Le 28 Avril 2022 par NARCHOST

Comment faire suite au superbe "Persecution Mania" ? SODOM ne fait pas mieux mais ne fait pas moins bien non plus (enfin dans une certaine mesure).

Pour commencer, isolons les véritables bombes de cet album : elles sont au nombre de 4 en ce qui me concerne. Le titre éponyme reste un classique de chez classique un hit. "Tired And Red" avec son break sorti de nulle part et surtout le riff qui s'en suit qui est un cas d'école de headbang. "Remember The Fallen" qui possède un des plus beaux riffs du groupe. Enfin on trouve "Baptism Of Fire" où les cervicales en prennent pour leur grade.

Cependant, des morceaux comme "Magic Dragon" ou encore "Exhibition Bout" sont plus quelconques et font office de "remplissage". La reprise de TANK est anecdotique (je zappe).

Pour finir, un mot sur la production que je trouve parfaite ! le SON des guitares est joussif ! J'adore ce son bien sec et tranchant (comme "Master..." de vous savez-qui). Un régal auditif !

Un poil moins bien que l'album précédent mais ça reste une valeur sûre du Thrash allemand de l'époque !

Le 28 Avril 2022 par NARCHOST

Premier album des Allemands faisant suite au très plaisant EP "Sentence Of Death". Comme pour ce dernier, le meilleur morceau est le premier (et le cinquième). Avec l'excellent "Bestial Invasion" (le cinquième donc) ils font partie de mes préférés du trio (quartette actuellement).

Ici on enchaîne dans le style (technique, brutal avec cette production si old school). Le chant si caractéristique bien que perfectible est toujours présent.

Le reste de l'album n'arrivera malheureusement pas à la hauteur du premier morceau (hormis "Bestial Invasion" avec son riff démentiel) tout en étant très plaisant à écouter. Je ne zappe quasiment aucun morceau (même si "Antichrist" reste un peu quelconque). Ce qui reste bien avec ce groupe c'est que ça reste technique mais pas dans la démonstration et la tête bouge toute seule tout au long de l'album.

"Thrash Attack", comme instru, s'en sort plutôt bien. Court mais très efficace et technique comme il faut.

Même si deux morceaux sortent littéralement du lot, tout l'album est vraiment bon ! Et je le ressors très souvent ce qui veut tout dire !

Le 28 Avril 2022 par NARCHOST

On parle toujours de SODOM et KREATOR mais n'oubliez pas que DESTRUCTION a aussi son mot à dire dans le Thrash teuton !

La pochette annonce la couleur et aussi kitsch qu'elle puisse paraître, elle me fait toujours un petit effet quand je ressors le CD.

"Total Disaster" est une bombe, mon morceau préféré du CD et un des meilleurs de DESTRUCTION pour moi ! Ça riffe, ça bastonne et que dire de cette voix si caractéristique de Schmier. Old school mais diablement efficace. "Black Mass" est également une réussite ; on notera pour leurs débuts, une volonté d'avoir un jeu de guitare pour le moins "technique". "Mad Butcher", est elle aussi plaisante mais n'arrive pas à la hauteur de "Total Disaster". Les deux derniers morceaux s'écoutent également avec plaisir mais ne ressortent pas vraiment du lot.

Pour un premier EP c'est vraiment prometteur avec cette volonté de technicité ! June, foufou, direct... Une petite bombe mais cela reste encore perfectible par moment.

Le 28 Avril 2022 par SWISSIDOL

Album en forme d'exercice de style où le groupe semble vouloir montrer qu'il sait imiter MUSE ("Never Enough"), U2 ("I Walk Beside You") et consorts. Ma foi, pourquoi pas, d'autant que ces deux titres sont bons. Tout comme le sont "The Answer Lies Within" ou la longue "Octavarium". En revanche, "Sacrificed Sons" rappelle trop "In The Name Of God" et "Panic Attack" mouline dans le vide. Au final, un disque un peu décousu mais agréable dans l'ensemble. Tellement plus aéré que son bourrin de prédécesseur.

