Tellement de gens voulaient le retour de Sebastian Bach et je doute qu'ils ont écouté le bougre récemment. À l'instar de Vince Neil ou Jon Bon Jovi, Bach ne brille plus depuis longtemps avec ses prestations. Le live n'a jamais été son fort mais c'est de plus en plus flagrant ces dernières années. Bref, heureusement qu'il n'y a pas que le business qui compte et heureusement que Bach et ses acolytes ne peuvent pas se blairer.

Erik Grönwall assure donc le chant et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il est bluffant. On croirait entendre le Bach de la grande époque tellement la ressemblance est frappante. On est quand même loin du plagiat, Erik ayant une touche agressive un peu plus prononcée qui fait mouche. Par moment je croirais mettre entendre Ronnie James Dio.

"Hell Or High Water", "The Gang's All Here" "Time Bomb" ou encore "When Lights Come On" sont des brûlots qui nous ramènent trente ans en arrière. Quelle énergie ! Et c'est communicatif, on tape du pied, on headbangue, la musique de SKID ROW fait un bien fou. Tous les titres s'enchaînent sans souci, même la power ballade "October's Song" (et ses sept minutes) ne contient aucun remplissage.

Dans son ensemble, cet album ne révolutionne pas le genre. C'est du SKID ROW mais du bon SKID ROW. Ici aucun réel filler, chaque morceau est bon avec des refrains que l'on retient dès les premières écoutes. La courte durée de l'album (quarante minutes) permet également de ne pas subir d'overdose et constitue une durée parfaite pour pleinement apprécier cet opus.

Note réelle : 3,5 rehaussée à 4 pour le bien fou que l'album me procure et le plaisir de retrouver SKID ROW au top de sa forme.