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POWER METAL  |  LIVE

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EDGUY - Burning Down The Opera (2003)
Par POULPI le 1er Juin 2010          Consultée 6241 fois

Avec l’excellent "Rock In Rio", IRON MAIDEN avait popularisé le live dont vous êtes le héros : concert ou l’on entend au moins autant le public que le groupe. Et si tous les fans ne chantent pas forcément juste (mon Dieu non), les cris de la masse ajoutent une certaine puissance.

De son côté, en cette glorieuse année, EDGUY est au fait de sa gloire. Il est tout simplement est en train de devenir le groupe de neo heavy n°1 dans les bacs. "Tears Of A Mandrake" remporte un franc succès dans nos contrées, succès par ailleurs amplement mérité. Et pour capitaliser sur cette dynamique, la recette n’est pas nouvelle : rien de tel qu’un bon vieux live des familles.

EDGUY a toujours été un groupe « cool » – comprendre pas prise de tête. C’est dans son caractère, on va dire. Pas de surprise, donc, avec ce live, nous voilà en famille. Tobias jubile, les blagounettes du meilleur goût (erf !) se succèdent, et le public français se voit gratifier d’une reprise du célébrissime thème des gendarmes. Plutôt funky, comme on dit dans le bouchonnois. (Note au passage : le Rhin n’a beau être qu’un filet d’eau, ça fait quand même quelque chose de savoir que ce genre de référence - purement franchouillarde au demeurant - arrive à franchir les frontières).

Bref, on retrouve tout EDGUY dans ce live, à commencer par sa musique, et ses caractéristiques si spécifiques.

EDGUY, c’est d’abord la joie de vivre. On vient de le dire, le groupe est très proche de son public, et lui transmet sans difficulté sa joie de vivre. Joie de vivre que l’on retrouve durant tout le spectacle tant le plaisir des musiciens suinte le long de leurs instruments.

EDGUY, c’est surtout des riffs, du rythme, et un chant tout ce qu’il y a de plus entraînant. La base d’un bon Heavy, qui a su allier avec brio tradition et modernité. Et donc l’essence même d’hymnes aujourd’hui reconnus d’utilité publique tant ils font du bien aux oreilles. On évoquera donc un briant "Tears Of The Mandrake", un "Vain Glory Opera" renouvellé en concert, et l’épique final "Painting On The Wall".

EDGUY, c’est aussi de l’émotion, avec des ballades sirupeuses, tantôt plutôt réussies, tantôt franchement ratées. Sans balancer (c’est pas le genre de la maison…), on mettra quand même dans la première catégorie la sympathique "Inside", et dans la seconde, l’horrible "Land Of The Miracle"… Dans tout les cas, il faudra bien admettre que si la voix de Tobias est tout à fait adaptée au tempo speed des chansons d’EDGUY, elle perd quelque peu sa crédibilité pour peu que le rythme se ramollisse trop. On ne peut pas assurer partout…

EDGUY, c’est enfin "The Pharaoh", morceau tellement exceptionnel qu’il justifie sans nul doute ce petit aparté. Son côté théâtral et épique se trouve on ne plus adapté à la scène (ce qui ne coulait pas forcément de source, à priori), et il parvient malgré sa relative longueur à tenir en haleine l’auditeur. Je ne parle même pas du spectateur, que j’imagine d’ici transit et absorbé par ce mélange de mélodies savoureuses et relevées. Personnellement, des lignes de basse et des chœurs comme ça, j’en redemande.

Reste finalement le solo de batterie, élément déjà inutile à la base, mais en l’occurrence surtout pas bien folichon. Faire des démonstrations techniques, ça passe quand justement la technique suit, ce qui est loin d’être le cas ici. On passera sans regret…

En deux lignes, EDGUY nous sort ici un très bon live, le premier de sa carrière, très fidèle à son image, ce qui tend –malheureusement- à se faire rare.

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   (2 chroniques)



- Tobias Sammet (chant)
- Dirk Sauer (guitare)
- Jens Ludwig (guitare)
- Tobias Exxcel (basse)
- Felix Bohnke (batterie)


1. Welcome To The Opera
2. Fallen Angels
3. Tears Of A Mandrake
4. Babylon
5. Land Of The Miracle
6. Painting On The Wall
7. Wings Of A Dream
8. The Headless Game
9. The Pharaoh

1. Vain Glory Opera
2. Solitary Bunny
3. Save Us Now
4. How Many Miles
5. Inside
6. Avantasia
7. Out Of Control



             



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