Le 31 Mai 2022 par LE MOUNGEPEDOUN

Du bon Metal bien carré aux riffs salvateurs, et puis John Bush, quel coffre !
Le meilleur du Heavy américain ce combo.

Le 31 Mai 2022 par SWISSIDOL

Passer, par exemple, de "Among The Living" à ce "Sound Of White Noise", c'est un peu 'deux salles deux ambiances'. On cherche les cris aigus de Belladonna, le fun à la "N.F.L"... Oh, Bush est bon et quelques titres visent juste ("Potters Field", "Only", "Hy Pro Glo"...) mais ANTHRAX a grave changé. Plus mature, plus sombre à l'image de "Black Lodge".
J'avais le CD, je l'ai revendu...

Le 31 Mai 2022 par SWISSIDOL

J'ai découvert cet album vachement tard car j'avais un a priori défavorable envers ANTHRAX. Finalement, j'aime bien ce "happy Thrash" : ça dépote quand il le faut mais en gardant un côté fun. Même si j'aime bien SLAYER, ça change des habituelles histoires de serial killers et autres tortionnaires nazis.

Le 31 Mai 2022 par SWISSIDOL

Je suis surpris des critiques globalement moyennes émises ici. À mon avis, elles viennent de personnes ayant connu ANNIHILATOR depuis le début tandis que moi, qui ai découvert le groupe avec ce disque, je l'aime beaucoup. Il reste de belles traces de Metal ("Set The World On Fire") même si j'avoue que la troupe à Waters a pris une tournure très mélodique ("Sounds Good To Me"). Une ambiance très fun règne ("Brain Dance") et la ballade "Phoenix Rising" est superbe. Non, vraiment, je ne vois pas de mal à dire de cet opus.

Le 30 Mai 2022 par IEN

L'album Studio est quasi parfait, Woodstock Jam étant effectivement moyen, mais comme il est en toute fin de disque il fait plus office de bonus track qu'autre chose.

Certaines des meilleures compos de Satriani sont sur cet album : "Time Machine" et son intro phénoménale, "Banana Mango II" aux sonorités différentes de ce à quoi il nous avait habitué et la délicate "Thinking Of You".

Il y en a bien d'autres mais ce sont surtout "I Am Become Death" et "Saying Goodbye" que j'adore. Pour des morceaux instrumentaux je trouve qu'elles portent vraiment bien leurs noms.

L'album live est beaucoup plus anecdotique. Il n'y a quasi aucune improvisation/différence avec les versions studio.
Surtout je trouve le batteur Gregg Bissonette vraiment pataud avec un jeu sans aucune nuance. Il arrive même à rendre "Flying In A Blue Dream" un peu chiante.
Il n'y a bien que "Rubina" qui reste agréable, mais en même temps avec un titre pareil c'est normal.

Le 30 Mai 2022 par SWISSIDOL

À part le premier album qui ne m'émerveille pas, EXTREME n'a pas commis de gros ratés. En même temps, avec cinq albums en trente ans, mieux vaut qu'ils soient de qualité. Celui-ci l'est, avec le chant toujours au top de Gary Cherone ("Last Hour"), les jolies harmonies vocales, une belle variété de styles. D'aucuns pourront reprocher le trop grand nombre de ballades mais il se trouve qu'elles sont réussies. À quand la suite : 2032 ?

Le 30 Mai 2022 par SWISSIDOL

On est encore dans le début de l'ère Deris et le niveau reste intéressant à défaut dêtre génial. "We Burn", "Before The War", "Kings Will Be Kings", tout cela est bien fichu. "Power" est même carrément excellente, digne du grand HELLOWEEN (avec Kiske et Hansen). "Mission Motherland" est une réussite, avec son pont très mélodique. En revanche, la chanson-titre est chiante à mourir. Mais un CD globalement plaisant.

Le 30 Mai 2022 par SWISSIDOL

Un honnête album de la période Deris ; traduisez : à des années-lumière des "Keeper" mais on s'en contentera. Un début très violent (pour de HELLOWEEN) avec "Push", une poignée de titres plaisants ("I Can") mais, vers la fin, la ridicule "Laudate Dominum" qui vient ternir le tableau. Ok, les Citrouilles ont toujours aimé les mélodies guillerettes mais là, on tombe carrément dans un cantique de scout !
2,5/5.

