Le 18 Janvier 2023 par JULIEN G.

GUNS N’ ROSES est un groupe mythique.
"Use Your Illusion I" est un album fantastique.

Depuis 1991, ce groupe et ses disques m’enchantent toujours autant.
Il y a quelque chose de magique, d’indescriptible dans ce groupe.
Malgré 1 ou 2 titres dispensables, ce disque est brûlant, torride et varié.

Moins sauvage que "Appetite For Destruction", "Use Your Illusion I" gagne en variété.
Servi par un son impeccable (qui n’a pas pris une ride), les Gunners tirent ici quelques salves bien senties ("Right Next Door To Hell", "Back Off Bitch" ou "Perfect Crime"…), explorent avec "Bad Apples" ou "You Ain’t The First" et vont chercher très haut de superbes émotions avec les monumentales "Don’t Cry" et "November Rain".

Les méchants riffs de "Don’t Damn Me" ou "Coma" alternent avec les brûlots que sont "Dust And Bones" ou "Double Talkin Jive".

La reprise impeccable "Live And Let Die" s’intègre bien à l’ensemble tout comme l’intervention de Alice Cooper sur "The Garden".

Les soli flamboyants de Slash, la voix d’Axl, la basse de Duff et la guitare d’Izzy soutenus par la batterie de Matt Sorum et de beaux arrangements constituent une formule imparable que je trouve encore meilleure sur le second volet "Use Your Illusion II".

Avec trois albums géniaux les GUNS ont cassé la baraque et sont devenus des légendes pour l’éternité.

Jamais plus j’ai écouté depuis un aussi bon album de Hard Rock !

Le 18 Janvier 2023 par SWISSIDOL

A cause d'un live pirate au son affreux qu'on m'avait donné dans les années 90, j'ai longtemps eu un sale a priori sur A.I.C. Aussi ce "Dirt" s'est-il avéré être une bonne surprise lorsque je me suis décidé à l'acquérir. Rien que la triplette d'ouverture vaut le coup. Je trouve d'ailleurs que KISS s'est bien inspiré de ce disque pour son "Carnival of souls".

Le 18 Janvier 2023 par SWISSIDOL

C'est bête et un peu inexplicable mais je n'ai jamais trouvé très crédibles les groupes français qui veulent se la jouer Hollywood. Ils s'imaginent en Ferrari sur Sunset Boulevard alors qu'ils circulent en Clio à Melun. Bref, rien d'inoubliable ici même si tout n'est pas à jeter. Anecdotique

Le 18 Janvier 2023 par INKOLOR

Ce soir un gars m'a fait écouté des groupes de jeune d'aujourd'hui genre POWER TRIP, HAVOK et d'autres trucs récents, j'ai bientôt 50 ans et j'écoute du Hard Rock depuis que j'ai 6 ans et à 10 ans, j'ai connu METALLICA, EXCITER et toute la suite et le gars a 40 ans et a commencé a l'adolescence. J'écoute ce qu'il me propose et les mecs sont bon y'a pas de doute mais j'ai juste l'impression d'écouter de la musique uniformisée avec des productions super propres avec des batteries qui ressemblent à des boites à rythme tellement c'est retravaillé en studio surement avec des logiciels pour remettre droit la batterie, ou l'impression d'écouter des batteries pluggé et au bout d'un moment je lui dit met KREATOR l'album "Terrible Certainty" de 1987 et il a compris et j'ai pu passé une soirée un peu plus tranquille. Cet album tue a part "As The World Burns" que je n'aime pas trop dû surement qu'au chant c'est Ventor le batteur qui chante sur ce titre, le reste est très bon, le meilleur album de KREATOR comme dit plus bas c'est abrasif, c'est direct, c'est carré pas de fioritures c'est du pur Thrash, la voix de Mille Petrozza n'a jamais été aussi violente que sur cet album. Voilà si y'a des petits cons qui vous font chier à vouloir vous faire écouter des trucs récents, c'est le genre d'album qu'il faut sortir !

