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- Style : Jonathan Davis , Korn, Limp Bizkit, Linkin Park, Staind, Static-x

SALIVA - Cinco Diablo (2008)
Par METALINGUS le 11 Août 2022          Consultée 505 fois

Voilà, il fallait bien que ça arrive : SALIVA, sympathique groupe de Neo-Metal de seconde zone, flanche pour la toute première fois en six albums en nous offrant la première galette sous la barre des 3 étoiles. Au bout du compte, ce n’est vraiment surprenant. Il est inutile de se prendre la tête puisque nos sympathiques perdants ne donnent aucun signe d’espoir depuis longtemps. Le seul mega-hit du groupe est "Superstar", titre présent sur "The Fast And The Furious". À partir de là, SALIVA n’avait plus grand-chose à proposer au grand public. Et pourtant.

Et pourtant, ils continuaient les gars. Ils persévéraient contre vents et marrés et nous proposaient des albums à grand coup de 3/4 étoiles sans aucun complexe. À chaque fois, je n’attendais rien d’eux et à chaque fois j’étais surpris. C’était bon, bien ficelé, avec une vraie qualité d’écriture dans le pur style de Neo-Metal. Bien sûr, on était loin des ténors nommés LINKIN PARK ou KORN (lors des belles années de ceux-ci), mais tout de même.

Puis, arrive "Cinco Diablo". Une espèce d’aveux d’incapacité du groupe. SALIVA propose toujours un riff simpliste au pas possible, mais pas dégueu pour autant. Le but ? Donner envie de bouger, tout simplement. Il faut avec ça une bonne production en béton armé. Mais voilà, les gars ont de plus en plus de difficulté à naviguer dans un cadre assez simple (sans être simpliste pour autant) et accrocher son auditoire.

Autre point négatif, les paroles qui ne sont pas des plus recherchées écrites par Josey Scott. On propose donc des "Ouhh" et des "AHH" en guise de paroles. Encore là, on se rappelle l’objectif : faire bouger des culs. Lorsqu’il tente de parler d’un sujet plus sérieux (l’adultère), les mots ne sont aucunement subtils. Les guitares sont mises de l’avant par une basse simpliste mais efficace : une formule classique qui a depuis longtemps montré ses avantages.

C’est frustrant car SALIVA, dans sa formule "classique", est un groupe plutôt bon en proposant une musique calibrée et formatée, servant à démontrer un Neo-Metal totalement assumé et décomplexé. Les morceaux sont simples et servent facilement à se défouler lorsque le temps est venu de libérer notre fou. Les gars jouent bien ensemble, et après six albums, sont considérés des vétérans du genre. Ils sont bien décidés à livrer une musique simple et finalement, ça ne prend pas la tête : on ne se fait pas chier en l’écoutant, on n’analyse pas tel ou tel moment musical. Malheureusement, les morceaux se suivent, s’enchainent, et on se demande pourquoi on est déjà rendu au dernier morceau.

SALIVA fléchi le genou pour la toute première fois de leur carrière, mais ce n’est pas grave car aucun représentant du Metal ne s’attendait à moins d’eux. Les gars sont oubliés depuis déjà très longtemps. Seul un vieux con de fan comme moi, poursuivant toujours et encore leur discographie, se soucie encore d’eux. Je suis sûrement le seul, dans le nord de l’Amérique, à avoir versé un semblant de larme à la dixième écoute de "Cinco Diablo" lorsque j’ai fait le constat que SALIVA s’est bel et bien pété la gueule.

Morceau préféré : "So Long".

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- Josey Scott (chant)
- Wayne Swinny (guitare solo)
- Jonathan Montoya (guitare rythmique)
- Dave Novotny (basse)
- Paul Crosby (batterie)


1. Family Reunion
2. My Own Worst Enemy (feat. Brent Smith)
3. Best Of Me
4. How Could You ?
5. Hunt You Down
6. Judgment Day
7. Forever And A Day
8. I'm Coming Back
9. Southern Girls
10. So Long



             



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