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- Style : Jonathan Davis , Korn, Limp Bizkit, Linkin Park, Staind, Static-x

SALIVA - Survival Of The Sickest (2004)
Par METALINGUS le 20 Novembre 2021          Consultée 1011 fois

SALIVA nous revient, régulier comme un train, un peu comme une rencontre annuelle chez le médecin (mais en plus cool quand même). Le groupe a maturité depuis son album éponyme, évoluant vers un terrain de qualité supérieure. Les premiers essais étaient empreints d’égarement, de passages Rap qui me donnait de l’urticaire. C’était sans parler des refrains répétés dignes des derniers albums de la Vierge de Fer.

Heureusement, les gars ont su améliorer leur Neo sans toutefois se débarrasser de certains problèmes qui plombaient l’ambiance. Le premier défaut de nos amis est la longueur de leurs offrandes. Encore une fois, on se retrouve avec 51 minutes de Neo de deuxième zone : c’est trop, point. Des titres de remplissage sont toujours au rendez-vous, cette fois en fin de parcours. Je donne donc à Josey Scott un carton jaune afin de lui rappeler que quantité n’égale pas qualité.

Mais assez parlé des points négatifs. Après tout, "Survival Of The Sickest" est une galette intéressante. J’aime d’ailleurs assez le visuel de la pochette qui rappelle les tatoos de type traditionnel : rien de mieux qu’un crâne et des serpents pour se sentir viril. Certains vont trouver cela cliché, mais je trouve que l’image colle parfaitement au style des gars.

Scott était d’ailleurs plutôt volubile lorsqu’il était question du quatrième album de nos amis américains : cette fois, les gars étaient beaucoup plus disciplinés, plus matures. Loin était le temps où ils pondaient un disque de façon approximative. Ici, tout est plus travaillé. On a qu’à écouter le refrain de "Bait & Switch" pour comprendre que SALIVA a trimé dur sûr la production afin de nous livrer un album de qualité.

Cette fois, seul "No Hard Feelings" connaît un passage avec du Rap. Il est d’ailleurs intéressant de constater que les paroles sont exactement les mêmes que celles sur "No Regrets", mais avec une musicalité et une ligne de chant complètement différente : exercice intéressant et original s’il en est, permettant à l’auditeur de constater comment des éléments différents peuvent transformer totalement l’approche d’une chanson.

Plus que jamais, SALIVA garde et affirme sa thématique "Sexe, Drogues & Rock'N'Roll". Le dernier morceau s’intitule d’ailleurs… "Sex, Drugs & Rock'N'Roll". Comme quoi, rien ne peut être plus clair. Les paroles de Scott permettent tout de même d’être assez nuancé pour ne pas tomber dans la caricature. Comme thématique, on a trouvé cent fois plus original… Mais cent fois pire.

Globalement bien composé, "Survival Of The Sickest" est considéré comme le meilleur album parmi les quatre premières galettes de SALIVA. La production est au poil, la musique de qualité. Bien que nos amis américains trainent toujours avec eux une envie de faire un peu trop de musique et que des coupures auraient pu être faites, on peut dire sans se tromper que cette offrande nous permet de passer un bon moment.

Morceau préféré : "Survival Of The Sickest".

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- Josey Scott (chant)
- Wayne Swinny (guitare solo)
- Chris D'abaldo (guitare rythmique)
- Dave Novotny (basse)
- Paul Crosby (batterie)


1. Rock & Roll Revolution
2. Bait & Switch
3. One Night Only
4. Survival Of The Sickest
5. No Regrets (volume 2)
6. Two Steps Back
7. Open Eyes
8. Fuck All Y'all
9. I Want You
10. Carry On
11. Razor's Edge (feat. Brad Arnold)
12. No Hard Feelings
13. Sex, Drugs & Rock 'n' Roll



             



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