Le 18 Janvier 2023 par MEGIDDO

Très fan de ce groupe depuis le premier album, je constate que ce dernier album présente des défauts identiques à leur 2e album. Une perte d'inspiration et un coté psyché trop présent et une Jennie-ann Smith qui part parfois trop loin dans des couinements pas très agréables à l'oreille. "The Fire I Long For" était une pure réussite avec un travail imparable sur les mélodies le tout sur un Heavy Doom qui sait éviter l'ennui. Une chose étonnante : le dernier titre est instrumental : comment peut-on se permettre de finir de cette manière lorsque Jennie-Ann est derrière le micro ? Cette dernière piste présente d'ailleurs que très peu d'intérêt alors que le pénultième "Nocturne" a sans doute un de leur meilleur riff. Curieux. "Transcendent" est bien loin du final de 2019, "Stars They Move".
Dommage.
3/5 pour la qualité intrinsèque du combo.

Le 18 Janvier 2023 par SWISSIDOL

@ FRED : tu pourrais citer tes sources, à savoir Yngwie Malmsteen dans une interview célèbre où il dézingue à peu près tout le monde. Je me souviens parfaitement de sa "comparaison" entre les guitaristes de SLAYER et Cobain.

Le 17 Janvier 2023 par NATEAG666

Fenryl et Dark Schneider qui trouvent que "Dream No More" ressemble à "The Thing That Should Not Be" ? Euh.. Je vois pas...
Toujours ce même DS faisant le parallèle entre "Murder One" et "Motorbreath"... Euh, toujours pas....
Ces deux titres mythiques du vieux METALLICA font partie de mes préférés car empreint d'une grande mélancolie.

Ici "Dream No More" et "Murder One" sont au contraire pour moi les maillons faibles, avec "Now We're Dead", "Here Comes Revenge" et "Am I Savage?" (oups ça commence à faire beaucoup pour un seul album).

Mais je suis d'accord avec l'avis général qui consacre "Hardwired", "Atlas Rise!", "Moth Into Flame", "Spit Out The Bone" comme meilleurs morceaux de l'album et brûlots presque dignes de la grande époque. Par contre vous oubliez "Halo On Fire" les gars, il est top ce morceau, avec un final guitaristique presque irrésistible.

Quoiqu'on en dise, James Hetfield reste un magnifique chanteur, son chant est souvent encore empreint de cette rage désabusée et rebelle qui le faisait briller en première partie de carrière.
Ça sublime quand même pas mal les morceaux.

Et "Confusion" et "Manunkind" ont leurs bons moments, même si inégaux.

Bref, en rajoutant "Lords Of The Summer" l'inédit (que je ne connais pas mais je vous fais confiance), on aurait pu avoir un superbe album de huit titres, comme ça se faisait avant.

Il est donc bon cet album ! Merci METALLICA, dieux du Metal !

	Par Nightfall In Metal Earth Euh NATEAG666, sérieusement, relis-moi. Pour "Dream No More" : le morceau est lourd et parle de Lovecraft, comme... "The Thing That Should Not Be", c'est clair qu'il y'a une logique et une continuité entre les deux titres, ça ne veut pas dire qu'ils se ressemblent. Le parallèle entre "Murder One" et "Motorbreath" ? Bah juste que les deux titres sont des hommages à MOTORHEAD et ont la bonne idée de ne pas se ressembler, ce que je précise. Quant à "Halo On Fire", justement, j'en parle. C'est un de mes titres préférés de l'album d'ailleurs, peut-être même mon préféré avec "Spit Out The Bone". DS

Le 17 Janvier 2023 par PHILIPPE

Moi j'ai trouvé ce skeud juste insupportable...long, chiant à mourir, répétitif, pas une once de Metal, juste un Rock un peu lourdingue avec voix féminine. Frustré à mort après l'écoute de cet album. 1/5

Le 17 Janvier 2023 par QUELQUEDEUX

L'album qu'on a tous attendu fébrilement depuis "The Spaghetti Incident?", dont la sortie était annoncée comme imminente chaque année depuis 1996 (ou 1999? je ne sais plus). J'avais été surpris par le single "Oh My God" de la B.O. de "End Of Days", mais j'avais fini par me faire à ce changement d'orientation, et ça faisait tellement du bien d'enfin réentendre la voix d'Axl, même si tout le monde à l'exception de Dizzy Reed avait quitté le navire (de gré ou de force).

