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DGM - The Passage (2016)
Par JEFF KANJI le 17 Octobre 2016          Consultée 4034 fois

Devant l'insolente réussite de son "Momentum", autant dire que j'étais plus qu'impatient de voir le prochain album du quintette italien sortir. Et quelques jours avant la rentrée des classes me voilà exaucé. L'artwork est mystérieux et classe, on sait que le groupe s'est payé le luxe d'inviter Tom Englund (EVERGREY) pour chanter un titre en duo avec Mark Basile et a réussi à obtenir le concours de Michael Romeo sur le festival de la guitare de "Dogma". Autant dire que DGM a mis les petits plats dans les grands.

Et c'est peu de le dire, car si le groupe avait misé sur l'efficacité et la force de frappe sur "Momentum", il laisse ses penchants Prog prendre le dessus avec une doublette introductive formidable ("The Secret") et si certains morceaux comme "Animal" ou "The Passage" sont du même moule que les "Trust" et "Pages" de l'opus précédent, DGM a réussi à composer quelques mélodies magiques (celle de "Daydreamer" en particulier) et à maintenir un niveau de qualité élevé sur l'ensemble de l'album. Les sons de claviers, favorisant une approche moderne, donnent une grosse ampleur au paysage sonore de "The Passage" avec en aboutissement les arpégiateurs de "Ghosts Of Insanity" et les ambiances spatiales qui traversent "The Secret Pt. 1". En cela, DGM œuvre très près des plates-bandes d'EVERGREY, formation avec laquelle il se partage désormais l'élite du Power Prog (même si SYMPHONY X n'a pas dit son dernier mot, comme son "Underworld" tente de le montrer). À une différence près ; la musique de DGM a du sang italien, elle est ainsi rarement sombre, toujours subtilement FM et très volubile contrairement à celle des Suédois.

Cet album est à la fois plus subtil que son prédécesseur, mais tout aussi punchy aussi. La paire Costantino/Archangeli effectuant une nouvelle fois un boulot rythmique et sonore assez impressionnant ("Portrait"). On n'en viendrait presque à masquer les incroyables capacités de six-cordistes de Simone Mularoni qui enfile une nouvelle fois la double casquette de musicien et producteur avec un résultat bluffant comme à son habitude. Ses soli, à la fois techniques et ultra mélodiques, n'ont que peu d'équivalent sur la scène à part peut-être du côté de l'intouchable Michael Romeo qui démontre très vite qu'il est le boss sur un splendide solo à la fois mélodique et technique quand l'occasion lui est donnée de s'exprimer ("Dogma"). Mais l'Italien peut s'avérer redoutable et imprévisible sur certains riffs ("celui de "The Passage" avec ces glissés de médiator que ne renierait pas Joe Duplantier).

Toutefois, je n'attribuerai pas pour autant la note maximale, car sans dénoter, deux morceaux freinent un poil l'impact de ce disque, à commencer par "Animal" et ses lignes de chant qui peinent à me convaincre totalement, qui peine à rejoindre l'impact d'un "Fallen" ou d'un "Dogma". Il y a aussi "Disguise" qui malgré son côté nécessaire pour aérer l'album, permet juste à Mark Basile d'en faire des tonnes. Il est à noter aussi que la différence entre DGM et EMPYRIOS est de plus en plus ténue, car l'artillerie lourde déployée par les Italiens range définitivement le premier dans la catégorie Metal Moderne, bien loin de cette sorte de Malmsteen 90s qu'il incarnait à ses débuts. DGM aujourd'hui, à l'image de son line-up solide, est cohérent : il ne faudra juste pas oublier que ce groupe a eu deux vies (trois si l'on isole les deux premiers albums) et qu'au vu des performances de la section rythmique, le DGM version Mularoni a la meilleure dynamique et semble contenter son effectif qui n'a jamais semblé aussi soudé.

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   JEFF KANJI

 
  N/A



- Emanuele Casali (claviers)
- Simone Mularoni (guitare)
- Andrea Arcangeli (basse)
- Fabio Constantino (batterie)
- Mark Basile (chant)
- Tom Englund (chant sur 4)
- Michael Romeo (guitare solo sur 10)
- Andrea Anastasi (orchestrations additionnelles sur 2)


1. The Secret, Pt. 1
2. The Secret, Pt. 2
3. Animal
4. Ghosts Of Insanity
5. Fallen
6. The Passage
7. Disguise
8. Portrait
9. Daydreamer
10. Dogma
11. Sorrow



             



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