Le 28 Avril 2022 par SWISSIDOL

L'album sur lequel DT s'est pris pour METALLICA. Mais, au lieu d'essayer d'être MUSE à la place de MUSE (sur d'autres albums) ou de sonner plus TOOL que TOOL, il vaudrait mieux faire du bon DREAM THEATER. Ici, les compos sont froides, partent dans tous les sens pour n'arriver nulle part ("This Dying Soul"). Trop de notes, trop de breaks, trop de tout et pas assez d'âme

Le 28 Avril 2022 par SWISSIDOL

J'attribue quatre étoiles mais, s'il n'y avait eu que le CD1, la note serait tombée à trois. "The Glass Prison" est super, "Disappear" troublante par sa beauté mélancolique mais les trois autres titres sont moins réussis. Heureusement, DT a pondu ce monstre de quarante minutes (sur le CD2) durant lesquelles on ne s’ennuie pas une seconde ! Pas un mince exploit. De la furie de "War Inside My Head" à la délicatesse de "Goodnight Kiss", tout est parfait, même quand le groupe pompe un peu Peter Gabriel ("Solitary Shell"). Un des derniers grands albums des progueux.

Le 28 Avril 2022 par CHIPSTOUILLE

Troisième au classement annuel, j'ai voulu redonner sa chance au groupe. C'est toujours aussi médiocre. Je ne comprends pas l'engouement.

- Pour ceux qui aiment les chœurs lyriques, je conseille le "Dixit Dominus" d'HAENDEL ou le "Magnificat", au choix, de BACH ou VIVALDI (version Ricardo Muti).
- Pour ceux qui aiment le Metal, c'est à dire les riffs lourds à la guitare saturée, la base du truc, il y a tellement de groupes qui font mieux qu'EPICA à ce sujet que je ne saurais pas tous les énumérer. Direction le top 100 établi par le site en 2004 ?
- Pour ceux qui veulent du Metal à chanteuse, direction "Mandylion" et "Nighttime Birds" de The GATHERING.
- S'il vous faut des ambiances moyen-orientales, qu"Omega" a au moins l'originalité d'aller nous proposer, direction ORPHANED LAND, en particulier "Mabool".
- S'il faut vraiment tout le package symphonico-épique en plastique avec les claviers, la chanteuse et les grunts en prime, écoutez "Invisible Circles" d'AFTER FOREVER, ou du THERION à la limite, qui certes ne sont pas aussi bien produits que cet "Omega", mais qui ont la décence de ne pas nous faire attendre la fin du cinquième titre pour nous faire entendre un début de riff de guitare.

Parce que cet album est plat ! Oh il y a bien une très chouette mélodie au clavier sur "The Skeleton Key", un refrain sympathique pour "Twilight Reverie" je suppose, quelques ambiances parfois correctement amenées et une chanteuse indéniablement douée. Mais enfin... Tout ceci est hyper-convenu sur le plan harmonique. Côté guitares, c'est trop souvent le no man's land. Et quand il se passe enfin quelque chose, patatrac, tout le monde se laisse gentiment la place pour placer ses notes les uns bien rangés derrière les autres. On dirait le comportement des ennemis dans "Assassin's Creed"... Chacun son tour, et arrangeons-nous pour éviter la moindre trace de polyphonie intéressante ! Et quand par miracle, tout ça s'organise pour se superposer, c'est le plus souvent à l'unisson... Super !

Seules exceptions notables ou les voix et la gratte parviennent à s'exprimer en même temps : "Code Of Life" et "Synergize - Manic Manifest", quelques rares passages du soporifique "Kingdom Of Heaven" aussi... Mais tout ça reste très formaté et pas du tout entraînant. En gros, le seul intérêt des guitares est de booster le volume, le fameux "brickwall" en somme. Tout le monde fait ça depuis vingt-cinq ans.