Les quelques pistes qui avaient fuité aux alentours de 2000-2002 ne m'avaient pas donné envie de découvrir la suite, à l'exception de "The Blues" (qui comme toutes les autres a changé environ 67643 fois de titre, le même nombre de mutations que le line-up en fait). J'ai tenu le temps de 3-4 titres à l'époque, et je n'ai pas fait mieux en réitérant l'expérience il y a quelques mois. GUNS N'ROSES rejoint donc le triste panthéon des groupes dont je fus autrefois un fanatique, et dont je ne ferai hélas même plus l'effort de guetter les sorties futures, et encore moins de les écouter. Ce qui ne sera pas difficile en un sens, puisqu'on ne prend pas trop de risques à affirmer qu'il n'y aura plus jamais de nouvel album, et c'est peut-être mieux ainsi.

Dernier clou dans le cercueil des idoles de mon enfance: j'aurais au moins pu les voir (enfin, voir Axl, Dizzy et ses amis) en live en 2010, ce que j'étais trop petit pour faire à l'époque glorieuse des "Use Your Illusions". J'ai pris mon mal en patience pendant que les morceaux de "Chinese Democracy" défilaient, et même si la prestation était plus qu'honnête, on était bien loin de l'ambiance Hard Rock fantasmée de mon adolescence. Les bières, cigarettes, jeans déchirés et créatures appétissantes du public des lives des années 1990s avaient laissé la place à des publicités pour Paris XL et des ventes de ... glaces. "The Most Dangerous Band In The World"? LOL, comme disent les ados de nos jours.

C'est dur de grandir, quand même ...

Le 17 Janvier 2023 par SIEGFRIED

La chronique m'a donné envie d'y jeter un oeil, c'est plutôt paradoxal.
Et au final, même si c'est pas hyper bon, ça faisait longtemps que je n'avais plus vu d'EP expérimental comme ça. Ca aurait pu être mieux, la production est pas terrible, c'est moins travaillé qu'un album.

En fait, si on considère ça comme des démos plutôt que des morceaux finis, c'est plutôt intéressant. Cela ne me déplairait pas de voir des versions abouties de ces compositions (même remarque pour "Elasticity" d'ailleurs).
J'ai l'impression d'être devant de la musique expérimentale électronique des années 70, avec des touches de modernité. C'est bizarre. Je n'achèterai pas mais ça me donne envie de voir à quoi ressemblera le prochain LP.

Donc qualité bof mais ça me fait plaisir qu'il nous fasse partager des compositions inhabituelles.

Note si c'était des démos : 3
Note parce que c'est un EP : 2

Le 17 Janvier 2023 par SIEFRIED

C'était la super nouvelle de 2020, deux nouveaux morceaux. Et au final, pour ma part, une énorme déception. C'est malheureusement moins bon que le SOAD d'"Hypnotize". On a un Daron qui semble avoir tout composé ici, c'est plutôt un EP de son groupe avec la voix de Serj en accompagnement. Et entre ça et "Elasticity" de Serj, je sais pas ce que je préfère. C'est bel et bien le mix des deux qui rendait le truc intéressant...

Finalement, j'en arrive à ne plus souhaiter de nouvel album.

Le 17 Janvier 2023 par ZEJACK

CD acheté à sa sortie sur un coup de tête. De mémoire l'intro est fabuleuse puis le reste.... bon voilà quoi. A l'image de "Christ Illusion" : anecdotique.
Pas réécouté depuis 2015.
Je viens de me faire une cure de "Seasons In The Abyss", faut que je retente ce "Repentless" pour voir...

