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Iron Maiden
Brave New World
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le 14 Mars 2021 par PATATUS EMERITUS
Un retour gagnant pour Bruce Dickinson. Les épiques "Ghost Of The Navigator", "The Nomad" ou "Out Of The Silent Planet" ont largement leur place parmi les classiques du fleuron de la NWOBHM. Les morceaux courts sont réussis, enjoués, font taper du pied. "Brave New World" et "Blood Brothers" sont poignantes. La construction de "Dream Of Mirrors" est très intéressante. Bref, à part la déception personnelle ressentie sur l'ennuyeux "The Mercenary" et le curieux "The Thin Line Between Love and Hate", on n'est pas loin d'un chef-d'œuvre.
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le 31 Mars 2020 par FRED THE SURVIVOR
Inodore, incolore, sans saveur !
Dickinson rejoint le bercail, pour des raisons financières bien sûr...
Comme tout le monde, je me précipite sur le disque : quelle dé-cep-tion !
Pas un morceau marquant, à part… "The Nomad", que j'avais entendu en avant-première à la Locomotive en attendant les musiciens de SAXON, le 24 mai 2000 : super concert, soit dit en passant !
Bref : le naufrage ! Le groupe est en pilotage automatique et ne parvient qu'à se parodier à l'extrême sans éveiller la moindre émotion chez l'auditeur. Là où les possibilités d'une formation à 3 guitares étaient énormes, le groupe ne prend même pas la peine d'innover et nous ressort encore et toujours les mêmes plans et compositions éculés. On évite de peu l'endormissement, mais pas le sentiment d'immense gâchis, hélas ! Comme la remise en question entre-aperçue sur "The X Factor" me paraît déjà bien lointaine !
C'est en fait là que je me suis rendu compte des limites techniques et artistiques d'Harris : je crois qu'il n'était tout simplement pas capable de progresser, musicalement parlant. Pire : peut-être n'avait-il même plus l'intention ne serait-ce que d'essayer ! Par conséquent, quelque chose se brisait alors en moi, ce lien si particulier que j'avais jusqu'alors nourri avec mon bassiste préféré ! Comme je n'ai jamais apprécié outre mesure la voix de Dickinson... C'est en fait bien simple : c'est le dernier album de MAIDEN que j'ai acquis avec mes deniers. Depuis, je n'ai plus eu l'occasion d'écouter un disque de MAIDEN en entier, ni plus ni moins !
Par ailleurs, je me dois de préciser avoir assisté à leur concert de reformation à Bercy, le 9 septembre 1999 : j'y avais eu exactement la même impression : celle d'une grosse machine à fric qui allait se remettre en marche, sans ne jamais plus prendre le moindre risque artistique : le groupe tiroir-caisse par excellence ! Perdu sur les gradins, je regrettais amèrement la superbe ambiance du Zénith de l'année précédente, délivrée par un groupe alors sincère, et proche de son public !
Pour moi, MAIDEN est mort en 2000, soit il y a quasiment… Vingt ans ! Depuis, les cheveux se sont éclaircis au sommet de mon crâne, la barbe a blanchi, les illusions de la jeunesse se sont lentement évaporées... Mais le souvenir de cette déception est resté marqué au fer rouge dans ma mémoire !
Pour me consoler et à l'aune de l'expérience depuis durement acquise, je me dis que ce triste épisode a peu être marqué la fin d'une adolescence qui s'était un peu trop prolongée. Un mal pour un bien en quelque sorte ! Ce groupe n'avait plus rien à m'offrir, il me faudrait désormais aller explorer d'autres contrées pour étancher ma soif d'absolu...
Autre conséquence de cette histoire un peu triste, les talibans MAIDENiens n'auront, pour leur plus grand soulagement, plus l'occasion de lire mes commentaires désobligeants sur leur groupe fétiche. Grand bien leur fasse !
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le 30 Octobre 2019 par JULIEN G.
Cet album sorti il y a bientôt 20 ans (c'était hier...) est tout simplement un des meilleurs du groupe.
