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1999 Judgement
2001 A Fine Day To Exit
2003 A Natural Disaster
2010 We're Here Because We...
2012 Weather Systems
2014 Distant Satellites
2017 The Optimist
 

- Style : Joy Division, On Thorns I Lay, Crippled Black Phoenix, Khemmis, ArÐ, Berlial, Silentium, Opeth, Paradise Lost, Madrigal, Autumn
- Membre : Head Control System, Antimatter, Cradle Of Filth, Hellfest
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ANATHEMA - Distant Satellites (2014)
Par VOLTHORD le 19 Février 2015          Consultée 6194 fois

Après être monté dans les airs, ANATHEMA dépasse la stratosphère et se propulse loin de la planète Terre. Ayant déjà créé son microclimat sur une petite planète qui ressemblait à un des îlots du petit prince, ANATHEMA a l’air aujourd’hui de se sentir un peu seul dans son univers. Un univers qu’il aura agrandi et peaufiné depuis ces dernières années.

Et le groupe, comme de la position la plus haute qu’il ait pu atteindre, s’accorde un morceau éponyme ("Anathema") tourné comme une grande déclaration d’amour. Oui, les Anglais ne sont plus qu’amour. Un amour grand, un amour léger, un amour sirupeux parfois.
Un amour au prétérit, notons-le bien.

De cette explosion mélodique finale qui ne va pas sans rappeler le "Violence" de "A Natural Disaster", ANATHEMA semble se vaporiser. Il est devenu l’immatériel. Et pour cause, on ressent tout le poids de ses années de voyage, marqué par des victoires étonnantes et des échecs cuisants. Le morceau "Distant Satellites", fort de ses 8 minutes aux touches électroniques discrètes oscille donc entre une beauté évasive et un sentiment de musique d’ascenseur pas dément.

Un univers qui aujourd’hui paraît un peu trop petit. Un peu restreint. Un peu toujours le même.

Chez le chroniqueur de Nightfall, c’est l’aporie. Il cherche plus que deux titres à mettre en avant. Il y voit pourtant assez clair : ayant donné l’impression d’évoluer sur "Distant Satellites", ANATHEMA retombe dans une mollesse qui le caractérisait après le "désastre naturel". "The Lost Song" et ses deux parties essaient d’imiter la cadence de "Untouchables", mais ne parviennent qu’à nous laisser un goût de déjà entendu. Pas qu’on ne se sente pas pris dans la déferlante finale de la seconde partie, bien sûr que non ! Mais il y a comme quelque chose de trop attendu. Ça ne colle plus vraiment.

Et impossible de ne pas faire le même constat que mon camarade de Forces Parallèles : ANATHEMA est désormais sur une seule structure unique, dont il a du mal à se détacher. Des compositions aux mélodies plus faibles en ressortent doublement plus faiblardes. Le moment un peu "différent" étant un "You’re Not Alone" avec tout un phrasé typé Boys Band des 90s et une gratte funky originale mais pas super convaincante. Dommage.

Le duo vocalo-amoureux avec les poings fermés et le regard vers un ciel qui s’embrase, les réponses d’un Vincent Cavannagh un peu poussif et d’une Lee Douglas très juste sur "Ariel" ne font ni chaud ni froid à mon coeur de glace. Les arrangements semblent convenus et on a du mal à rentrer dans une atmosphère pourtant toujours travaillée avec soin.

Et pour avoir vu les frérots et leur bande sur scène, je peux également assurer que les titres qui décollaient le plus et qui étaient les plus impactants n’étaient pas ceux de "Distant Satellites", avec une mention toute spéciale pour un "Take Shelter" Radioheadien (Radio tout court ?) qui est décidément le morceau que tout le monde aura envie de passer, même en plein concert.

J’anticipe déjà pas mal les critiques, et sait bien que mon avis ne fera pas l’unanimité. Qu’aucun avis, en fait, ne pourra plus faire l’unanimité avec la formation anglaise. Et j’invite donc tout le monde à ne prendre ce 2/5 à aucun pied d’aucune lettre de l’alphabet, mon droit au veto de la subjectivité s’exprimant aujourd’hui par une réelle déception. Comme ANATHEMA, je me vaporise et revient à des moutons plus faciles à chroniquer. Je n’arrive pas à aimer "Distant Satellites", je laisse donc cette tâche aux autres.

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   (2 chroniques)



- Vincent Cavanagh (guitare, chant)
- Daniel Cavanagh (chant, claviers, guitare)
- Jamie Cavanagh (basse)
- John Douglas (batterie, percussions)
- Lee Douglas (chant)
- Daniel Cardoso (batterie, claviers)


1. The Lost Song, Part 1
2. The Lost Song, Part 2
3. Dusk (dark Is Descending)
4. Ariel
5. The Lost Song, Part 3
6. Anathema
7. You're Not Alone
8. Firelight
9. Distant Satellites
10. Take Shelter



             



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