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METAL PROG  |  STUDIO

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DGM - Tragic Separation (2020)
Par JEFF KANJI le 6 Avril 2021          Consultée 1584 fois

Certains groupes, à force de travail et d'expérience, de cohérence et de stabilité, deviennent des machines bien huilées. DGM, fort de ses vingt-cinq ans d'existence (moitié moins sous sa formation actuelle), enchaîne depuis 2009 les réussites avec une régularité (à peu près quatre ans en chaque sortie) enviable. Je préfère toujours que les artistes prennent le temps de soigner leur art plutôt que de délivrer trop régulièrement des disques fatalement garnis de déchets ou d'idées moins abouties que d'autres.

Ça ne risque pas d'arriver aux perfectionnistes italiens, qui excellent dans d'autres instruments que leur principal, font preuve d'une inspiration débordante, même si l'ombre de SYMPHONY X plane toujours un petit peu. Et ils ont pour eux une personnalité. La façon qu'a le groupe de riffer, d'approcher le jeu de batterie, à la fois technique mais efficace, et des vocaux puissants reconnaissables instantanément, et dont la solidité à toute épreuve est reproduite en live sans le moindre problème ("Passing Stages" était sur ce point-là bluffant). "Tragic Separation" renouvelle une nouvelle fois les teintes, et chaque changement de papier peint révèle son lot de détails.

Étrangement j'ai toujours associé DGM au vert, présent sur une portion non-négligeable de ses pochettes, et le premier single m'a un peu indifféré je dois être honnête. Alors pour les tifosi pas d'inquiétude, ça riffe toujours aussi proprement, les soli de Simone Mularoni et Emanuele Casali rivalisent toujours de virtuosité tout en restant incroyablement lisibles, la rythmique tronçonne puissamment et Mark Basile reste impérial. Néanmoins, "Flesh And Blood", s'il est incontestablement un titre soigné et réussi, n'apporte absolument rien à la tambouille. Et "Tragic Separation" a un peu ce problème, c'est de ne proposer que trop peu de renouvellement créatif ("Hope" en est cependant un bien bel exemple avec son riff emprunté au "Girl Goodbye" de TOTO). Et quand un groupe a trouvé ses marques de fabrique et qu'il persiste dans un style dont il maîtrise absolument tous les arcanes, il risque de se répéter.

Et cette impression je l'ai eu de nombreuses fois sur ce dixième recueil de compositions des Italiens. Entre les bouts de soli déjà entendus dans d'autres titres ou des mélodies vocales semblant réchapper des albums précédents (les deux précédents plus exactement), sans me lasser, ce disque m'a très vite moins intéressé. Pourtant il serait criminel de ne pas souligner les incroyables capacités intactes des cinq musiciens qui ont même essayé d'incorporer quelques samples et claviers plus modernes à leur Power Prog. C'est un peu une dichotomie : les titres comme "Surrender" sont dans la plus pure tradition DGM, et à défaut d'y être accroc, on ne peut que souligner leur efficacité. Mais cela a, chez moi, hélas, un peu occulté le fait que le groupe se montre toujours aussi compétent, et n'est pas déserté par l'inspiration, particulièrement le cœur de l'album, qui forme une colonne vertébrale ultra solide. Par ailleurs ma préférée sera "Stranded" sans doute le titre le plus old school de la galette, comme quoi...

Et puis malgré tout, je crois que je commence à être fatigué de ces productions modernes ultra chargées où rien ne dépasse, avec cette impression que le volume est poussé au max en quasi permanence. Rares sont les moments sur "Tragic Separation" où les oreilles trouvent le repos, d'autant que les albums précédents bénéficiaient exactement du même son, made in Domination Studios où Simone Mularoni enregistre et/ou produit des albums à la chaîne depuis plusieurs années. S'il y en a bien un qui n'arrête jamais dans ce groupe, c'est bien lui. Tout ça pour dire que "Tragic Separation" c'est du DGM pur jus, pas de tromperie sur la marchandise, mais que pour m'accrocher durablement il va falloir que le groupe change quelque chose à l'avenir, faut de quoi j'aurai tendance à trouver ses disques de plus en plus génériques, ce qui serait tout de même dommage étant donné le talent des Italiens.

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   JEFF KANJI

 
  N/A



- Emanuele Casali (claviers)
- Simone Mularoni (guitare)
- Andrea Arcangeli (basse)
- Fabio Constantino (batterie)
- Mark Basile (chant)
- -
- Federico Mecozzi (violon sur 5)
- Claudio Pietronik (intro sur 1)


1. Flesh And Blood
2. Surrender
3. Fate
4. Hope
5. Tragic Separation
6. Stranded
7. Land Of Sorrow
8. Silence
9. Turn Back Time
10. Curtain



             



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