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SECRET SPHERE - Portrait Of A Dying Heart (2012)
Par JEFF KANJI le 4 Septembre 2013          Consultée 4017 fois

Bast : « Qu’elle arrive tard cette chronique du dernier SECRET SPHERE !
- Je sais bien Boss, je vous présente mes plus plates et composerai pour vous l’adaptation Hollywood Metal des derniers SABATON.
- Plus sérieusement, qu’est-ce que t’as glandé mon Jeff ?
- Ben voyez-vous, je viens de me fader la lecture du concept de ce nouvel opus des Transalpins, écrit en police 4 sur les onze dernières pages du livret, histoire de pouvoir juger la musique en rapport avec le sens des textes.
- Ah ouais… quand même… Cela dit, je savais que les Italiens n’avaient pas leur pareil niveau exubérance, je t’avais prévenu !
- Ah oui mais là onze pages pour nous raconter l’histoire d’une pauvre fille (non mais X., ça c’est du nom de perso, c’est aussi le titre de la seconde plage du cd, un bon morceau de Speed Sympho efficace et bien à l’image de ce que produit SECRET SPHERE depuis "Sweet Blood Theory") qui s’invente une vie la nuit et n’en peut plus parce qu’elle a vu un mec lui jouant trois notes de basse dans un obscur troquet faut pas charrier non plus.
- Tu m’as l’air bien sur les nerfs mon petit…

- (coupant la parole) Tu m’étonnes ! SECRET SPHERE je les aime ! Ils resteront pour moi ceux qui en 2001 ont pondu un chef d’œuvre - "A Time Never Come"- et sans vraiment démériter par la suite ont constamment proposé des idées saugrenues (la tentative pas complètement ratée de "Scent Of Human Desire" de donner dans le Hard FM ou encore l’inécoutable "Archetype"), donc quasi un étron sur deux. Vu l’énorme déception ressentie à l’écoute de "Archetype" (que je n’ai jamais pu écouter d’une traite), je m’attendais à un sursaut créatif de la part d’Aldo Lonobile, même si le départ de Ramon Messina, couineur aussi insupportable qu’attachant, m’a déçu.
- Ah oui, c’est la spécialité des Italiens. Le jeu des chaises musicales… surtout au poste de chanteur d’ailleurs.

- Vous ne croyez pas si bien dire. La seule fois que j’ai vu SECRET SPHERE en live, Ramon n’était déjà pas là (malade) et c’est Alessandro Conti (TRICK OR TREAT), parti depuis rejoindre RHAPSODY, qui avait assuré les vocaux. Comme c’est la merde chez RHAPSO, Fabio Lione reprend du bon temps avec VISION DIVINE, et son remplaçant rejoint aujourd’hui SECRET SPHERE. Oui si vous avez bien suivi, l’heureux élu est Michele Luppi.
- Ah oui, sacré gaillard celui-là. Un vocaliste de grand talent qui mériterait davantage de reconnaissance.
- Faut bien reconnaître, ça chante grave. Le bougre possède une voix puissante, très lisse et d’une technicité exemplaire. On pourrait s’y méprendre tant le mimétisme avec Tony Kakko (celui d’après "Unia") sur les compos de SECRET SPHERE est parfois poussé. Pas de volonté de la part de ce bon Michele je pense, juste un constat, sans doute une technique de chant similaire.
- Ce n’est pas pour me déplaire moi.

