1987 : notre chasseur de dragon réunit ses comparses habituels pour préparer le nouvel album studio. Si vous avez suivi les aventures de Ronnie jusqu' ici, vous remarquerez cependant que le guitariste Vivian Campbell s'est fait la malle. Il est remplacé par Craig Goldy, jeune guitariste flamboyant, transfuge de GIUFFRIA.
La fine équipe se met alors au travail et nous sort avec Dream Evil un album qui ne surprendra pas les fans de DIO que nous sommes, puisqu'il possède les ingrédients habituels : puissance, mélodie, lyrisme, sans compter cet organe fabuleux que nous rêvons tous d'avoir (je parlais de la voix bande de vicieux :o).

Cependant, bien qu'il s'agisse d'un bon disque, il est situé un cran en dessous des 3 albums précédents et même si la qualité est au rendez-vous, on sent que le lutin noir commence à avoir du mal à se renouveller et à surprendre en ces temps où d'autres catégories de metal tiennent le haut du pavé (souvenez-vous de la guéguerre glam/thrash ... et je ne parle pas du death qui pointe le bout de son nez). Rien à redire sur la musique : morceaux énergiques et de haute volée ("Night People", "Overlove" et son intro "Rock'n roll :o)), puissance ("Dream Evil", "Naked In The Rain") et émotion (la superbe "All The Fools Sailed Away").

Une seule chose manque à cet album pour égaler les grandioses Holy Diver et The Last In Line : une meilleure concentration en hymnes, même si le superbe "I Could Have Been A Dreamer" et "Sunset Superman", morceau de bravoure entêtant encore joué recemment en concert sont très bon.
Un album qui reste un bon album néanmoins, et qui sera loin de décevoir les fans hardcore.