Bon, je vous l’avoue, je suis bien emmerdé (oui, ça dépasse le fait d’être simplement ennuyé) au moment de vous causer de "Girls Girls Girls". Franchement, j’aime beaucoup MÖTLEY CRÜE, c’est un groupe qui m’accompagne depuis un bon paquet d’années, mais celui-ci, ça doit bien faire vingt-cinq ans que je le ponce dans tous les sens, rien à faire, je ne retiens que deux titres. Les deux premiers. Alors oui, je me suis dit « Beagle, tu as entamé les kro-x pour ce groupe, mais si tu hum, « oublies » cet album, qui s’en apercevra, hein ? Sérieux ? Seulement 60% des lecteurs. Et meeeeeeeeeerde… ». Alors je l’ai ressorti pour le placer une nouvelle fois sur la platine, en me disant « et si cette fois tu as le déclic, tu n’auras pas l’air de la moitié d’un con ! ». Mais non. Nada. Peau de balle. Je l’ai écouté encore cinq fois et rien. Juste "Wild Side" et le titre éponyme. Et deux ou trois petits trucs qui m’ont interpelé. Pas forcément en bien.

Voilà voilà voilà… Ah si, ce qui m’a le plus marqué, ce doit être la pochette. Et encore. Elle est bien passe-partout, MANOWAR pourrait s’en servir pour un single. En photoshopant, on est d’accord (quoique…). J’ai voulu parler de mon problème avec ce disque, m’en ouvrir à Fenryl et à Mulk, mais j’avoue je ne l’ai pas fait, par lâcheté, de peur de sentir leur regard méprisant. Ouais, même par écran interposé. Surtout que je kiffe "Theatre Of Pain" et pas eux. Ça peut tourner au pugilat un truc pareil. Ouais, même par écran interposé. C’est d’autant plus dommage que pour le coup, j’adore vraiment les deux premiers titres. Quand j’étais ado, je les plaçais souvent sur des compilations que je me faisais pour passer le temps en voiture, en bus ou en train mais alors le reste… Ça a fait cher le CD deux titres !

Mais les écoutes de la veille m’ont fait réaliser deux trois trucs, donc. Déjà, "Nona" ne sert à rien. Sinon finir la première moitié de l’album sur les pressages vinyle. Ensuite, "You’re All I Need" me paraît bien plus banale que ce que fut "Home Sweet Home" sur l’album précédent. La power ballad de rigueur, mais qui m’en touche une sans secouer l’autre. Et la reprise de "Jailhouse Rock" en live, c’est marrant quand on sait que Neil a fait un peu de prison suite à son accident de voiture qui aura coûté la vie à Razzle Dingley (enfin, pas certain que Vince goûte à ce genre d’humour forcément), mais c’est un peu surfait et pas forcément très pertinent. C'est pas forcément déplaisant à écouter, hein, mais les refrains restent moins en tête, ça sonne de façon moins fou que par le passé, mais est-ce désagréable ? Non. Ben non. Enfin bon, chacun se fera son avis, je ne fais qu’exprimer le mien. Et pire, j’ai l’impression en écoutant ce disque que le CRÜE, de précurseur, est devenu suiveur tant "Girls Girls Girls" sonne de façon générique dans le paysage musical de l’époque.

Bref, mes excuses à Fenryl, Mulk et tous ceux qui aiment ce disque en général.