Le 29 Mai 2022 par CHIPSTOUILLE

Chouette chronique. Quand on a l'occasion de dire du bien des artistes qu'on aime, il ne faut surtout pas hésiter ! Je sais qu'un très ancien chroniqueur de NIME, pour avoir écouté son propre album, était plus qu'admiratif des talents de Kirk Hammett.

Je n'ai pas été le dernier pour critiquer Hammett, la faute à ses prestations live, principalement... Côté compos, il y a de très bonnes choses sur "Load" ou "Reload" (le solo de "The House Jack Built", par exemple), et même "Death Magnetic" (Je reste un fan inconditionnel des ruptures de rythme en cascade de "The Judas Kiss", dont les soli un peu foutraques épousent superbement le côté jusqu'au-boutiste, en particulier). Mais me concernant, c'est la (re)découverte d'un type complètement lunatique sur le documentaire "Some Kind Of Monster" qui à mes yeux avait fait s'écrouler le mythe. Sa piètre prestation au Parc des Princes en 2005, seule occasion que j'ai eue de voir les 4 horsemen live, n'a pas aidé.
Content de voir qu'ici, il a repris du poil de la bête !

Je n'ai écouté l'EP qu'une seule fois, donc je n'ai pas d'avis définitif. Je n'en n'attendais rien (surtout après l'intervention de Hammett sur la BO du film Spawn, dernière escapade solo du monsieur en date, si je ne m'abuse) et c'est plutôt sympa! On retrouve bien là le soliste de "Dyers Eve" et le compositeur du riff de "Enter Sandman". C'est presque inespéré !

À la lecture du titre "Maiden And The Monster", je pense immédiatement au mythe d'Andromède, et donc du monstre aquatique auquel elle a été sacrifiée... Donc j'imagine que le rapport avec la pochette se trouve là ?

"High Plains Drifter" faisant référence aux Westerns, "To Tame A Land" au Dune de Franck Herbert, donc en quelque sorte un pionniers des westerns à la sauce space opera (cf. Star Wars, Albator, Cobra, Galaxy Express 999, Cowboy Bebop, Space Dandy et j'en passe qui s'en sont tous plus ou moins inspirés...), je serais surpris que cet emprunt mélodique, quand on connait le parcours de METALLICA et l'influence que la NWOBHM a eu sur eux, soit totalement fortuit ! Je trouve cet emprunt très chouette en tous cas. Ce n'est pas qu'un vulgaire copié/collé et ça marche.

Le 29 Mai 2022 par DEFLEP666

Cet album me fait penser (toutes proportions gardées) à "Scenes" de Marty Friedmann tant il est différent de ce que ces deux artistes avaient l'habitude de nous proposer.
Et Dieu que c'est bon.

Certains soli auraient pu apparaitre sur un album de METALLICA mais c'est bien normal.

Un EP varié et très agréable à écouter, avec plein de nuances et de variété.

Et le format du EP me semble bien trouvé. Ni trop court ni trop long et où Kirk se révèle un bon compositeur.

3,5/5.

Le 29 Mai 2022 par CLANSMAN57

EP plus que correct et même intéressant.
On pourra sourire quant au but du musicien, à savoir celui de vouloir ouvrir des portails sur d'autres mondes, mais à mon avis, il s'en sort honorablement, même si en terme de musiques dites d'atmosphères, j'ai pu entendre plus prenant.

Seule "The Jinn" me convient moins, c'est sûrement la pièce influencée Jazz Rock, puisqu'il évoque ce style dans les reviews. Et c'est sans doute pour cela qu'elle me plaît un peu moins.
Disons que les deux premières séquences sont bizarres, enchaînées sans réel lien. Lorsque le Jazz Rock se présente, la composition se veut plus convaincante à mes oreilles, ou du moins plus cohérente, malgré un riff à un moment donné qui me parait un poil banal.

"Maiden And The Monster" est très réussie, les interventions de Kirk pourraient faire taire ses nombreux détracteurs (j'écris bien "pourraient"... j'aurais aimé écrire DEVRAIENT!).
C'est une sorte de Belle et la Bête mis en musique par le célèbre guitariste, tout en contraste entre ombre et lumière.
On ressent l'amour de Kirk pour les films d'horreur durant les zones ombrageuses.

