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METAL PROG  |  STUDIO

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2001 2 Dreamland
2003 Hidden Place
2004 Misplaced
2007 1 Different Shapes
2009 Frame
2013 Momentum
2016 The Passage
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DGM - Frame (2009)
Par JEFF KANJI le 20 Décembre 2013          Consultée 2649 fois

L’instabilité de line-up est une vraie plaie chez DGM ! Alors que l’emblématique Diego Reali tirait sa révérence et que la formation, à l’aide de sa précieuse nouvelle recrue Simone Mularoni, semblait rester en ordre de marche coûte que coûte avec pour résultat un étonnant "Different Shapes" modernisé, marquant une réelle évolution après "Misplaced", voilà que c’est Titta Tani qui se fait la malle… Le batteur de NECROPHAGIA a tellement apporté au groupe dès son arrivée sur "Dreamland" qu’il paraît inconcevable de le voir partir, lui qui portait l’identité de DGM à bouts de bras et qui avait montré des facultés encore impressionnantes en 2007. Partant en bons termes avec ses collègues, il décide de se consacrer exclusivement à ASTRA, l’autre formation qu’il partage avec Emanuele Casali.

Mark Basile est donc celui qui passe l’examen d’entrée sur "FrAme". De corpulence avoisinante, bien dégarni lui aussi et redoutable vocaliste à la fois puissant et très mélodique, nous avons là une substitution quasi parfaite. On notera pourtant de petites nuances : Mark Basile dispose d’une voix plus rocailleuse, évoquant par certains côtés celle de Steve Lukather qui permet d’obtenir ce soupçon d’agressivité nécessaire que Titta Tani ne gérait pas aussi subtilement, poussant le growl ou forçant sa voix pour obtenir des résultats au final moins satisfaisants que dans la nouvelle configuration du groupe. Donc pas d’inquiétude à avoir. Si le côté plus sensible de l’ex-chanteur peut paraître moins exploité aussi, c’est également parce que DGM a durci son propos depuis "Different Shapes".

Cela dit, le départ du sieur Tani ne se fait pas sans quelques dommages collatéraux qui constituent le vrai handicap de "FrAme", car ce dernier semble revenir un peu en arrière et passer en revue tous ses acquis afin de ne pas passer par-dessus la balustrade suite à un changement d’importance qui n’aura pas empêché le groupe de nous revenir tout peine deux ans après "Different Shapes". Et c’est là qu’on se rend compte à quel point ce disque constituait une forme d’aboutissement. D’ailleurs le premier titre "Hereafter" ressemble à s’y méprendre à l’opener "New Life" qui posait le contexte dès les premières minutes de "Different Shapes". Si on peut regretter cette parenté plus que flagrante, réjouissons-nous de pouvoir apprécier un titre ultra catchy où la voix de Mark Basile a tout loisir de s’exprimer… car l’album va laisser apparaître ses failles au fur et à mesure.

Déjà la disparité des morceaux laisse perplexe. On alterne brûlots Power Prog ("Enhancement", "Brand New Blood") et titres qui semblent réchapper des sessions des opus précédents en particulier "Away" qui évoque assez directement "Hidden Place" ou encore "Rest In Peace" qu’on aurait vu figurer volontiers sur "Dreamland". Ces albums sont certes de qualité mais très différents au niveau sonore de ce que le groupe propose actuellement. On peut s’étonner également de cette approche plus FM réussie sur "No Looking Back" un peu altérée par cette fameuse hétérogénéité ou encore de cette introduction plus Électro sur "Trapped" qui prépare un "... In A Movie" assez old school là aussi, très "Misplaced" dans l’esprit.

Il y a donc de la trouvaille bienvenue et en ce sens, DGM continue sa marche en avant, mais comme le confirmera le titre du DVD sorti l’année suivante ("Synthesis"), la formation italienne semble avoir eu besoin de redéfinir son « cadre » (frame en anglais) en se rappelant de tout ce qui fait ou a fait son identité… et le titre n’est sans doute pas dû au hasard. Ce millésime 2009 est bon, on ne peut le nier, et "Brand New Blood", "Hereafter" ou "No Looking Back" peuvent le démontrer sans forcer, mais plutôt que de devenir l’album le plus varié de la carrière de DGM, il en devient le plus hétérogène handicapé qui plus est par une deuxième moitié un peu en-deçà, ce qui est un peu dommage mais constitue sans doute une étape nécessaire pour préparer le monument qui sortira quatre ans plus tard.

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   JEFF KANJI

 
  N/A



- Fabio Constantino (batterie)
- Andrea Arcangeli (basse)
- Simone Mularoni (guitare)
- Emanuele Casali (claviers)
- Mark Basile (chant)


1. Hereafter
2. Enhancement
3. Not In Need
4. No Looking Back
5. Trapped…
6. … In A Movie
7. Away
8. Heartache
9. Rest In Peace
10. Brand New Blood
11. Fading & Falling
12. A Rose In The Wind ( Anggun Cover )



             



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