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DREAM THEATER - Awake (1994)
Par BIONIC2802 le 1er Février 2012          Consultée 16565 fois

Nettement plus indigeste qu'"Images & Words" (1992), il ne faudrait pourtant pas lâcher la proie... pour autant que vous persévériez dans la progression de ce Théâtre de Rêves !

Oui, il est plus sombre, plus agressif et plus technico-technique que le reste de leur discographie ; cependant, l'aspect mélodique est bien présent. Le côté lourd rend les "chansons à tiroirs multiples" froides, presque impersonnelles SAUF en ce qui concerne les deux extrémités de l'album que sont "6:00" et "Space Dye Vest" - et, pour être complet, son milieu avec "Lie" - écrites toutes deux par le claviériste en partance, Kevin Moore. C'est noir, triste et, surtout pour la dernière - qui clôture donc l'opus - c'est d'une beauté indéfinissable... Comment dire, c'est peut-être un des titres de DT les plus forts que je connaisse.

Mais revenons à l'aspect technique. Prenons la trilogie de "A Mind Beside Itself". Le début, "Erotomania" est l'instrumentale la plus progressive qui soit, avec un niveau de maîtrise au-delà de la norme. Les fans sont aux anges, moi, je ne l'apprécie que pour la seconde partie (dès 3'05") qui calme le jeu et qui fait du bien aux neurones ! S'ensuit le corpulent "Voices". Entraînant, pesant et l'agressivité d'un break, notamment dans la voix, apporte une nouvelle dimension à sa palette sonore ; c'est un rendu qui en impose à chaque écoute, en ce qui me concerne. Ensuite, une émotion plus en douceur remettra à flot ce morceau qui aurait pu être bancal sans ce second aspect. Enfin, la ballade acoustique sera accueillie comme une délivrance dans tout cet apanage de riffs plus complexes les uns des autres. "The Silent Man" en est presque simple, facile d'accès, agréable pour le plus grand nombre. Une fraîcheur qui nous préparera à la suite...

Débauche de rythmes, de plans complexes et variés, et ce sont de nombreuses écoutes qui vous permettrons d'adhérer à cet album. "Awake" est la vitrine la plus fournie des musiciens américains de DREAM THEATER. Je ne dis pas qu'il faut le mériter mais il faut bien avouer qu'à la première écoute, vous en resterez abasourdi : soit vous rejetterez tout en bloc soit vous demanderez une tisane, une madeleine à tremper, bien calé entre deux gros coussins et, seulement après, de mettre "replay" !

La démonstration n'est plus à faire mais est à apprécier selon nos affinités. Dans l'impossibilité de plaire à tous, il y a un consensus (de fans OU autres) pour dire que "Awake" est ultra-technique, sorte de fourre-tout émotionnel et qui a confirmé le statut de grand groupe - catégorie Prog - pour DT.

Celle qui me gratouille le plus ? "Lifting Shadows Off A dream". Plus accessible, certes mais avec une montée dans le refrain (qui est plutôt un break, non ? Bah, on s'en fout) qui libère à nouveau l'auditeur vers quelque chose d'optimiste. Et dans la noirceur "obscure & sombre"(*) de cet album, ce p'tit rayon de soleil musical permet une bouffée d'air avant les 11 minutes qui s'ensuivent et qui redeviennent noires...mais en plus "bluesy", trouve-je.

Bref, en guise de conclusion, cet album est une sorte de "montagne russe" des multiples sentiments qu'un être humain puisse ressentir. Énormément de changements dans des structures compliquées et difficile d'accès pour les 3/4 des titres. C'est donc à force d'écoutes que vous découvrirez les nombreuses astuces, idées, mélodies, atmosphères, etc... de ce monument technico-technique ET mélodique dans la catégorie du Progressif !


(*) : en hommage au clip pastiche d'"Isabelle à les Yeux Bleus" des Inconnus... désolé, je n'ai pas pu m'empêcher !

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   (3 chroniques)



- James Labrie (chant)
- John Petrucci (guitare)
- Mike Portnoy (batterie)
- John Myung (basse)
- Kevin Moore (claviers)


1. 6:00
2. Caught In A Web
3. Innocence Faded
4. Erotomania
5. Voices
6. The Silent Man
7. The Mirror
8. Lie
9. Lifting Shadows Off A Dream
10. Scarred
11. Space-dye Vest



             



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