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HEAVY METAL  |  STUDIO

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- Membre : Sabbat [jap]

METALUCIFER - Heavy Metal Chainsaw (2001)
Par CITIZEN le 29 Août 2015          Consultée 1753 fois

Alerte ! METALUCIFER arrivent pour leur premier concert sur le sol français, et les fans n’ont qu’un temps limité pour se préparer à cet assaut qui apportera sans doute une dévastation plus bestiale que les invasions romaines, hunniques, viking, anglo-saxonnes et teutonnes ont infligées en 2000 ans à notre pauvre pays !

Bon, le changement n’est pas inscrit dans la version particulière du bushido que suivent les rockers de Kuwana, les armes sont toujours un Heavy rapide, frontal et maîtrisé, la seule chose approximative étant l’anglais de Gezol. METALUCIFER a survécu à l’accouchement à césarienne à la perceuse de son premier enfant terrible du heavy et s’engouffre dans la brèche sabre au vent, un sabre automatique au gasoil si j’en crois l’intro pétaradante, et de nous livrer rebelote un paquet d’hymnes 16 bonnes années après que la troupe se soit reconvertie du Heavy au Black Metal, c’est dire si le side-project est fertile. Pour le coup le lineup s’enrichit d’une section allemande, même si le groupe faisait plus d’étincelles quand il se reposait sur le seul Temis Osmond pour les solos.

Pas la peine de s’attarder sur un style si reconnaissable et si cliché à la fois, l’album alterne entre l’enthousiasme bonhomme et simplet (le morceau titre qui fait plutôt SAXON) et l’épique, le meilleurs titres se situant au croisement des deux, et ils sont nombreux et bien répartis au fil de l’album ("Flight of Iron Pegasus", "Heavy Metal Samourai" et "Heavy Metal Revolution", suprêmement headbangables). Ceci dit on profite plus pleinement des facettes agressives et puissantes de METALUCIFER compte tenu du changement de personnel évoqué, et les compositions les plus ambitieuses sont un peu moins fraiches que celles de "Heavy Metal Drill", comme l’instru qui tombe un peu à plat après une suite de morceaux irréprochables et bien gonflés d’un fort souffle revigorant. Le final épique "Lost Sanctuary" remet les choses en ordre, plein d’une ambiance presque inquiétante (ou bien la chair de poule est une réaction de défense du métabolisme face à cette démonstration d’acier rugueux).

Impossible de pérorer plus longtemps sur un album qui invite plus aux hurlements qu’aux discussions calmes et méthodiques au salon de thé, je conclue donc une chronique effectuée essentiellement de mémoire basée sur des écoutes avant que "Heavy Metal Dalil" ne m’écrabouille les tympans à tout jamais (ce qui m’évite ainsi le dilemme des chansons à mettre en avant dans cette chro’ et qui ont fâcheuse tendance à se multiplier lorsque je revisite un alboum), c’est le moment de revêtir votre spandex préféré et de traverser le ciel sur votre Pégase ferro-métalleux dans la région de Torcy. Sauf bien entendu pour les réfractaires aux hey-hey-hey’s, pour lesquels cet album est plus mortel qu’une tonne de cacahuètes larguées droit sur un allergique à l’arachide par un B-52 maladroit.

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- Geniezoluzifer (basse, chant)
- Tormentharou (batterie)
- Elizabigore (guitare lead)
- Elizaveat (guitare lead)
- Elizablumi (guitare)


1. Heavy Metal Chainsaw
2. Flight Of Iron Pegasus
3. Warriors Ride On The Chariots
4. Heavy Metal Samurai
5. Northern Heroes
6. Heavy Metal Revolution
7. Metalucifer Part Ii
8. Lost Sanctuary



             



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