Pire, l'album aurait donc pu sortir il y a vingt ans qu'on y entendrait que du feu (ses clips en 3D tout moche aussi...)

Je sais que 2021 n'était pas une année bien folichonne pour le Metal, mais troisième au classement et "rien à reprocher" ? Sans aller vous recommander le NEUROTECH, le IMPURE WILHELMINA, le CRADLE OF FILTH ou le UNTO OTHERS, qui s'adressent certainement plus à des niches, réécoutez au moins l'album des DEAD DAISIES. Cette troisième place est complètement usurpée.

Le 27 Avril 2022 par ADXBBR

Quand je vois les notes des chroniqueurs sur des albums de DT, je me demande s'il faut être un musicien accompli/affirmé pour apprécier les Américains. Car, de mon côté, je n'ai pas ressenti de grande passion depuis "Scenes From A Memory". Toutes les expériences suivantes (Thrash, BOF, Metal...) ne m'ont absolument pas ému, ni enthousiasmé, à part quelques morceaux de-ci, de-là. Alors comme d'habitude, nous avons le droit à des musiciens hors-pair, dont l'aisance technique ne peut être prise en défaut grâce à leur grande dextérité, mais sans aucune mélodie mémorable ou d'émotion. En fait, c'est de la musique mathématique. Pour cela il est évident que deux étoiles ne peuvent suffire, quand chacun des musiciens peut être considéré comme l'un des meilleurs de sa génération. Mais pour le reste, ce n'est pas du tout suffisant pour mériter plus. Donc depuis 1999, je note trois étoiles car musicalement intouchable.

Mais l'ennui point sur des albums trop denses (voire pour certains indigestes). Nous sommes loin de la fluidité des premiers albums, plus de "Lines In The Sand" ou de "Home", encore moins de "Metropolis" ou de "Change Of Seasons".

Et celui-là n'échappe pas à la règle. Petrucci complexifie son jeu pour bien montrer qu'il est un excellent guitariste et qu'il peut se passer de Portnoy pour sortir des albums. Jordan Rudess est insupportable avec ses gammes réservées aux puristes/spécialistes (on en vient à regretter Sherinian c'est dire !), Mangini fait ce qu'il peut pour sortir de leurs ombres ou faire oublier l"autre", Myung fait du Myung, toujours trop discret. Et même Labrie dont je suis fan absolu devient moins efficace ou intéressant avec les années, probablement conscient que la soupe est bonne mais que le modèle s'essouffle. Surtout, j'ai l'impression que le groupe n'a plus aucune inspiration, tourne en rond et cherche à se renouveler en changeant régulièrement de style, voire pour certaines créations à les mélanger (le DT de 2013 beurk !).

Alors on joue bien, on joue fort, c'est formidablement produit mais une fois de plus, je ne retiendrai rien de cet album comme des six précédents. J'avoue avoir toujours cet espoir que le groupe retrouvera l'étincelle qui me permettra de renouer avec mes premiers amours. Hélas, comme avec la série "Walking Dead" dont la fin sera une bénédiction pour de nombreux spectateurs tellement elle tourne en rond, j'attendrai une nouvelle fois le suivant opus avec espoir.

Donc pour la partie technique c'est trois étoiles. Mais quelle amertume une nouvelle fois pour le reste !

Le 27 Avril 2022 par LE MOUNGEPEDOUN

Du bon Hard Rock à l'américaine comme j'apprécie... Toute une époque où les clips sauvages des chevelus cloutés faisaient le bonheur de MTV grâce aux WASP, RATT, TWISTED et consorts, et ça j'aime. Ah, le clip de "The Right To Rock", quel régal à visionner en boucle sur YT !

