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PROTO BLACK  |  E.P

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MAYHEM - Deathcrush (1987)
Par POSSOPO le 9 Août 2004          Consultée 18289 fois

Caca, Urine, Lamentable, Tupuducul, Epouvantable. De nombreux albums dits cultes peuvent se résumer à ces cinq mots et ne bénéficient de leur statut que par leur caractère historique parfois contestable. Deathcrush, dont la pochette a le mérite de l’inconvenance et jouit d’une réelle esthétique, fait-il partie de ces disques à la médiocrité effroyable et à la saveur excrémentielle donnant tout juste envie de faire pipi dessus (pour ce qui est de faire pipi dessus, j’exagère sûrement un demi chouya mais franchement, trouvez un autre terme commençant par U, Unisexe, Uruguay...bof, Urètre, Urologue, c’est déjà mieux mais on retombe sur le même thème)?

Roulement de tambour, deux stars du porno qui font la roue, extinction des lumières…tout le monde écoute? J’aurais bien voulu écrire oui et non, histoire de rendre la suite de la chronique plus intéressante mais non, je ne dis que oui. Voici donc quelques précisions éclairant cette réponse si catégorique.

Cet opus plutôt chaotique débute par une intro sympathique. Silvester anfang est un petit motif de batterie électronique, qui sans être révolutionnaire, a le mérite de jeter un voile sombre sur l’auditoire qui n’attend qu’une seule chose, se faire happer par une bête sombre et démoniaque. Evidemment, lorsque l’on sait que cette courte pièce n’est pas l’œuvre du groupe mais celle de Conrad Schnitzler, véritable institution au sein de la scène électronique germanique, qui a fourbi ses premières armes dans la caserne TANGERINE DREAM, il est difficile de la poser sur le plateau gauche de la balance de Roberval, le droit étant réservé aux mauvais points.

Parlons justement de ce plateau droit et de son contenu. Commençons par les riffs qui pèsent lourd sur cette balance déséquilibrée. Oscillant entre thrash, hardcore et guano de pigeon (caca, premier mot du premier paragraphe), leur inefficacité est condamnable. L’aiguille penche encore un peu plus dans le mauvais sens lorsque déboule la voix de Maniac, éraillée, brutale, agressive, mais manquant de tous les détails qui pourraient en faire un élément intéressant, la technique vocale, la singularité du timbre, l’originalité du phrasé…La seule crudité essaye vaguement de masquer une médiocrité fatigante, peine perdue.
En milieu de pesée arrive une lamentable reprise de VENOM (vous vous souvenez le L de culte) qui provoque un léger grincement annonciateur de l’effondrement prochain de la bascule au centre de gravité de plus en plus excentré.
(weird) Mannheim permet de rétablir un peu l’équilibre mais je me doute encore que l’artisan de cette sombre mélodie au piano est en fait le monsieur allemand évoqué plus haut. La suite fait malheureusement tomber la balance qui restera à terre, croulant sous l’épouvantable (hop, le E maintenant) fardeau, pure fucking armaggedon étant une ode au bon goût, macédoine ratée de grindcore, de proto-black et de bruit.

La bête a certes le pelage sombre, mais sa robe sent plus l’entre fesse que le soufre (yeah, plus qu’une lettre) et son caractère est plus infernal, voire franchement pénible, que démoniaque
MAYHEM n’est, sur cette démo à l’origine tirée à mille petits exemplaires vinyliques et plus tard rééditée sous forme d’ep, même pas novateur, NAPALM DEATH, BATHORY et d’autres l’ayant précédé dans le domaine de la cacophonie. Ce disque, loin du Black Metal de De Mysteriis Dom Sathanas est musicalement inutile. J’avoue sans honte n’avoir découvert Deathcrush que longtemps après sa sortie et je juge donc l’œuvre uniquement sur des critères actuels, évitant son caractère historique. Erreur ou bon sens, le débat est ouvert, prenez place autour de la table, aiguisez vos arguments, moi je dois vous quitter pour alléger ma vessie (ben la voilà, la référence au U, c’est nul, stupide et n’a pas de lien avec la valeur du disque mais tant pis).

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- Maniac (vocaux)
- Euronymous (guitare)
- Necrobutcher (basse)
- Kjetil Manheim (batterie)
- Messiah (chant sur 4,6)


1. Silvester Anfang
2. Deathcrush
3. Chainsaw Gutsfuck
4. Witching Hour
5. Necrolust
6. (weird) Manheim/pure Fucking Armageddon



             



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