"High Plains Drifter" est très belle, l'influence Morricone est indéniable et ses petites touches Flamenco sont bien intégrées.
Bon, je ne m'attendais pas à ce qu'il nous joue du Flamenco virtuose, mais c'est cool. Il ne se plante pas en essayant d'en faire trop et c'est mieux ainsi.

Sur "The Incantation", l'ombre de BLACK SABBATH plane et les ambiances horrifiques sont encore plus appuyées que sur le premier morceau.
On n'évite cependant pas le fameux cliché qui consiste à reprendre un air connu de la musique dite Classique.
Ici, c'est Berlioz que Kirk revisitera à coups de pédale wah wah (effet qu'il sait bien utiliser à mon sens), plus précisément un thème du "Sabbath des sorcières", dernier mouvement de "La Symphonie Fantastique".
Disons qu'il y a un certain lien "sabbatique", ça colle.
Cette dernière pièce me semble être la plus aboutie de toutes cependant.

Bref, j'en attendais pas grand et je suis très agréablement surpris.

3,5/5.

Le 28 Mai 2022 par CSAMSA

Un album avec pas mal de défauts et de trucs inégaux et pourtant, j’y reviens régulièrement, à la limite du plaisir coupable.

Dans la balance qui penche du mauvais côté, il y a la production trop lisse de Pip Williams, un titre d’ouverture qui m’agace pas mal ("Again And Again", comme "Down Down" ça passe une fois mais si tu le mets 3-4 fois en boucle, tu portes plainte car c’est trop sciant), une niaiserie avec "Stones".
De l’autre côté de la balance, des titres pêchus et mélodiques, des chœurs féminins bienvenus ("Oh What A Night"), des cuivres par-ci par-là qui élargissent le spectre sonore.
Au milieu de tout ça, en équilibre instable, qui peuvent pencher à tout moment d’un côté ou de l’autre, on trouve un titre comme "Accident Prone". Soit on épargne le groupe de se la jouer disco et on trouve le titre efficace (il l’est, c’est sûr, mais à voir certaines vidéos sur le tube, on sent nos boogie-men assez désemparés sur cette rythmique), soit on trouve que comme beaucoup de ses contemporains (les années 78-79 pour le Rock ont été vampirisées par le disco, genre honni mais tellement irrésistible....), c’est une erreur de parcours à la limite de l’impardonnable. Autre titre suspect, la ballade "Someone Show Me Home" qu’on peut trouver très mièvre (comme "Living On An Island" sur l’album suivant ou "Rock And Roll" sur le suivant du suivant) ou assez digeste si l’on est en manque de sucre.
Bref, voilà un album qu’on ne mettra pas en haut de la liste des incontournables mais qui tient quand même la route, par son côté mélange « fun, bonne humeur, chaleureux »…Pour l'anecdote, le vinyle original était en pochette ouvrante avec le coin du recto en bas à droite, découpé, laissant apparaître une allumette qui aurait consumé le coin en question, comme le montre l'illustration sur la chronique... En phase donc avec la chronique (sauf pour "Again..."), je mets cet album un cran en-dessous des deux albums qui l’entourent ("Rockin’ All Over The World" et "Whatever You Want").

Le 27 Mai 2022 par CLANSMAN57

Connaissais pas du tout. C'est bien.
Plus du tout consommateur de cette musique, ça me plaît pourtant.
Sans doute que 12 minutes me suffisent ? Bien fait, efficace avec une bonne ambiance bien sombre.

Ah et l'occasion d'entendre un de mes batteurs préférés sur ce type de musique.
Bien moins finaud que d'habitude, mais c'est du Death Metal et il assure quand même.
Je ne savais pas que c'était un p'tit bourrin à ses heures perdues.

C'est chouette le format EP en fin de compte.

Le 26 Mai 2022 par LE MOUNGEPEDOUN

Compil' qui rassemble pas mal de titres phares des débuts de la carrière du combo.

Je l'ai beaucoup écouté à sa sortie, rien que de l'évoquer, ça me donne envie d'y retourner même si en 2022, ça fait bizarre parfois d'avoir envie d'un peu de 70s et de son insouciance légendaire...

