Single sorti dans la foulée (?!) de l’essentiel « Metropolis Part 2 : Scenes Of A Memory », « Through Her Eyes » ne respecte pas vraiment les critères habituels du single… et pour cause, il dure quarante minutes !

On y trouve bien entendu la jolie ballade qui donne son patronyme à cet objet sympathique, le groupe s’étant fendu pour l’occasion de deux versions dudit morceau : un mix alternatif à celui de l’album, cette touchante ballade gagnant encore en émotion avec l'ajout d'un saxophone qui troue le coeur ; une version « Radio Edit » qui ne fait, logiquement, pas avancer les choses.

Pour compléter l’objet, DREAM THEATER nous propose deux lives : une version de « Home » quasi calquée sur l’originale (quatorze minutes également présentes sur l’album dont est tiré « Through Her Eyes »). Très bon morceau au demeurant, mais qui souffre ici du chant un peu limite parfois de James Labrie… une remarque qui prévaut également pour l’autre live qui, lui, fait tout l’intérêt du disque, puisqu’il s’agit d’un medley de cinq titres des deux premiers disques du groupe : « Pull Me Under » et « Under A Glass Moon » pour le fabuleux « Images And Words », suivi de « A Fortune in Lies » et « Only A Matter Of Time » de « When Dream And Day Unite », précédant la conclusion sur « Take The Time » du premier album suscité. Seize minutes qui raviront les fans, à n’en pas douter !

Pour résumer, voici un single plaisant mais pas indispensable, sauf aux fans. L’idée était intéressante, mais on aurait franchement préféré avoir de vrais inédits, même si la nouvelle version de "Through Her Eyes" est vraiment superbe !