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NEO METAL  |  STUDIO

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KORN - The Serenity Of Suffering (2016)
Par CHAPOUK le 19 Février 2017          Consultée 9710 fois

Oui je sais je suis à la bourre, à la méga-bourre même. Mais bon vous savez ce que c'est les fêtes, la bouffe, l'alcool… Puis il y a eu la Chandeleur aussi et… stop. Je vais arrêter les prétextes bidons censés justifier le retard de cette chronique sinon je vais finir par vous faire juste une lettre d'excuse… Oui je suis en retard et j'assume et je vais même vous dire pourquoi :

Revenons au moment où le single "Insane" est apparu sur YouTube. Cette claque ! Le gros growl juste après le riff d'intro, les effets de guitare typés "Issues", Jonathan Davis fidèle à lui-même. Tiens du KORN à l'ancienne, ça sent plutôt bon ! "Rotting In Vain" vient confirmer cette impression quelques semaines plus tard avec une agressivité qu'on n'avait pas vraiment retrouvée depuis "Take A Look In The Mirror" et des grognements "Twist"-iens qui font bien plaisir !

Alors j'en ai déduit que KORN nous faisait un vrai retour aux sources, pas comme sur "Remember Who You Are". Et en analysant la pochette (on s'occupe comme on peut) on remarque que c'est ce qui est sous-entendu : la peluche et les couleurs pastels comme références à "Issues", l'enfant comme référence à "See You On The Other Side" ou "Untouchables"… Bref le groupe pioche dans les éléments les plus marquants de sa discographie pour les compos de cette galette.

Vient ensuite la sortie de l'album et je cours me le procurer. Sauf que là ça se complique…
Première écoute qui vient confirmer ce que je disais dans le paragraphe précédent : de la violence et de la noirceur tout droit sorties des premiers albums ("The Hating"), des éléments plus Pop et entêtants qui rappellent "SYOTOS" (le refrain de "Take Me", "When You're Not There","Everything Falls Apart") et même des petits bidouillages Electro qui font un clin d'œil au précédent skeud ou, encore une fois à "Untouchables" ("Black Is The Soul","Next In Line", l'intro de "A Different World", le fameux featuring avec le poto Corey qui vient beugler comme un porc sur le refrain de ce morceau défouloir).

Ouais tout est bon, tout va bien dans le meilleur des mondes alors il est où le problème ??

Et ben j'ai fait quelque chose que j'ai jamais fait avec un groupe qui me tient autant à cœur... J'ai écouté une fois l'album, je l'ai trouvé très bon et... Je l'ai soigneusement rangé pour ne plus y retoucher jusqu'à début Janvier. D'habitude c'était plutôt écoutes en boucle jusqu'à écœurement mais là non. Et tout le problème est là !

Ça a pris pas mal de temps mais je me suis donné moi-même quelques coups de pieds au fesses (je suis très souple) pour me replonger dedans et voir ce qui clochait.
Plusieurs heures d'écoute plus tard j'ai enfin compris. Mais fallait fouiller, parce qu'entre tous les éléments cités plus haut qui font direct plaisir à entendre, la performance de Jonathan Davis qui excelle littéralement dans tous les registres (growl, scrogneugneu type "Twist", chant plus mélodieux…) et qui est vraiment habité lorsqu'il chante, un Fieldy au top, un Munky bien impliqué, un Head un peu moins en avant que sur "The Paradigm Shift" mais toujours bien présent, un Ray qui n'a pas à rougir devant un David Silveria, ben fallait vraiment être difficile pour trouver un défaut à cet album !

Et pourtant, il en existe bien un, même deux, en fait.
Le premier se révèle, pour moi, à partir de "Everything Falls Apart" jusqu'à "Please Come For Me". Les compos sont très bien construites et interprétées, elles offrent aux fans exactement ce qu'ils peuvent attendre de KORN actuellement et c'est bien et pas bien à la fois...
La fin du skeud je l'ai certes appréciée mais passé l'effet "news" des pistes j'ai juste entendu du KORN cuvée 2016 sans me sentir transportée par ce que j'entendais. En fait je me suis rendue compte à ce moment-là que les membres de KORN maîtrisent tellement leur style que ça en devient presque machinal. Vous me direz que c'est un problème plutôt récurrent chez pas mal de groupes qui ont de la bouteille et qu'on va pas leur demander de réinventer la roue, mais quand même ça m'a fait chier parce que malgré les thèmes toujours adolescents de leurs paroles les mecs ils ont vieilli... Et le pire c'est que j'ai pris conscience que moi aussi... Je n'ai pas retrouvé la passion que j'avais quand j'écoutais KORN toute môme (ça c'est mon problème vous me direz) et je ne l'ai pas non plus sentie chez la bande à Davis sur cet album, par rapport à ce qu'ils exprimaient sur leurs premières galettes. C'est parfaitement normal d'évoluer mais comme j'ai toujours vu KORN comme le groupe adolescent par excellence, ça fait tout drôle de se dire qu'ils sont plus posés maintenant et que ça se ressent dans ce qui se dégage de leur musique.

Le deuxième défaut (plus mineur quand même) c'est ces deux pistes qui sont placées en tant que bonus alors qu'elles auraient carrément pu remplacer un des titres de la fin de l'album ! "Call Me Too Soon" est un sombre mastodonte (non ce n'est pas une insulte) dont le refrain est vraiment surprenant et "Baby" avec son final monstrueux, et les lignes de chant du refrain bien entêtantes, aurait carrément pu servir de conclusion en apothéose à ce "The Serenity Of Suffering".

Voilà, maintenant vous savez pourquoi j'ai mis trois plombes à sortir cette chronique.
Il a fallu que j'accepte que KORN avait mûri et que notre petit Jon-Jon qui disait si fièrement, lors de la sortie de "The Paradigm Shift" ; "j'aime aller à l’encontre de ce qui est attendu, j’aime faire ce que tu n’es pas supposé faire.", se soit magistralement contredit avec ce skeud.
Mais bon je n'en veux pas à KORN pour autant. Ils nous balancent quand même une came de super qualité pendant presque une heure, avec peut-être moins de passion qu'avant mais avec beaucoup d'inspiration et de maturité. Et objectivement c'est juste un de leurs meilleurs skeuds depuis un bon bout de temps !

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   (2 chroniques)



- Jonathan Davis (chant)
- James 'munky' Shaffer (guitare)
- Brian 'head' Welch (guitare)
- Reginald 'fieldy' Arvizu (basse)
- Ray Luzier (batterie)
- Corey Taylor (chant sur 5)


1. Insane
2. Rotting In Vain
3. Black Is The Soul
4. The Hating
5. A Different World
6. Take Me
7. Everything Falls Apart
8. Die Yet Another Night
9. When You're Not There
10. Next In Line
11. Please Come For Me
12. Baby
13. Calling Me Too Soon



             



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