MOUNGEPEDOUN

2 frenchies au milieu des ricains, ça le fait en 1989, époque bénie pour le Hard Rock US nommé Hair Metal même si ici la patte du son DOKKEN est trop présente.

Le 24 Février 2018 par PAPY RONCHON

Les compositions du groupe offrent une agressivité et une inspiration entraînantes, qui malheureusement ne se retrouveront pas dans l'album suivant. Les reprises sont plutôt réussies, mais au vue de la qualité des trois autres chansons, il eut été préférable de mettre en avant celles-ci.

Le 24 Février 2018 par PAPY RONCHON

Quand les lignes de chant et les refrains sont plus importants que les riffs, j'ai du mal à considérer cela comme du Heavy Metal. Des riffs lambdas, un gros son de batterie pour un jeu sans fantaisie, un style pompeux et un concept ringard, ... Que c'est fade, que c'est facile... Tout est réuni pour du "commercial Metal", sans âme, sans réelle conviction artistique...

Le 24 Février 2018 par PAPY RONCHON

Musicalement, nous avons là un bon disque de Thrash énergique et inspiré.
Malheureusement, le tout est plombé par des textes à rallonge, et par conséquent, le chant, et donc le disque, deviennent... lassants...

Le 24 Février 2018 par PAPY RONCHON

Un sens de la composition incontestable, mais, est-ce un défaut de la production ou une conséquence de l'interprétation, je trouve que cet album manque vraiment d'agressivité ! Ce n'est pas mou pour autant, mais l'ambiance perd en violence, en colère. Le même constat s'applique à "Casus Luciferi".

Le 24 Février 2018 par FRED

Salut DS. Nous sommes somme toute globalement d'accord. La musique de MAIDEN, à ses débuts, c'est avant tout du Heavy Metal, cette identité ne fait aucun doute. Je suis également d'accord pour l'influence KISS dans le jeu de scène (et la scène Shock Rock des 70's, plus globalement : Alice Cooper ?). Les gratteux sont de purs produits du Rock des 70's, et HARRIS également.
Néanmoins, dans l'aspect très direct et parfois simpliste de certaines compositions des deux premiers albums, dans la violence et l'agressivité musicales affichées, qui montent largement d'un cran par rapport à la génération précédente des Led Zep et consorts, je persiste à déceler des scories punk, soit bel et bien dans la musique du groupe.
En 1980-1981, les MAIDEN sont considérés comme les plus hardcores des Hardeux, la vague Speed-Thrash n'a pas encore apparu et MAIDEN symbolise, avec quelques autres groupes, l'extrémisme absolu en matière musicale ! D'ailleurs, à titre d'illustration, SMITH indiquera avoir eu des difficultés, au début de son intégration dans MAIDEN, à s'adapter aux tempi requis par ses nouveaux employeurs, ce qui démontre bien que l'on n'est pas ici dans une simple déclinaison de la musique de la décennie précédente, mais qu'il y a bel et bien une escalade dans violence, qui découle, à mon sens, directement de l'énergie punk !
Mais peu importe, après tout : aucun groupe punk n'aurait composé "Phantom..." ou "Remember...", ça c'est certain, ce qui ancre MAIDEN, dès le départ, dans une profonde identité Heavy Metal... régénérée par l'énergie du Punk Rock et ses avatars.