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PROGRESSIVE POWER METAL  |  STUDIO

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SECRET SPHERE - A Time Never Come (2001)
Par JEFF KANJI le 27 Mai 2015          Consultée 6132 fois

Un album qu'il est beau et mystérieux.
Quasi parfait, le deuxième opus des Italiens de SECRET SPHERE n'est pas moins qu'un coup de maître. Sorti en plein boom du Speed mais à un moment où les plus grands ont déjà sorti leur tête de prouve ("Symphony Of Enchanted Lands", "Nightfall In Middle-Earth", "Theater Of Salvation", "Power Plant", "Ecliptica"...), ce disque est passé inaperçu. Mais les heureux connaisseurs, dont je fais maintenant partie ne peuvent s'empêcher de ranger "A Time Never Come" au même rang.

Desservi par une production un peu brouillonne (il n'y a bien que les claviers et le chant qui n'en souffrent nullement), ce disque montre pourtant un sens de la composition et de l'arrangement hors du commun. En effet, nos Italiens, non contents de jouer la carte du Metal Symphonique à tendance Speed, exercice on ne peut plus casse-gueule à une époque où RHAPSODY et NIGHTWISH règnent en maîtres, se payent le luxe de sortir ce qui est pour moi une référence du genre.

Le groupe mené par Aldo Lonobile peut se targuer d'une personnalité qui imprègne chacune des douze pistes de l'œuvre donnant une unité à ce concept (mais passons, le thème de voyage dans le temps n'étant pas très passionnant et pas assez poussé pour apporter une réelle plus-value) et une homogénéité que le groupe compense par la multitude de ses idées.

À commencer par le batteur, souvent confiné à un rôle réducteur de métronome à double grosse caisse, qui est ma foi très volubile, multipliant les nuances et les changements de battements et de tempi, même si la production du disque, comme dit précédemment, ne le met pas bien en évidence. Les guitares fusent de ritournelles acoustiques, soli et rythmiques enlevées, énergiques et surtout dynamiques ! Les riffs émaillant "Under The Flag Of Mary Read" ou "Oblivion" sont de haute voltige et devisent en un équilibre sidérant avec les claviers d'Antonio Agate qui sont loin de faire de la figuration. Ils prennent même un rôle prépondérant sur pas mal de passages, notamment sur "The Brave", avec ses sons très variés (cordes, harpe, piano), "Legend" et son piano envoûtant, ou la majesté des orgues de "Oblivion".

Si la linéarité est l'ennemi de ce genre de disque, elle est bannie ici. Le groupe ne serait rien sans un bon vocaliste et là on peut dire que nous avons de la chance car Ramon Messina sait y faire. Sa voix est naturellement haut perchée mais toujours placée et utilisée de façon très mélodique sur des lignes de chant aux petits accents FM loin d'être désagréables, bien au contraire, même s'il ne nous épargne pas quelques couinements typiquement transalpins, il essaie même à certains moments de donner dans un registre plus agressif (avec un peu moins de réussite cependant) comme sur "Legend" ou "The Brave". Même la ballade de rigueur est une réussite ; SECRET SPHERE, bien qu'étant parfois délicieusement kitsch, excelle dans cet exercice et ne sombre pas pour autant dans la facilité comme en témoigne ce "Lady Of Silence" dantesque où Ramon se surpasse en émotion, le tout tenu par un très simple mais limpide thème de piano. On alterne entre passages lourds appuyés par les guitares sept-cordes et les rythmes à base de double (croche et grosse caisse) plus typiques mais toujours avec cette couleur singulière et ces multiples thèmes mélodiques développés au clavier, et que dire de ce pont d'inspiration latino sur le solo de guitare…

En résumé donc, un disque débordant de générosité, de musicalité et d'idées, à l'image d'un ANGRA (en moins technique) qui satisfera les oreilles des plus exigeants qui pensaient avoir fait le tour du Spimélo. "A Time Never Come" transpire l'énergie et la jeunesse, ce qui le conduit parfois aux frontières du kitsch, à la limite de la maladresse. Mais ce sont justement toutes ces petites imperfections qui lui donnent autant de charme.

Un des dix meilleurs disques du genre.

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   JEFF KANJI

 
   NICO

 
   (2 chroniques)



- Roberto Messina (chant)
- Aldo Lonobile (guitare)
- Antonio Agate (claviers)
- Andrea Buratto (basse)
- Paco Gianotti (guitare)
- Luca Cartasegna (batterie)


1. Gate Of Wisdom
2. Legend
3. Under The Flag Of Mary Read
4. The Brave
5. Emotions
6. Oblivion
7. Lady Of Silence
8. The Mystery Of Love
9. Paganini's Nightmare (theme From Caprice#5)
10. Hamelin
11. Ascension
12. Dr. Faustus



             



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