Le 17 Janvier 2023 par BLUEMASK

Ce disque clôt la triplette bénie généralement admise de FAITH NO MORE, mais marque un peu le pas par rapport à un "Real Thing" clinquant, Funky, Heavy et Pop et un "Angel Dust" indépassable de talent, de créativité et de symbiose paradoxale (...)
L'album est nettement plus sombre que les précédents. Sombre dans la production d'abord, qui met les claviers en retrait et dote le disque d'un son puissant, grave et sérieux. Sombre dans la musique qui privilégie la facette violente et cette fois ci plus Hardcore que Heavy, en mettant de côté les influences Funk, World, Rap, Pop du groupe.

Il y a bien un "Star AD" big band, un "Evidence" suave, un "Caralho Voador" exotique et un "Take This Bottle" crooning-folk, mais même ces titres, ainsi que tous les autres se resserrent chacun sur une idée centrale, là où FNM nous avait habitués à des chansons plus multiformes tout en gardant une identité propre.
Tout cela est certainement dû au départ de Jim Martin, pièce maîtresse de la mécanique conflictuelle du groupe. Son remplaçant, moins Heavy et plus Rock n'a manifestement pas la même velléité de compositions et d'oppositions.

Mais le disque fonctionne, et fonctionne vraiment bien, car la qualité des compositions est là, parce que ça joue velu, parce que la section rythmique est incroyable, parce que Mike Patton, parce que le disque est remarquablement assemblé, entre uppercut Hardcore brut de chez brut et aérations salvatrices sur la première moitié du disque puis un atterrissage plus détendu et mélancolique dans la seconde moitié.

Bref, encore un grand disque de FAITH NO MORE mais avec cet arrière-goût de lendemain de cuite, comme si le groupe, pour la première fois, ne se construisait pas seul, mais suivait un peu son époque, avec un orientation parfois proche d'un THERAPY?

Le 17 Janvier 2023 par FINISHERFRANKY

J’ose dire, si je peux me permettre, que notre chroniqueur est peut-être passé à côté de ce nouvel album. Ok sur le retour aux sources et donc sur l’idée a priori du manque d’inspiration. Ayant eu moi aussi une première écoute en demi-teinte, j’aurais aussi trouvé seulement 4 titres de bons sur 8 si j’avais écrit mon commentaire dans les premières heures.

Or cet album se révèle lentement. D’abord The CULT y est de toutes les façons au moins aussi bon qu’avant dans les ambiances mélancoliques, le chant poétique de Ian Astbury, dans les habillages parfois planants des guitares de Billy Duffy. Ce duo est d’une maturité qui me marque. Leur Rock n’est pas un Rock d’ado, ce Rock est adulte. Leurs potentiels mélodiques croisés restent incroyables malgré les années.

Ainsi des compositions je n'en jette aucune ! Oui cet album est un bloc, chaque titre est une brique liée à la précédente mais ça me donne une sensation de cohérence, source de plaisir du début à la fin. J’adore "Give Me Mercy" et son solo simple qui me donne des frissons, puis "Impermanence", mon titre préféré et de loin, tout l’inverse du Mulk, "Knife Through Butterfly Heart" lancinant aux ajouts orchestraux et un Billy Duffy superbe, et, enfin le superbe James Bondien titre éponyme.

Et pour couronner le tout j’adore l’artwork de la couverture. Je veux bien passer pour un adorateur transi, tant pis. C’est du The CULT, mais quel cru, encore une fois. Des groupes dont j’ai été fan dans les années 80, The CULT est le seul à avoir traversé les décennies en me laissant cette impression de constance en réussissant le tour de force d’être toujours actuel, jamais clairement passéiste.

Le 16 Janvier 2023 par PEINK DES ANNéES 80

Moi je le trouve cool cet album.

