Suite à l’enregistrement de "Under Your Skin", Josey Scott quitte finalement le groupe, lui qui était le grand leader derrière la machine SALIVA. Plusieurs personnes annonçaient (logiquement) la fin du groupe, mais c’était mal connaitre la volonté des membres restants de vouloir continuer malgré tout. Si vous suivez les gars depuis le début, vous savez que nos Américains ne sont pas des lâcheurs. La persévérance fait partie intégrante de leur personnalité et fait partie intégrante de leur ADN. S’ils ont connu le succès dès le début avec leur Neo Metal décomplexé, les gars sont vite retournés dans l’ombre par la suite, mais n’ont jamais lâché le morceau pour autant.

Ainsi, à la suite du départ de leur charismatique leader pour des raisons religieuses, les membres de SALIVA se sont retroussés les manches afin de continuer leur petit bonhomme de chemin contre vents et marées. Bobby Amaru, un inconnu, est engagé et les gars vont rapidement dans les studios pour enregistrer une maquette. Treize morceaux sont alors mis en boîte et sortis à la va-vite comme simple mise en bouche pour les amis proches. Mais voilà : l’album, "In It To Win It", se vend comme des petits pains chauds. Rapidement, le huitième album est en rupture de stock et les gars se rendent compte assez rapidement de la qualité des morceaux qu’ils ont composé.

Ils retournent rapidement en studio, non pas pour composer des titres originaux, mais pour retravailler les chansons qui étaient sur "In It To Win It" afin de leur donner une qualité supérieure. Il faut comprendre ici qu’au départ, la galette n’avait aucune prétention sauf celle de divertir un groupe restreint de gens. Dans le but de faire connaître le produit au grand public, SALIVA fait un petit "lifting" à des chansons déjà bien attrayantes.

"Rise Up", neuvième album officiel de SALIVA, regroupe donc les mêmes titres que "In It To Win It", mais avec une production supérieure. Ils ont également enlevé "Animal", "Flesh" et "I.D.N.A.E.". C’est une bonne idée. Car en plus de retirer de l’équation les trois moins bons titres, le trio enlevé fait baisser le temps la durée totale pour un excellent 41 minutes : un temps ni trop long ni trop court. L’expérience est donc excellente et supérieure, car aucun temps mort n’est vraiment présent. La production est explosive et les gars délaissent finalement le Neo Metal pour du Post Grunge.

La suite sera à voir, mais les gars continuent de faire leur petit bonhomme de chemin sans complexe et dans une indifférence somme toute relative. Malgré tout, les albums continuent d’être de qualité.

Morceau préféré : "1000 Eyes".