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BLACK METAL  |  STUDIO

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MAYHEM - Esoteric Warfare (2014)
Par MEFISTO le 13 Juillet 2014          Consultée 7681 fois

J’ai longtemps hésité à chroniquer cet album, mais comme personne ne s’y collait… Je me suis dit qu’au moins un lecteur sur cette putain de planète serait heureux de lire sur la livraison 2014 des auto-proclamés rois du Black norvégien. Ouais, rois de mes fesses… Si MAYHEM arrive à se classer dans mon top 10 du Black made in Norway, il sera chanceux !

On ne peut dire que les ténors du style (lire « made in Norway ») se bousculent aux portes cette année, alors les fans se trouvent un peu blasés. Moi le premier. Sauf qu’est arrivé "Esoteric Warfare" pour me remonter le moral. Et bordel que je n’attendais rien de ces ressuscités aussi tarés qu’une colonie de lobotomes en vacances au bord de la mer. Rien. Et pourtant, j’ai reçu une flopée d’éclats de bois dans la tronche !

Donc, sept ans après "Ordo Ad Chao", à quoi a-t-on droit pour cette réconciliation avec la scène Metal et, surtout, les fans ? Un condensé des albums précédents ? Bah ouais. Vous vous y attendiez, non ? Sauf qu’il y a plus. Pour ma part, j’ai entendu sur "Esoteric Warfare" le souffle de braise qui m’avait tant charmé sur NADER SADEK, qui a des liens artistiques avec MAYHEM et dont le guitariste est un ancien membre du groupe. Je retrouve ce son morbide et sale, cette folie, cette souffrance, ce prélude à l’apocalypse… Des thèmes chers à MAYHEM que l’on retrouve ici dans un enrobage absolument déjanté (comme les membres du groupe d’ailleurs).

Cela ne veut pas dire toutefois que la préparation ne tient pas. Au contraire. Il surgit de ce chaos de petites pépites bien huileuses qui vous déboîteront les certitudes… et les cervicales en passant. On reconnaît bien dans les meilleures réussites du skeud (voir le podium) le groove et la vélocité incendiaires des Norvégiens, qui jouent comme s’il n’y avait bientôt plus de terre pour soutenir leur avancée.

Ces éléments mis ensemble, parfois dans la douleur, créent des compos souvent décousues, surtout en seconde moitié. Les tempi sont variés, les guitares hurlent, la basse vrombit comme une moissonneuse, Hellhammer assure avec complexité derrière les fûts et Attila fait de son mieux pour se coller à cette ambiance de caverne. Oui, NADER SADEK plane encore dans ma tête, tel un jumeau maléfique copieur de fausses légendes engraissées au marketing et aux excès.

Légende de merde ou pas, MAYHEM se donne corps et âme sur ce disque. "Esoteric Warfare" pourra paraître simple aux fans de la première heure, mais il est loin d’être une œuvre ratée. Il est mal équilibré, mais pas raté. J’ose espérer que les non-fans comme moi fonderont dessus comme un aigle envahit de son ombre son dîner.

Bien sûr, il y a quelques longueurs, des prises de risques douteuses ("MILAB", "IV Sec", "Corpse Of Care", "Posthuman", tous issues de la seconde partie plus floue), la production style « soue à cochons » ne plaira pas à tous… Mais la majorité du temps, le skeud réserve des surprises malsaines et des riffs mortels dont il est difficile d’esquiver les morsures. MAYHEM gratte comme un dingue et sa facture est quasi inimitable. Encore une fois, seul NADER SADEK arrive à m’insuffler ces détonations organiques et pétrolifères, ce riffing proche du Death et ces effets d’une noirceur aussi opaque qu’une mine de charbon.

C’est bien de cette atmosphère de fin du monde, de noyau terrestre éclaté, d’Enfer psychologique qu’on se souviendra le plus sur ce "Esoteric Warfare", qui, à la réflexion, porte joliment son nom. « Guerre ésotérique ».

Roi du Black norvégien ? Mes fesses. Capables encore de prendre aux tripes en 2014 ? Si.

Note : 3,5/5.

Podium : (or) "Trinity", (argent) "Watchers", (bronze) "Throne Of Time".

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- Necrobutcher (basse)
- Hellhammer (batterie)
- Attila Csihar (chant)
- Teloch (guitare)


1. Watchers
2. Psywar
3. Trinity
4. Pandaemonium
5. Milab
6. Iv Sec
7. Throne Of Time
8. Corpse Of Care
9. Posthuman
10. Aion Suntalia



             



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