On ne peut certes pas nier l'existence des deux principaux défauts énoncés dans la chronique:

- Ça sonne très garage (pas étonnant que Mick Harris soit crédité à la production, l'habillage sonore de "Subconscious Terror" pourrait ainsi s'expliquer par son amour sincère pour la production Hardcore, matinée d'un zeste d'incompétence)

- C'est très basique et homogène, difficile en effet de faire sortir un titre du lot ou même d'en garder un en tête.

Reste l'énergie pure dégagée tout au long de la lecture . À mon sens c'est un album à écouter comme du Punk Hardcore plutôt que comme du Death.

Et puis comme dit Dark Morue, rien qu'avec Barney au chant, ça rend le truc sympa.

Le 15 Janvier 2023 par TED

Oui oui oui, il est vraiment bon cet album. Les refrains et les rythmiques font mouche, avec des touches constantes pour maintenir l'intérêt de bout en bout (les choeurs de "Frozen In Time", "World On Fire" et "Before The Fall", l'intro bien corrosive de "Glory Days", la guitare acoustique de "Voice Of Thunder"...). On est parfois à la limite du too cheesy ("Firefly", "We Are Not Alone") - oups M. Toubon a sorti on carton rouge - à la limite du sirupeux/mièvre/gentillet, mais pris dans l'enthousiasme général ça passe. J'étais prêt à noter 3,4/5 arrondi à 3, cependant je viens à l'instant de me réécouter le titre "Before The Fall" qui est tout bonnement une tuerie, et ce sera ainsi 3,6/5 arrondi à 4.

Le 15 Janvier 2023 par ESKAPEESKAPE

JUDAS PRIEST nous revient de loin avec ce "Redeemer Of Souls" : départ de KK Downing, début de maladie de Glenn Tipton, problèmes de dos de Rob et j'en passe.

Le dernier disque du groupe, "Nostradamus" a été clivant : on aime ou on n'aime pas mais la qualité et la prise de risque étaient là et il faut choisir son camp.

"Redeemer Of Souls" est un véritable album de transition. JUDAS PRIEST doit survivre et se renouveler.
Ce qu'il réussit en partie.

Quand on a ce LP en main, la première chose qui frappe c'est la beauté de la pochette et sa complexité.
JUDAS PRIEST est revenu à la complexité du fond comme sur "Painkiller" alors que d'habitude les fonds sont neutres.
Ils sont également revenus au logo en 3D abandonné sur "Nostradamus".

Ensuite, à la première écoute c'est la production qui interpelle ; en effet, le son est volontairement old school voire 70', moins brillant qu'aujourd'hui.
Il est certes peu puissant mais n'est pas neutre pour autant, il laisse les instruments s'exprimer clairement mais sans les fioritures FM ou réverb.
La batterie et la basse sont bien rondes, les guitares sont parfois très grasses, Rob sonne comme sur le titre "The Rage" (de l'album "British Steel") et reste très calme, ici point de cris suraigus mais de belles envolées malgré tout ("Battle Cry" ou "Beginning Of The End").
Il réservera les cris pour l'album suivant.

On a ici un produit qui à l'oreille sonne comme le JUDAS PRIEST des débuts et ce n'est pas mal du tout même si sur la longueur cela peut sembler artificiel et lassant (l'album est dépasse les soixante minutes).

Les compositions sont 'carrées', très Heavy Metal, avec quelques sympathiques pauses acoustiques, bluesy comme sur "Sword Of Damocles" ou "Crossfire", une influence très BLACK SABBATH sur certains titres (par exemple "March Of The Damned", "Secrets Of The Dead" ou "Hell And Back"), et du pur JUDAS PRIEST pour le reste c'est à dire du Speed ou du pioché au cours de la longue carrière du groupe.
L'album aurait du être plus court à mon sens, aussi on ne gardera que six titres sur les treize.

Verdict pour un album de transition: 3,5/5, on valide !

Le 15 Janvier 2023 par ESKAPEESKAPE

Album de l'année 1997 ?

