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POWERWOLF - The Sacrament Of Sin (2018)
Par JEFF KANJI le 15 Janvier 2019          Consultée 6576 fois

Il était temps pour les loups-garous allemands de boucler le cycle infernal de trois albums certes efficaces et contenant leur lot d'hymnes mais se reposant quasi intégralement sur la formule gagnante trouvée sur "Bible Of The Beast". "The Metal Mass – Live" faisait ainsi figure de best of parfait pour entrer dans l'univers triomphant de POWERWOLF. Mais l'assurance de trouver chez eux un certain type de son a un revers inévitable ; on en perd franchement l'intérêt à long terme, surtout avec la masse d'albums de formations concurrentes ou parfois plus modestes, mais qui s'arrachent vraiment les tripes pour délivrer des œuvres au moins aussi travaillées.

Travaillé. C'est exactement le terme que j'emploierai pour désigner ce septième album de POWERWOLF. Premier désintéressé par la musique du groupe depuis déjà "Blessed & Possessed", je ne me suis pas précipité sur "The Sacrament Of Sin" à sa sortie, et le single proposé m'avait seulement renvoyé l'image d'un groupe cherchant à alléger sa formule, mais semblant surtout un peu émoussé. D'ailleurs comme Gegers devait initialement s'occuper de vous parler de cet album, je l'ai distraitement écouté une fois sans y revenir.

Et ce fut une très grosse erreur dont je pense ne pas être le seul à m'être rendu coupable, car "The Sacrament Of Sin" est vraiment très bon. Sans doute ce que le groupe a sorti de plus abouti depuis "Blood Of The Saints". En prenant le temps de l'écouter, j'y ai décelé des compositions moins bourrines, beaucoup plus subtiles dans leur écriture et dans leur interprétation, le travail des frères Greywolf étant particulièrement abouti (écoutez les soli du mid-tempo magistral qu'est "Where The Wild Wolves Have Gone"). L'autre qui s'éclate c'est Falk Maria Schlegel, qui a troqué ses orgues d'église, devenus caractéristiques mais un peu trop caricaturaux, pour des sonorités plus variées, voire orchestrales par moments. Et on pouvait compter sur le talent de Jens Bogren pour mettre en son tout ce petit monde.

Attila Dorn démontre une nouvelle fois ses capacités vocales ("Nightside Of Siberia"), imprimant une qualité d'interprétation là aussi plus nuancée et profonde. "The Sacrament Of Sin" laisse apparaître des influences beaucoup plus variées, certains titres affichant même un bagage eighties clair ("Killers With The Cross"). Et puis, loin de la machine mécanique, le Heavy de POWERWOLF est parfois groovy, et l'hymne immédiat "Fire & Forgive" qui ouvre l'album donne le ton direct, sans singer un "Sanctified With Dynamite" ou un "Amen & Attack").

De même, le côté burlesque un peu lourd fait un net recul, même si bien sûr le groupe ne se prive pas de quelques boutades ("Demons Are Girl's Best Friend"), et on apprécie sa musique avec tout le sérieux qu'elle mérite. On ne pourra pas en vouloir au groupe, qui sans aucun doute n'en fait pas plus cas qu'auparavant (du moins en apparence), mais a compris aussi que stagner c'était reculer. Le quintette a ainsi sorti un album plus ambitieux, et c'est évidemment un pari gagnant, car sa personnalité forte ne l'a pas mené au sommet de la hiérarchie du Power sans raison.

Une démonstration supplémentaire du succès du groupe et de sa vista commerciale ? Ce disque de reprises bonus, qui pour faire écho au "Metallum Nostrum" (qui sort indépendamment en ce mois de janvier pour ceux qui ne possédaient pas l'édition limitée de "Blessed & Possessed"), voit dix de ses titres repris par des pointures du Metal parmi lesquels on retrouvera ELUVEITIE, EPICA, AMARANTHE, KADAVAR ou encore BATTLE BEAST.

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   JEFF KANJI

 
   METAL

 
   (2 chroniques)



- Attila Dorn (chant)
- Matthew Greywolf (guitare)
- Charles Greywolf (guitare)
- Falk Maria Schlegel (orgue, claviers)
- Roel Van Helden (batterie)
- -
- Dianne Van Giersbergen (chant additionnel)
- John Jaycee Cuijpers (chant additionnel)
- Jacobus Van Bakel (chant additionnel)


1. Fire & Forgive
2. Demons Are Girl's Best Friend
3. Killers With The Cross
4. Incense And Iron
5. Where The Wild Wolves Have Gone
6. Stossgebet
7. Nightside Of Siberia
8. The Sacrament Of Sin
9. Venom Of Venus
10. Nighttime Rebel
11. Fist By Fist (sacralize Or Strike)



             



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