La vraie carrière de PANTERA, le groupe que tout le monde connaît, commence avec cet album. "Cowboys From Hell" est une galette qui est désormais classique, mais que j’ai connue beaucoup plus tard dans ma "carrière" de Metalleux. Ce retard m’a donc permis d’avoir du recul, d’analyser les titres et de pouvoir comparer avec le reste de la disco du groupe.

De prime abord, il s’agit effectivement d’un style bien particulier : du "Groove" Metal donc, fortement influencé par du Thrash et du Metal plus classiques. Anselmo lui-même aura des airs à la Rob Halford sur quelques morceaux comme "Heresy" ou "Clash With Reality". Les instruments ne sont pas encore sous-accordés, mais on sent tout de même une pesanteur bien présente.

Mais aujourd’hui, que reste-t-il de ce "premier" album ? trois classiques : "Cowboys From Hell", "Cemetery Gates" et "The Sleep". Voilà, c’est dit. Le reste ? On a droit à du passable comme "Psycho Holiday" ou "Message In Blood" et du riff dans le vide avec "Primal Concrete Sledge" ou "The Art Of Shredding". Une galette mal équilibrée qui fait varier les pépites d’or avec celles de bronze.

Découvrir un groupe tardivement peut donc avoir l’avantage d’avoir le recul nécessaire pour bien voir les forces en présence. Hormis trois classiques indémodables, "Cowboys..." n’est pas pour autant à mettre dans mes albums de référence, mais force tout de même le respect par son ingéniosité et par ces quelques titres de légende.

Morceau préféré : "Cowboys From Hell".