- Ah mais moi non plus. "Wish & Steadiness" ou encore "Lie To Me" (un des meilleurs morceaux, du niveau d'un "Lady Of Silence") sont de jolies pièces bien troussées à défaut d’être surprenantes mais l’identité du groupe s’en trouve grandement changée. Je ne sais s’il y a un lien, mais le départ de Ramon coïncide avec le moment où SECRET SPHERE semble enfin assumer son penchant pour le Prog.
- SECRET SPHERE ??? Prog ???
- Bah un peu oui. On n’est pas chez DREAM THEATER certes (faut toujours comparer à ce groupe qui a exagéré tous les codes du style pour mieux justifier mon propos) mais SECRET SPHERE a toujours proposé des morceaux plutôt alambiqués aux structures souvent surprenantes. Ici ils ont carrément assumé le truc jusqu’à démarrer "Portrait Of A Dying Heart" par un instrumental éponyme de six minutes ! C’est assez désarçonnant mais je reconnais que le groupe s’en sort plutôt bien. On appréciera la production clinquante que peut désormais s’offrir notre bande de joyeux drilles, puissante et claire, permettant d’apprécier autant les arabesques d’Aldo Lonobile que les parties de clavier, très à propos et mises en son avec goût (c’est Antonio Agate, l’ancien claviériste du groupe qui a supervisé l’ensemble des enregistrements claviers et qui s’est chargé d’une bonne partie du travail d’orchestration : gage de qualité évident).
- Si le morceau est bon, je ne vois pas le problème moi…
- Il est osé et je dois dire un peu risqué d’avoir entamé l’album de cette manière. Sans doute que SECRET SPHERE souhaitait fournir une forme d’ouverture à son concept album. Mais je reste mitigé, et heureux d’enfin écouter un morceau chanté – "X" - qui se fait désirer avec sa longue et aguicheuse introduction tout en puissance. Et c’est là que je révèlerai le gros point faible de l’album : les morceaux sont accrocheurs, bien écrits mais il manque quelque chose : sans doute une étincelle de génie qui permettrait à l’album de prendre son envol. Il pâtit aussi du fait que l’époque dorée du Speed Sympho commence à dater un peu et que cet album aurait dû sortir en lieu et place de "Scent Of Human Desire", alors que le groupe était chez Nuclear Blast. Il aurait peut-être permis au groupe de se retrouver en access prime-time comme FREEDOM CALL ou BRAINSTORM y sont parvenus au début des années 2000.

- En somme, t’es quand même en train de me dire que l’album est bon en fait ?
- (soupirant) ben, oui quelque part… Je pense que vous lui mettriez 3 voire 3,5 sans sourciller. L’album est homogène. Pas de morceau pourri… mais que tout cela sonne déjà entendu. Pas que SECRET SPHERE nous fasse du sous-quelque chose mais sans proposer d’autre gros atout que son chanteur, qui, s’il est certes excellent, semble tout à fait interchangeable, on n'est absolument pas surpris par ce que l'on écoute. J’en viendrais presque à regretter Ramon qui, s’il couinait parfois un peu trop dans les aigus, contribuait à donner de la personnalité à la mixture des Italiens. Mais à défaut d'être surpris, je passe un bon moment quand viennent "Wish & Steadiness", "Lie To Me" ou "Eternity".
- Je crois qu’il va falloir que je me fasse mon propre avis mon petit, tu sembles avoir perdu tes illusions sur ce groupe jadis ultra prometteur.
- Il doit y avoir de ça. Je n’avais jamais considéré SECRET SPHERE comme un groupe errant au fond de la deuxième division du Spimélo. Mais là, très honnêtement, quitte à écouter du Power Prog italien, jetez-vous plutôt sur le dernier DGM qui est lui excellent de bout en bout ».

Un 2/5 raisonnable (même si mon cœur crie au 3).

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   JEFF KANJI

 
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- Michele Luppi (chant)
- Aldo Lonobile (guitare lead & rythmique, acoustique)
- Andrea Burrato (basse)
- Marco Pastorino (guitare rythmique)
- Gabriele Ciaccia (claviers, piano)
- Federico Pennazzato (batterie)


1. Portrait Of A Dying Heart (instrumental)
2. X
3. Wish & Steadiness
4. Union
5. The Fall
6. Healing
7. Lie To Me
8. Secrets Fear
9. The Rising Of Love
10. Eternity



             



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