Attaquons d’avantage sur l’angle - une fois n’est point coutume - des transitions musicales du Cannibale ! De mieux en mieux ficelées et l’efficacité n’est en que plus éclatante dans la maîtrise d’un art souvent décrié et conspué - y compris par certains métalleux ! Passons…

"The Wretched Spaw" continue l’ascension (et non l’évolution du genre… parce que le groupe, lui, évolue, ne fusse que dans la production et dans son background technique, n’en déplaise) vers une reconnaissance éternelle des aficionados que nous sommes. Mouais, il est loin le temps où Chris Barnes officiait au sein du CORPSE mais bon, avouons-nous un instant le niveau du groupe en 2004 : toujours pas à la mode ni de compromis ; pas de condescendance globale et surtout, pas de relâchement dans la mixture qui fit leur renommée ! C.C. est un mode de vie, un art quotidien, un chemin de vie qui lui est propre. Alors, tout métalleux qui se respecte a sans doute, à un moment de ses recherches au sein de notre petit monde du Metal, lorgner au moins une fois et éveillé ses conduits auditifs vers le CANNIBAL CORPSE et en a tiré ses propres conclusions (quel que soit l’album, en plus)! Nous, nous privilégierons cet album-ci pour son côté maîtrisé aux sonorités plus accessibles. C’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures soupes et la révolution n’a pas toujours du bon… surtout ici !

P.S. : à nouveau, ma pochette étant censurée, j’eus donc le privilège (?) d’avoir un crâne coincé dans des barreaux (à moins que ce ne soit une boucle de ceinture…), hi !

Re-P.S. : ça vaut ce que ça vaut mais faites allez 3x plus vite le riff principal de"Festering In The Crypt" et comparez-le avec celui de "Be All, End All" … d’ANTHRAX !!!