En faisant abstraction du contexte de sa sortie (retour de Bruce et Adrian, tournée Ed Huntour triomphale etc...), en se concentrant uniquement sur le contenu musical, force est de constater que ce disque est monumental.
Le son est moderne et puissant et il sonne toujours aussi bien presque deux décennies plus tard.
La patte MAIDEN est très présente ce qui n'empêche pas de varier et d'apporter des nouveautés (je pense à "Blood Brother" ou à "The Nomad").
MAIDEN se fait vif et alerte sur "The Wicker-Man" ou "Out Of The Silent Planet", heavy et agressif sur "Ghost Of The Navigator" (quels riffs, quelle accélération meurtrière !) ou l'écrasant "Dream Of Mirrors", carrément stratosphérique sur "Brave New World" (une des meilleures compos de toute leur carrière) ou "Blood Brothers".
Si je devais chercher une faille, ce serait "The Fallen Angel", en-dessous du reste.
J'ai un faible pour le déluge de guitares de "The Thin Line Between Love And Hate" que je ne rangerai donc pas dans les titres moins forts.
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le 07 Août 2019 par ZEPEKENIO
Ambiance festive en ce début de XXIème siècle.
IRON MAIDEN, en difficulté depuis les années 1990 et surtout avec l'intérim poussif d'un Blaze Bayley pour qui le costume était bien trop lourd à porter.
Adrian Smith et Bruce Dickinson rentrent à la maison. Un album de retrouvailles avec des piliers du groupe qui ont donné à ce "Brave New World" un statut d'album majeur.
L'euphorie passée et vingt ans plus tard, qu'en reste t'il ?
Un sacré bon album.
Revanchards, les anglais te scotchent avec l'imposant "Ghost Of The Navigator", titre magnifique et à la force encore intacte.
Émotion avec "Blood Brothers" en hommage au père décédé de Steve Harris. Un morceau qui transpire le chagrin mais aussi une grande dignité face au deuil. Poignant et des solos de guitare sublimes.
IRON MAIDEN n'oublie pas d'être direct et efficace, "The Wicker Man" et "The Mercenary" sont du Heavy Metal sauce MAIDEN tout craché, refrains incisifs et taillés pour le live.
Avec "The Nomad", l'excellence est touchée du doigt : une ambiance hors du commun, un riff implacable, une maîtrise bluffante... Un bijou et accessoirement un classique de plus dans la besace de Steve Harris et ses acolytes.
Même le classicisme trop marqué de "The Fallen Angel" ne parviendra pas à doucher l'enthousiasme légitime.
"Brave New World" est l'album du retour, de la réconciliation, une baffe envers la concurrence juvénile qui regardait d"un œil condescendant ces vétérans britanniques englués dans le doute et l’inspiration en berne dans les années 90.
Pas leur meilleur album mais un des plus importants.
MAIDEN ne meurt pas et surtout il est toujours là avec la dalle.
Le sourire ironique et féroce d'Eddie sur la pochette envers un nouveau monde obsédé par l'innovation vaine et ce culte de du paraître est un message détonnant.
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le 25 Février 2018 par PAPY RONCHON
L'autre album que je n'aime pas chez IRON MAIDEN. Je le vois comme le frère de "Virtual XI" : aussi ennuyeux et rébarbatif. D'ailleurs, trois compositions sont issues des sessions de l'album de 1998 ("Mercenary", "Nomad" et "Dream of Mirrors"). Dire que cet album est le plus fort, le plus intéressant du groupe depuis "Seventh Son..." m'a toujours fait grincer des dents : primo il est loin d'être exceptionnel ; deuxio c'est bien vite négliger les excellentes oeuvres de 1992 et 1995. Faut-il croire que les retours de Dickinson et Smith ont eu un effet psychologique sur certains cerveaux ?
Le seul titre que je retiens vraiment est "Ghost Of The Navigator", malgré une deuxième partie de refrain lassante qui gâche tout... Si le temps m'a permis d'apprécier les deux successeurs de ce disque, que je trouvais mauvais à leurs sorties, en revanche il ne peut influencer ma perception de cet album qui selon les moments m'agace, m'ennuie, m'insupporte.
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