Le 25 Mai 2022 par SWISSIDOL

On prend (preque) les mêmes (morceaux) et on recommence : une chanson Speed d'abord ("We Rock" = "Stand Up & Shout" sur le disque précédent), une plus épique ensuite ("The Last In Line" = "Holy Diver"). Bref, exactement la même recette mais en un peu moins savoureuse. Il y a quand-même ce "Egypt" final, majestueux, avec une intro à vous glacer le sang. Du bon boulot.

Le 25 Mai 2022 par SWISSIDOL

On frôle la perfection. Cela commence fort avec le véloce "Stand Up & Shout" pour enchaîner avec la jouissive "Holy Diver". La frappe pachydermique de Vinny Appice fait merveille et Campbell assure comme un dieu. Les morceaux d'anthologie se succèdent et je ne vois guère que "Gypsy" et "Straight Through The Heart" qui ne soient pas à la hauteur. Incontestablement l'Album Metal de 1983.

Le 25 Mai 2022 par SWISSIDOL

Le problème lorsqu'on sort un "Metal heart", c'est que l'album suivant fait forcément un peu pâle figure en comparaison. Idem pour HELLOWEEN après les "Keeper..." par exemple. Ici, ACCEPT limite pourtant joliment la casse en proposant plusieurs excellents morceaux : "Monsterman", "TV War", "Aiming High"ou encore "Heaven Is Hell". C'est vers la fin que cela se gâte, avec quelques propositions moins inspirées. Mais, dans l'ensemble, l'album tient bien la route

Le 25 Mai 2022 par CAPTAIN IGLOO

Après lecture de la chronique et surtout attiré par cette pochette, il m'aura fallu plusieurs tentatives afin d'assimiler cet opus et pour être... définitivement conquis (....rapport aux titres de l'album... hahaha... Bon...) !
Au départ, la voix de la chanteuse m'a semblé rédhibitoire (j'apprécie quand ça growle pourtant !) mais les quatre tueurs derrière leurs instruments m'ont complètement motivé à répéter les écoutes ! Chaque titre est percutant avec le petit break qui va bien, la petite particularité mélodique qui te scotche et casse la nuque (quatrième titre, seul bémol, trop bourrin).
Au final, la voix n'est plus un problème !
Belle découverte ! 3,5 arrondi à 4.

Le 24 Mai 2022 par QUELQUEDEUX

Je n'avais plus réécouté depuis un long moment ce disque que je dois avoir revendu il y a une dizaine d'années, et une vidéo où un guitariste reprenait de façon magistrale le morceau-titre m'a donné envie de me replonger dedans.

Les musiciens sont excellents, les compositions également (le morceau "Dechristianize", mon Dieu...) ... alors qu'est-ce qui cloche ? Et bien ce disque est douloureux à écouter. Pas parce que c'est brutal, mais à cause du mixage. Le son est bon, mais manque cruellement de basse (ou force sur les aigus, c'est selon), et donc se l'enfiler en entier demande de l'endurance, surtout au casque. J'aimerais un jour pouvoir lui redonner sa chance sur un meilleur système audio où je pourrais ajuster les réglages, mais je ne m'explique pas que ça n'ait dérangé personne. Je n'ai pas le souvenir d'avoir entendu un autre album de Metal extrême souffrant de ce problème (enfin, parmi les albums bien produits bien sûr, je n'inclus pas les groupes cachant leur vacuité musicale et leur amateurisme derrière une production calamiteuse se prétendant intègre).

Le 21 Mai 2022 par METALHEAD

L'une des révélations des années Covid en ce qui me concerne : des chansons lancinantes à souhait, un chanteur au timbre de crooner biberonné au bourbon, une rythmique implacable mais au groove dévastateur, des parties de guitare tour à tour langoureuses ou subtiles... Et quelle production d'Alain Johannes : comme au travers des vidéos qui illustrent chacune de ces chansons, on se croirait assis dans son canapé, un whisky à la main et la clope au bec, entouré de cette pléiade de pointures du Stoner qui bastonnent sévèrement. Du désert californien aux bars du ratpack en passant par les motels miteux, le pouvoir d'évocation et d'immersion de cette musique est total, malgré quelques longueurs sur la fin. Un must !