Le 27 Avril 2022 par MR G

Faisant suite au très bon "Keepers... - The Legacy", voici donc un nouveau live des Citrouilles et il se pourrait fortement que ce soit leur meilleur album live d'ailleurs ! Maîtrise, ambiance, setlist, tout est ici fait pour faire plaisir à leurs fans et même si forcement il manque des morceaux qu'on aimerait entendre, force est de constater qu'ici c'est du solide ! Balayant une partie de leur carrière, les Citrouilles ne laissent que peu de répit à nos esgourdes et même si forcément les trois "Keepers..." sont à l'honneur, le groupe n'omet pas de balancer des "If I Could Fly" et autres "Power" qui sont absolument les bienvenus ! Un très bon 4 largement mérité surtout que Deris assure au chant et que le public pousse le groupe à se donner et ça, ça fait vivre un Live !

Le 27 Avril 2022 par SWISSIDOL

J'ignore si c'est une coïncidence mais DT a-t-il sorti UN seul grand album depuis l'arrivée de Mangini ? Ne vous fatiguez pas à réfléchir, la réponse est "non". C'était plutôt bien parti avec "A Dramatic Turn..." mais, depuis, le groupe s'auto-plagie et s'enlise dans une routine qui ne me sied guère. Ce disque éponyme contient quelques beaux moments, comme "Enigma Machine" ou "Illumination Theory", mais aussi pas mal de lignes de chant déjà entendues et de duels stériles. J'adore DT mais j'attends patiemment qu'il se réveille...

Le 27 Avril 2022 par BAPTISTE89

Tout d’abord, merci pour ta superbe et émouvante chronique, Dark Beagle. Une de tes meilleures avec celle du premier album de ME AND THAT MAN, à mon humble avis.

En 2021, Jim Steinman est décédé.

Un compositeur de génie, qui écrivait des chansons d’une grande richesse, et aux paroles souvent intéressantes. C’est toujours un plaisir de décortiquer ses compositions, d’analyser son travail d’orfèvre. Un "I’m Gonna Love Her For Both Of Us" est un superbe exemple de la finesse de Steinman. Comme il le chantait sur "Stark Raving Love", "Too Much Is Never Enough", et autant dire qu’au niveau des chœurs ou de la longueur des titres, il n’y allait pas de main morte. Sans parler des titres de chansons à rallonge, ce qui est particulièrement visible sur ce "Back Into Hell". Il faut toutefois avouer que dans le cas du présent album, et c’est son principal écueil, une bonne partie des compositions auraient mérité d’être raccourcies de quelques minutes.

Jim Steinman avait pour habitude de recycler ses compositions, certaines originellement composées pour MEAT LOAF se retrouvaient chez d’autres artistes, et inversement. Toutefois, ce n’était jamais un bête copier-coller, il retravaillait toujours les compositions pour les rendre plus intéressantes et/ou pour les adapter au répertoire de l’artiste. Dans le cas des compositions qui ont fini chez MEAT LOAF, la guitare électrique était nettement plus présente : je pense notamment à "Good Girls Go To Heaven". Concernant ce deuxième "Bat Out Of Hell", il n’y a au final que quatre titres inédits. Une bonne partie était déjà présente sur l’album solo de Jim Steinman et sur l’album "Original Sin" de PANDORA’S BOX, quasi entièrement composé par Jim et sur lequel a participé Ellen Foley (que l'on retrouvait sur l'excellent "Paradise By The Dashboard Light").

Moins d’un an après la disparition de Jim Steinman, c’était au tour de MEAT LOAF de s’éteindre.

Les deux étaient indissociables. Le premier composait, le second donnait vie et habitait les titres. Le superbe "I’d Do Anything For Love" sans Aday, ça n’aurait pas été la même chose. "Objects In The Rear View Mirror May Appear Closer Than They Are"? Même remarque. Les trois meilleurs albums de MEAT LOAF ont été entièrement composés par Steinman, et s’ils sont aussi bons, c’est en partie parce qu’Aday interprète les titres ; les deux musiciens étaient interdépendants. Ils étaient amis, même s’il y avait parfois de l’orage dans leur relation. La mort d’Aday m’a profondément attristé. Même si MEAT LOAF a une discographie assez inégale, qu’en dehors des trois albums entièrement composés par Steinman ("Bat Out Of Hell", "Dead Ringer" et "Bat Out Of Hell II") il y aura seulement eu quelques bons albums de l’artiste à sauver, j’ai toujours eu beaucoup de sympathie pour le chanteur, qui dégageait quelque chose d’attachant, qui avait une voix puissante et touchante et qui était un vrai showman.

Pour approfondir un peu l’analyse de ce deuxième volet, on y retrouve le génie de Steinman dont je parlais plus haut. "I’d Do Anything For Love" est une des chansons les plus connues de MEAT LOAF, et c’est entièrement mérité. Le chanteur y est tout en sensibilité, le piano est enchanteur et les chœurs sont bien sûr foisonnants. "Life Is A Lemon" (ainsi que plusieurs autres titres) montre que la guitare électrique est nettement plus présente sur ce deuxième volet que sur le premier, que "Back Into Hell" sonne plus Hard Rock que l’album de 1977.

À ce titre, "Everything Louder Than Everything Else" est jouissif à souhait, avec ce riff introductif qui en met plein les oreilles. L’impact est d’autant plus fort qu’il est introduit par un spoken word horrifique de Steinman, qui est une version bien plus travaillée et intéressante du "Love And Death And An American Guitar" de son album solo. Je ne ferai pas un track-by-track, il faut juste savoir que toutes les chansons sont intéressantes. J’aimerais juste m’attarder sur le superbe "Objects In The Rear View Mirror May Appear Closer Than They Are" (*). C’est une superbe ballade, une des meilleures composées par Steinman (la chanson la plus difficile de sa carrière à écrire, selon lui), dont la lente montée en puissance est parfaitement orchestrée et Aday y brille particulièrement. Quant à la pochette, elle est magnifique, à l'instar des deux autres volets de la trilogie, et on y retrouve bien sûr la moto et la chauve-souris.

(*) Je t’invite à regarder cette version Live de ce titre, Dark Beagle, si tu ne l’as pas déjà vue : www.youtube.com/watch?v=xImIx1nwaS8

Le 27 Avril 2022 par SWISSIDOL

Un album de plus dans la carrière de DT... Voilà : mon commentaire pourrait s'arrêter là. Je trouve en effet ce disque assez banal pour de tels génies. On ne retient pas grand chose ; rien ne marque la mémoire. Le quintet aligne ses gammes. Même la chanson-fleuve finale fait pâle figure comparée à "A Change Of Seasons" ou "Octavarium". DT est devenu un robot, ultra-compétent mais froid. Je préfère nettement le récent album solo de John PETRUCCI qui lui a des passages marquants et, surtout, Mike Portnoy à la batterie. Et si c'était là le problème de DT ? 2,5/5.

Le 27 Avril 2022 par 2112

Un excellent album que je n'attendais plus de la part de DREAM THEATER après un "Distance Over Time" que j'avais trouvé extrêmement mauvais, d'assez loin le pire album du groupe à mon sens.

Enfin c'est oublié, DREAM THEATER est de retour à son meilleur niveau avec un album riche, complexe, dense et cohérent. Entre ces longues pièces progressives et passionnantes, la bande menée par un John Petrucci inspiré a eu la bonne idée de proposer également deux titres plus simples et catchys pour faire respirer l'auditeur ("Invisible Monster" et "Transcending Time"). Difficile de détacher un morceau en particulier, ils me plaisent tous.

La production est aussi très réussie, la batterie de Mangini n'a jamais aussi bien sonné depuis son intégration au groupe et le batteur, fidèle à sa réputation délivre bien entendu une performance prodigieuse. Et cela faisait également longtemps que la basse de John Myung n'avait pas été aussi bien mixée.

Bref, je l'ai beaucoup écouté depuis sa sortie et il est certain que je l'écouterais encore à de nombreuses reprises et je ne boude pas mon plaisir tant j'ai détesté son prédécesseur. DREAM THEATER refait du Metal Prog et c'est cool. Un solide 4.