L'année 1997 n'a pas été très bonne pour le le Hard rRock et le Metal.
1997 marque la fin d'IRON MAIDEN (les albums avec Blaze ), de JUDAS PRIEST (départ et remplacement de Rob), de SEPULTURA, de SOUNDGARDEN, de METALLICA (les horribles "Load"/"Reload") et l'avènement du Neo Metal de supermarché.

En revanche 1997 est une excellente année pour le Rock et le Pop Rock de qualité : BLUR, DEATH IN VEGAS, RADIOHEAD, MASSIVE ATTACK, MUSE, PLACEBO ou RAMMSTEIN (que je considère Post Wave, pas vraiment Metal)... qui apportent un vent de nouveauté, de guitares et de qualité d'écriture.

Donc album Metal de l'année, peut-être, finalement...
1997 marquera la fin de FAITH NO MORE justement, qui se sépare ; et cet album lui sert de pierre tombale.
On est dans un album qui pourtant démarre avec le violent "Collision", suivi du très beau "Stripsearch" (avec ces magnifiques vocaux) et de "Last Cup Of Sorrow", l'expressif "Helpless" , le génial rap "Mouth To Mouth", le très beau "Ashes To Ashes" avec ses envolées dont Patton a le secret et le "Got That Feeling" avec ses accélérations subites.

Et pourtant cet LP est d'une tristesse abyssale malgré l'extraordinaire chaleur de la voix et le talent de Mike Patton.

En effet, si tous les titres sont bons voire très bons (peut-être hHome Sick Home" ou "Pristina" sont-ils poussifs), le tout est d'une mélancolie extrême qui confine aux envies de suicide.
On accusera peut-être les nappes de claviers et les chœurs trop solennels et une ambiance générale froide: une production trop clinique.

Mais ces sensations sont confortées par les paroles, car hélas on tourne à l'aquoibonnisme de la vie, au nihilisme le plus absolu comme dans "Last Cup Of Sorrow" qui porte bien son nom, "Stripsearch" qui parle de trahison, "Helpless" qui appelle au secours ou "Mouth To Mouth" qui se désole d'être désarmé face à la mort.

On passe de l'album précédent "King For A Day..." qui donne envie de tout chambouler, de se battre contre l'adversité (dans la violence, la fête et le caca) à ce "Album Of The Year" qui appelle à la résignation, au chemin de croix du Christ et la folie mentale.

Génial mais affligeant.
3,5/5.

Le 15 Janvier 2023 par NEPTUNE

Je n'ai jamais pu encadrer ce groupe en toc qui n'a fait illusion que le temps de ces trois premiers skeuds... et encore y avait franchement pas de quoi tomber du drakkar.
Mais là ça devient carrément du gros foutage de gueule.
De la merde en barre ultra-formatée. Du Metal mainstream au sens le plus péjoratif du terme. Des éructations d'ours enroué plaquées sur des riffs fast-food aussi plats qu'une sole meunière, une section rythmique plus linéaire tu meures, des paroles pseudo viriles d'une crétinerie crasse, et une ambiance aussi épique qu'une visite à disneyland. Le tout emballé dans une prod ultra compressée sans âme et sans relief. Et dire que ça se tape des têtes d'affiches depuis des années... Grand Chelem les gars ! Pffiouuu...

Le 15 Janvier 2023 par MEGIDDO

Très certainement un des albums de 2022. Il se dégage un certain mysticisme de l'ensemble de par son coté live in studio. Pas d'excès de guitares saturées ni de rythmes endiablés mais un Rock inspiré tout en introspection mettant en avant les deux artistes de manière égales. L'alliance de la simplicité et la justesse des mélodies sont à tomber. Duffy produit des harmonies parfaites pour accompagner un Astbury habité et parfois lointain du début à la fin. L'album est relativement court sur la durée, sans remplissage comme à la période bénie de la fin de 70's, début 80's.

Un album magnifique.