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KAMELOT - Poetry For The Poisoned (2010)
Par FREDOUILLE le 10 Novembre 2010          Consultée 12030 fois

Quelle ne fut pas ma déception lorsque j'ai vu Roy S. Khan s'en aller chez KAMELOT (il y a déjà plus de 12 ans !). Le transfert du chanteur norvégien chez les Américains de KAMELOT, auteurs alors de 2 premiers albums assez anecdotiques, signifiait tout bonnement pour moi le split de l'excellent combo norvégien CONCEPTION dont j'ai déjà vanté bien évidemment les qualités sur Nightfall (voir chroniques de l'époque). D'ailleurs, Tore Ostsby, putain qu'est ce que tu fous ? Tu nous manques. Alors ramènes toi vite fait avec un nouvel album de ARK (ça serait déjà super bien !) ou de CONCEPTION (avec le line up originel stp, ne sait-on jamais, on peut toujours rêver)!

Toujours est-il qu'avec l'arrivée de Roy S. Khan, KAMELOT a pris incontestablement une autre dimension. On ne retiendra bien évidemment pas "Siege Perilous" (album plutôt moyen encore et quasiment composé intégralement avant l'arrivée de Roy dans le groupe !) comme rampe de lancement mais bien "The Fourth Legacy" (2000) qui m'avait bien scotché à l'époque. Auteur d'un quasi sans faute, KAMELOT se distinguait alors par une musique hyper léchée (de très beaux arrangements), séduisante (de belles mélodies) et efficace (putain de bonnes rythmiques), aux consonances parfois arabisantes (souvenez-vous de ce "Nights Of Arabia" absolument grandiose) et enfin agrémentée d'une production digne de ce nom. Bien évidemment, Roy S. Khan illuminera l'album de son chant toujours aussi classieux (une perle rare que ce chanteur !) et Thomas Youngblood s'affirmera une bonne fois pour toute comme un très bon six-cordistes et un bon compositeur !

Depuis et dans un style reconnaissable entre mille, KAMELOT n'a cessé de sortir de bons albums voire de très bons, à l'image de "Karma" ou de "The Black Halo", les deux points culminants de la discographie du groupe (de mon point de vue en tout cas). Mon avis reste un peu plus mitigé concernant "Epica" que je trouve bien trop long et trop ambitieux si bien que le groupe perd tout simplement de son efficacité. Enfin, le petit dernier en date "The Ghost Opera" bien que controversé car n'apportant que trop peu d'eau au moulin (entendez par là pas de surprise ou de prise de risques), reste pour moi un album seulement bon car trop classique, mais malgré tout ô combien classieux.

Au vu de l'artwork de "Poetry For The Poisoned" (réalisée par Seth Siro Anton auteur de pochettes de PARADISE LOST ou encore de MOONSPELL), nettement plus sombre et torturé que d'ordinaire (changement de graphisme, de style), on aurait pu s'attendre à un peu de nouveauté ou d'inventivité de la part de KAMELOT version 2010 ! Et bien on l'a carrément dans l'os. Nada, rien, que dalle ou presque.
On notera tout juste un coté Dark légèrement prononcé sur certains morceaux et accentué par moments comme sur cet étrange interlude (limite horrifique) qu'est "Dear Editor" (bruitages, piano, voix "space" et truffée d'effets), interlude plutôt dispensable d'ailleurs, ou encore ces quelques touches assez modernes (samples et sons légèrement technoïdes, effets bienvenus sur la voix de Roy) qui ornementent certainement l'un des meilleurs morceaux de l'album "If Tomorrow Came", titre qui secoue un zeste la couenne. Je le précise car "The Poetry For The Poisoned" est plutôt décevant de ce coté là. Hormis (et encore !) "The Great Pandemonium" (titre un poil convenu certes, mais qui propose quelques passages bien musclés avec un final sur lequel les growls de Björn 'speed' Strid - SOILWORK - donnent un coté légèrement extrême) ou encore "Hunter's Season" et ses passages à la limite du Power Metal (soli de Gus G. - FIREWIND -), on reste plutôt sur notre faim. Et c'est peu de le dire.

Ce 11ème album faisant en effet la part belle aux mid-tempos. Des mid-tempos parfois de bon aloi à l'image de ce lancinant "Necropolis" qui rappellera d'ailleurs ce bon vieux CONCEPTION (période "In Your Multitude") au niveau des riffs notamment, ou de ce très (trop?) classique "My Train Of Thoughts" (du KAMELOT pur jus avec de très bons passages mélodiques à la gratte), mais parfois très ennuyeux aussi à l'image de ce "The Zodiac" qui m'en touche une sans faire bouger l'autre. Et la présence en guest de ce bon vieux Jon Oliva (SAVATAGE) au chant n'y change malheureusement rien.
Même le très joli duo Roy S. Khan/Simone Simons sur "House On A Hill" n'arrive pas à nous émouvoir (ou si peu) malgré les quelques jolis passages guitaristiques aux consonances légèrement hispaniques.

Enfin, comment ne pas être déçu à l'écoute du titre éponyme de l'album, morceau scindé en 4 parties. Du long de ses 9 minutes et quelque (ça vous donne une petite idée de la durée des parties !), "Poetry For The Poisoned" vous ennuie plus qu'autre chose. Rien ne se passe vraiment. Hormis des arrangements et orchestrations de premier choix dont KAMELOT nous gratine depuis maintenant quelques années, hormis les jolies voix féminines de Simone Simons et d'Amanda Sommerville pour les chœurs, on ne retient absolument rien si ce n'est que l'ensemble est relativement poussif et carrément pompeux (écoutez moi ce pitoyable "Dissection" d'ailleurs !). Incroyable !

Pour résumer l'affaire, "Poetry For The Poisoned" n'est pas du tout à la hauteur de nos attentes. En tout cas pas à la hauteur de ce que KAMELOT pourrait potentiellement nous proposer. C'est clairement et ni plus ni moins qu'une déception.
Largement en deçà qualitativement de "The Black Halo", nettement moins classieux que son prédécesseur aussi, ce cru 2010 reste néanmoins un album honnête (eh oui quand même !) avec sa pléiade de guests (pas toujours indispensables), de par ses arrangements, ses orchestrations et où le chant divin de Roy S. Khan reste une nouvelle fois au premier plan et où quelques soli de Thomas Youngblood réussissent à nous sortir de notre torpeur générale ("If Tomorrow Came", "The Great Pandemonium").
Enfin, on soulignera en fin d'album un bonus track tout à fait honnête mais trop classique encore une fois ("Once Upon A Time") et une reprise de NICK CAVE ("Where The Wild Roses Grow").

Morceaux préférés : "The Great Pandemonium", "If Tomorrow Came", "Hunter's Season", "Necropolis".

Note réelle : un généreux 3/5.

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   (2 chroniques)



- Khan (chant)
- Thomas Youngblood (guitare)
- Casey Grillo (batterie)
- Oliver Palotai (claviers)
- Sean Tibbetts (basse)


1. The Great Pandemonium
2. If Tomorrow Came
3. Dear Editor
4. The Zodiac
5. Hunter's Season
6. House On A Hill
7. Necropolis
8. My Train Of Thoughts
9. Seal Of Woven Years
10. Poetry For The Poisoned
- part I Incubus
- Part Ii So Long
- Part Iii All Is Over
- Part Iv Dissection
11. Once Upon A Time



             



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