Le 26 Avril 2022 par FRED

Plus Heavy que QUEENSRYCHE, plus abordable que FATES WARNING, des liens génétiques indéniables avec HELSTAR : c'est du tout bon !
What else ?

Le 26 Avril 2022 par SAM

Un de mes préférés des albums de Steve VAI, avec "Passion And Warfare" et "Sex & Religion". C'est court, et même très court si on zappe les titres dispensables (4-5-6) pour aller directement à "Tender Surrender"... Mais ce dernier ainsi que "Die To Live" sont parmi les plus belles compositions du guitariste, et les deux titres du début sont parfaits, plein d'énergie et d'expressivité.

"Die To Live" a le grand avantage d'être presque jouable pour les guitaristes amateurs, il y en a peu dans la discographie de VAI !

Clairement un indispensable des albums instrumentaux de guitar heroes.
La suite, à commencer par son successeur "Fire Garden", a tendance a miser plus sur la quantité que la qualité, la sobriété et le feeling.

Le 26 Avril 2022 par 2112

Magistral de bout en bout. Assurément l'un des meilleurs disques de Heavy jamais produits. Le "Riff Lord" est ici à son meilleur niveau, mais pas que sur ses riffs, ses soli sont également fabuleux. Ronnie est impérial et Geezer et Bill groovent comme jamais. La pièce-titre est peut-être le morceaux Heavy Metal ultime avec "Hallowed Be Thy Name" de vous savez qui... Je serai concis car il n'y a pas grand chose à dire de plus. Légendaire.

Le 26 Avril 2022 par DJINN

Je n'aime pas IN FLAMES.

Le Death de Göteborg c'est pour moi juste du Metalcore d'origine suédoise. Qu'ils aient commencé les premiers ne change rien à l'affaire.
"Whoracle" ou "Colony" c'est peut-être très différent de ce qu'ils firent ensuite. Mais la substance de ce que je n'aime pas dans le post "Clayman" s'y trouve déjà.

Je sauve "The Jester Race" et "Clayman" qui ont quelques titres écoutables, le premier grâce à des mélodies pas ridiculement saturées à l'époque, le second pour le côté Pop qui ressort d'un "Pinball Map" par exemple.
Je ne suis pas fana de Pop Metal à la BATTLE BEAST ou autres AMARANTHE. Mais IN FLAMES échappe au kitsch en donnant un peu d'identité aux morceaux.

L'ensemble manque cependant totalement d'ambition musicale. Voix gueulée sur riffs nuls. On peut composer n'importe quoi du moment qu'il y a le "son". Comment le Metal peut-il passer de IRON MAIDEN ou METALLICA grande époque à "...as The Future Repeats Today" ou "Clayman" ?

J'étais parti pour un 3, mais finalement non.

Le 26 Avril 2022 par SWISSIDOL

Suite logique du premier album ; même style léger formaté pour les kids américains avec ses tubes potentiels ("Sleeping With You"), ses ballades kitsch ("When I Look Into Your Eyes"), son titre un peu speed ("Mama Didn't Raise No Fool")... Pas une once d'originalité mais une bonne dose d'insouciance. 2,5/5

Le 26 Avril 2022 par SWISSIDOL

Il y a un paquet d'années, j'avais une correspondante américaine (coucou Kim !). Elle m'a fait connaitre, entre autres, WARRANT ainsi que le single "Don't Treat Me Bad", de FIREHOUSE, que je trouve encore fabuleux. Ah ! Si tout l'album avait pu être du même tonneau... Mais tel n'est pas le cas. Certes, "All She Wrote" est top, la ballade "Love Of A Lifetime" sympa quoique bateau mais l'ensemble sonne bien ado et tout n'est pas génial ("Lover's Lane"). En somme, un début sympathique mais le groupe fera bien mieux ensuite.