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2022 Ash In Realms Of Stone Icons

TÓMARÚM - Ash In Realms Of Stone Icons (2022)
Par ANIMA le 6 Juin 2022          Consultée 2243 fois

TÓMARÚM est un groupe qui a surgit d’un peu nulle part et qui m’a pourtant foutu une hype monstrueuse. Je suis tombée sur une chronique de "Ash In Realms Of Stone Icons" deux jours avant sa sortie sur Angry Metal Guy (si vous lisez l’anglais, allez y perdre du temps, c’est un excellent webzine) et je suis allé écouter un des singles disponibles. Ça m’a retourné la gueule. Genre vraiment, imaginez un personnage de cartoon qui prend lentement mais sûrement une expression d’extase absolue avec ses pupilles qui se dilatent de manière bien trop exagérée et vous avez ma trogne. Parce que nondidju que "Condemned To A Life Of Grief" est absolument dantesque ! Et que dire de l’album ? Et bien c’est aussi une bien belle œuvre.

Le duo d’Atlanta propose un Black Metal Atmosphérique et Progressif qui se sentirait à l’étroit sous cette étiquette. Car si la base de Black Atmosphérique de haute volée est bien présente à tout moment, TÓMARÚM ne s’empêche absolument pas d’aller faire des sorties du côté du Death Metal Progressif. Le tout donne un cocktail absolument stellaire qui ne s’arrête jamais sur l’heure que dure l’album. Alors oui, je vais évacuer le seul défaut de cet album tout de suite : une heure, c’est long et certains riffs auraient clairement pu tourner moins longtemps, surtout sur les deux morceaux de fin qui montrent un léger essoufflement par rapport au reste, mais ça reste au final assez minime et c’est un défaut qui s’efface pour peu qu’on soit plongé dans l’album et il m’a fallu quelque écoutes avant de vraiment le remarquer. Hormis ça, "Ash In Realms Of Stone Icons" est passionnant.

L’album s’ouvre sur "Introspection I", aux premiers abords une introduction douce aux sons de guitares clairs mais qui mute en un solo mélodique du plus bel effet qui transitionne à son apogée vers "Condemned To A Life Of Grief". Et là, la machine, lancée directement à pleine vitesse, ne va pas s’arrêter pendant les dix-huit minutes que durent "Condemned To A Life Of Grief" et "In This Empty Space". De ce Black Metal Atmosphérique au son massif surgit un chant habité, des solos de guitare très mélodiques viennent ajouter un souffle épique aux morceaux (on a même droit à un solo de basse sur "In This Empty Space"), quelques notes lointaines de piano résonnent. Vraiment, ces deux morceaux sont parfait et je ressens un souffle qui m’emporte ailleurs, similaire à celui que j’ai ressenti sur le dernier album de MARE COGNITUM pour prendre en exemple un album récent. "Introspection II" nous offre une bonne respiration en offrant une chouette interlude acoustique avec piano et violon en accompagnement avant de partir sur la suite de l’album.

Et que dire ? "Where No Warmth Is Found" est bien plus aéré comme composition et laisse plus ressortir les influences Death Prog, notamment dans le jeu de basse, avant de laisser poindre quelques instants tirant vers le Black Dépressif et même un peu de chant clair. Je ne vais par contre pas m’étaler sur "As Black Forms From Grey" et "Awake Into Eternal Slumber" qui reprennent tout ce qu’on a déjà entendu pour les réarranger à leur sauce. Et même si j’y trouve une légère baisse de régime, l’exécution reste extraordinaire et je me demande si en inversant ces deux titres avec "Condemned to a Life of Grief" et "In This Empty Space" je n’aurais pas tenu un discours similaire. Quoiqu’il en soit, les deux morceaux restent impressionnants et proposent une écriture d’une qualité de très haut niveau.

Avec ce premier album, TÓMARÚM propose un Black Atmosphérique varié allant piocher dans le Death Progressif pour proposer une musique à l’identité assez unique qui me passionne toujours autant après avoir passé la barre de la dizaine d’écoutes, et si sa longueur m’est quelque peu rebutante par instants, me laisser happer par ce "Ash in Realms Of Stone Icons" est une des meilleurs expérience musicale que j’ai pu vivre en cette année 2022.

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- Kyle Wallburn (guitare, chant)
- Brandon Iacovella (guitare, chant, contrebasse)
- - (session)
- Arran Mcsporran (basse fretless)
- Spencer Moore (batterie)
- Aaron Baumoel (piano)
- Marissa Godinez (chant sur5)
- Matt Warner (guitare sur 7)


1. Introspection I
2. Condemned To A Life Of Grief
3. In This Empty Space
4. Introspection Ii
5. Where No Warmth Is Found
6. As Black Forms From Grey
7. Awake Into Eternal Slumber



             



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