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SECRET SPHERE - Scent Of Human Desire (2003)
Par BAST le 17 Février 2011          Consultée 7446 fois

Sur "Scent Of Human Desire", SECRET SPHERE se plie en deux. Les pieds encore plantés dans ce Power Symphonique qui le fit connaître grâce au remarquable "Mystress Of The Shadowlight" (malgré une pochette à peine plus élégante qu’un roquefort entamé), la formation transalpine tend la main vers un Heavy Metal modernisé d’inspiration US. C’est vrai que le second essai de SECRET SPHERE avait constitué une indication sur ses errances stylistiques. Avec l’adjonction de plans progressifs et même si "A Time Nevercome" exposait de réelles qualités, on sentait déjà le groupe mené par Roberto Messina indécis sur le style à adopter.

"Scent Of Human Desire" me met en indélicatesse. Ce n’est pas nécessairement le virage opéré qui en est la cause. C’est vrai que le chroniqueur (au service de vos achats) n’a pas apprécié surprendre une formation adroite dans un genre qu’il affectionne particulièrement s’éparpiller et s’essayer à des endroits vierges pour elles en précédents. Mais ce n’est pas la cause, car le chroniqueur, qui choisit aujourd’hui de s’évoquer à la troisième personne, sait aussi dire du bien de ce qui n’est pas symphonique, de ce qui ne présente pas de chœurs à tous les étages, de ce qui ne conte pas des épopées hardies ou de ce qui ne transforme pas la moindre ligne de chant en hymne à serrer le cœur des plus braves.
On peut procéder correctement tant en s’astreignant à une économie d’effets, je ne remets pas cette évidence en question. Mais il existe des groupes qui, privés de leurs attributs sonores et de leurs ficelles, flanchent comme la marionnette dont le manipulateur aurait lâché une autre sorte de ficelles.

Sur son troisième album, le groupe italien réduit les orchestrations livrées par un clavier typiquement italien (très en vogue à la fin des années 90), étouffe les chœurs fédérateurs, met du piment sur ses lignes de chant d’habitudes aérées, renforce l’aspect Heavy avec des guitares auxquelles on a exigé qu’elles prennent l’ascendant (l’intro de "Still Here", le pont de "1000 Eyes Show") et favorise les titres directs. Il reste encore du SECRET SPHERE d’antan. On le retrouve sur les intros symphoniques ou sur quelques refrains fédérateurs ("1000 Eyes Show")
Qu’est-ce qui empêche d’apprécier ce Heavy somme toute mélodique ? Peut-être le chant de Roberto Messina, bien moins à son aise quand il s’agit de serrer les poings et crier sa rage. Ecoutez "Rain" sur lequel le vocaliste alterne coups de sang et douceur et tirez une conclusion similaire à la mienne sur le registre qui lui convient le mieux. Il règne sur ce titre une gentille mélancolie, pas forcément désagréable, mais les coups de sang me laissent sceptique. "Still Here" tire le même constat. A la suite d’un riff saisissant nous est balancé un Heavy énervé mal fagoté.
Au contraire, "1000 Eyes Show", parce qu’il a su trouver un juste équilibre entre une rythmique percutante et une mélodicité variée, s’impose comme un bon titre, montrant que les Italiens, finalement, avaient toutes les cartes en main pour produire un album à la dureté renforcée sans sacrifier l’essence même du groupe, son sens de l’épopée et sa faculté à fédérer.
Les trois premiers titres de "Scent Of Human Desire" sont assez symptomatiques des difficultés rencontrées par SECRET SPHERE. Ainsi l’album oscille-t-il entre titres corrects et ratages péremptoires. "More Than Simple Emotions", sorte de Power ballade avec un piano intarissable fait par exemple son effet, tout comme "Surrounding" (malgré des chœurs façon comédie musicale ratés), grâce à un bon travail de la guitare, un refrain accrocheur et un joli pont symphonique. En revanche, "Virgin Street" propose un refrain insupportable, à deux voix, et "Scent Of A Woman" se montre trop décousu pour en suivre le (un ?) fil.

En 2003, le résultat livré par les Italiens a des allures de fourre-tout hésitant. SECRET SPHERE a probablement trop forcé sa nature, réprimant son côté enfantin et optimiste au profit d’un durcissement qui ne lui convient pas toujours. Ce troisième album dispose tout de même de quelques réussites, mais aucun titre fort n’est à noter. Quand le meilleur titre de l’album, "Surrounding" n’est pas plus enthousiasmant que ça, n’est-ce pas la preuve que SECRET SPHERE est passé à côté de son sujet ?

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Par THE MARGINAL



Par BAST




 
   BAST

 
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   SECRET SFRED

 
   (3 chroniques)



- Roberto "ramon" Messina (chant)
- Aldo Lonobile (guitare)
- Antonio Agate (claviers)
- Andrea Buratto (basse)
- Paco Gianotti (guitare)
- Luca Cartasegna (batterie)


1. Rain
2. Still Here
3. 1000 Eyes' Show
4. More Than Simple Emotions
5. Surrounding
6. Desire
7. Virgin Street
8. Runaway Train
9. Scent Of A Woman
10. Life Part I - Walking Through The Dawn
11. Life Part Ii - Daylight



             



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