Recherche avancée       Liste groupes



      
PROGRESSIVE POWER METAL  |  STUDIO

Commentaires (1)
Metalhit
Lexique power metal
L' auteur
Acheter Cet Album
 


 

- Style : Rhapsody, Angra, Serenity, Power Quest, Myrath, Arwen, Lyra's Legacy, Darkwater, Cyhra, Divided Multitude, Tomorrow's Eve, Anthriel, Deadrisen, Black Fate, Serenity, Pagan's Mind, Crimson Glory, Aina, Thy Majestie
- Membre : Conception, Almah, Universal Mind Project, Avantasia, Circle Ii Circle, Control Denied, Seventh Wonder, Dark Moor, Doro, Luca Turilli , Virgo
- Style + Membre : Sons Of Seasons
 

 Myspace (949)
 Site Officiel (963)
 Chaîne Youtube (1421)

KAMELOT - Dominion (1997)
Par JEFF KANJI le 24 Janvier 2014          Consultée 3003 fois

Les jeunes loups de KAMELOT reviennent avec leur deuxième opus deux ans après "Eternity" avec une nouvelle fois cette patte visuelle affichant un goût pour le violet. Reconduit par Noise Records, KAMELOT doit franchir un cap crucial avec "Dominion".

Rappelez-vous : Thomas Youngblood est un guitariste doué, pas avide en riffs charnus et en soli bien troussés, la section rythmique est inamovible mais éclectique axée sur le mid-tempo et le chanteur Marc Vanderbilt en fait des tonnes et fait regretter sa présence. En 1997, la donne a un poil changé et on redistribue les cartes : Marc Vanderbilt s’est un peu calmé et il devient même pas désagréable de l’écouter sur "Heaven" et "Birth Of A Hero" mais il n’affiche pas une régularité métronomique. Entre lignes de chant mal foutues ("One Day I’ll Win") et interprétation irritante ("We Are Not Separate", dont le refrain FM avait pourtant du potentiel), c’est pas encore gagné même s’il faut noter les progrès (et ces vocaux à la Axl Rose sur "Crossing Rivers").

La section rythmique est malheureusement écrasée par un mix d’une platitude effroyable. Jim Morris sait rendre un mix clair, mais pas puissant (et il le confirmera encore dans les années à venir, notamment avec ICED EARTH). Si on ajoute à ça que le son de guitare de Thomas Youngblood est un peu plus étouffé que sur le premier opus et c’est particulièrement flagrant sur les lignes mélodiques, "Dominion" ne brillera pas par sa production. De plus on peut observer la mise en avant du clavier qui propose déjà ces cordes d’inspiration orientale, mais aussi des sonorités électroniques plus curieuses (le synthé basse de "Rise Again" semble vraiment jaillir du "Violator" de DEPECHE MODE). Cela aère un petit peu ce disque qui aurait tendance à sonner un peu écrasé. Il s’avère même crucial sur certains passages (l’instru de "One Day I'll Win" très réussie où l’on perçoit le riffing acéré de Thomas Youngblood) ou sur LA réussite de ce deuxième opus "Birth Of A Hero".

Cette pièce subtilement progressive annonce déjà les futures réussites de KAMELOT qui démontrera son art de la structure sophistiquée sur "The Fourth Legacy". Hélas Marc Vanderbilt parvient à se faire encore plus maniéré que ne le sera plus tard Roy Khan, mais sans le timbre de voix chaleureux du Norvégien. Les structures sont le fort de "Dominion", les compos ne se faisant jamais prévisibles ("We Are Not Separate", "Troubled Mind") avec une mention particulière pour "One Day I'll Win' qui pèche sans doute par excès pour le coup. Mais c’est surtout Thomas Youngblood qui me désarçonne ; sa guitare, en plus d’avoir perdu son mordant, se fait moins nerveuse et inventive que sur "Eternity". Toutefois le maestro nous délivre une nouvelle fois un instrumental bien troussé ("Creation") qui n’aurait pas dépareillé sur un album de Metal Instrumental. Peut-être un projet inassouvi du six-cordistes américain ? Il faudrait lui poser la question je pense, car à l’instar d’un Joe Satriani, il parvient à raconter une histoire au cours de cette composition, qui par l’absence de Marc Vanderbilt devient l’un des sommets (mais pas de l’Himalaya on est d’accord) de l’opus avec "Birth Of A Hero".

KAMELOT se mue au fur et à mesure de ses compos en une formation de Heavy Prog qui a du potentiel, les compositions, d’une qualité homogène, se faisant de plus en plus maîtrisées au fur et à mesure que l’album avance (l’inquiétante introduction de "Sin" qui pourra évoquer ICED EARTH). Si "Dominion" sonne un peu plus mou que son prédécesseur, il est peut-être plus intéressant dans le fond bien qu’il ne lui soit nullement supérieur, "Eternity" bénéficiant d’une plus grande fraîcheur et "Dominion" souffrant d’une inspiration un peu en montagnes russes suivant les passages.

A lire aussi en POWER METAL par JEFF KANJI :


GALNERYUS
Vetelgyus (2014)
5 fruits et légumes par jour




CONCERTO MOON
Tears Of Messiah (2017)
Qualité quasi constante pour un Heavy énergique


Marquez et partagez




 
   JEFF KANJI

 
  N/A



- Marc Vanderbilt (chant)
- Thomas Youngblood (guitare, chœurs)
- David Pavlicko (claviers)
- Glenn Barry (basse)
- Richard Warner (batterie)


1. Ascension
2. Heaven
3. Rise Again
4. One Day I’ll Win
5. We Are Not Seperate
6. Birth Of A Hero
7. Creation
8. Sin
9. Song Of Roland
10. Crossing Two Rivers
11. Troubled Mind



             



1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod