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SKID ROW - Slave To The Grind (1991)
Par THE MARGINAL le 25 Mars 2009          Consultée 16076 fois

Attention, ladies and gentlemen: nous sommes là en présence d'un chef d'oeuvre, d'une des pierres angulaires du hard/heavy-Rock !!! Lors de sa sortie en 1991, "Slave to the grind" a fait l'effet d'une bombe chez de nombreux amateurs de hard Rock. Il faut dire que SKID ROW a surpris son monde avec son second album, qui s'écarte des sentiers battus du Hard US et apporte à celui-ci un peu de fraicheur, ainsi qu'une bonne dose de hargne, de vigueur (le genre en avait bien besoin, pour être franc). Il faut dire que 2 ans plus tôt, le 1er album éponyme de SKID ROW avait fait mouche dans les charts mondiaux, boosté notamment par l'hymne "Youth gone wild" et surtout par les mega-tubes "18 and life" et "I remember you". On aurait alors pu s'attendre à voir la bande à Sebastian Bach capitaliser sur ses acquis soit sur le côté le plus accessible de sa musique. Que nenni ! SKID ROW a au contraire décidé de se remettre en question en durcissant sa musique. Avec "Slave to the grind", SKID ROW accentue nettement le côté heavy metal et, par la même occasion, affirme franchement sa personnalité.

En plus d'être plus incisif, plus furibard, "Slave to the grind" se montre inspiré de bout en bout, sans le moindre moment de faiblesse. Comme pour GUNS N' ROSES 4 ans plus tôt avec "Appetite for destruction", Sebastian Bach, Dave "Snake" Sabo, Rachel Bolan, Scotti Hill et Rob Affuso sont touchés par la grâce et la magie est omniprésente sur ce second opus. Sebastian Bach chante divinement (jamais il n'a fait aussi bien, selon moi), la paire guitaristique Snake/Scotti Hill est un modèle de complémentarité et assène sans relâche riffs et soli dévastateurs, la section rythmique Rachel Bolan/Rob Affuso n'est pas en reste et donne un sacré coup de fouet aux compositions de l'album en frappant là où ça fait mal.

Pourquoi "Slave to the grind" est si génial ? Parce que, outre les éléments que je viens de mentionner dans le paragraphe ci-dessus, chaque chanson est une véritable baffe dans la gueule, parce qu'il y a des moments impromptus ici et là qui surprennent l'auditeur, parce que les titres sont judicieusement placés sur l'album. Parce que les paroles sont assez recherchées et inspirées. Parce que cet album fait penser à une gigantesque partouze entre AEROSMITH, MOTÖRHEAD, VAN HALEN, MÖTLEY CRÜE, TWISTED SISTER, GUNS N' ROSES, JUDAS PRIEST, IRON MAIDEN et METALLICA, rien que ça !! Oui, je sais, je ne suis pas vraiment objectif, mais que voulez-vous ? Quand on a été marqué (et c'est peu de le dire !) par un tel disque, on s'enthousiasme facilement...

Quand on entend les premières secondes calmes de "Monkey business", on ne s'attend pas à voir débouler dans la foulée des riffs agressifs et un chant furibard au possible. C'est pourtant ce qui arrive ! De plus, la construction du morceau est géniale avec l'arrivée crescendo jusqu'au refrain sur lequel on assiste à un duel anthologique choeurs/voix hargneuse de Baz, puis l'enchainement inattendu avec un passage plus posé, plus clair juste avant le solo et le final rageur. Ce titre mérite à juste titre son statut de classique. Et l'auditeur a de quoi être sur le cul quand SKID ROW enchaine avec le speedé "Slave to the grind" (que le groupe a eu les couilles de sortir en single !) et "The threat", 2 salves heavy et cycloniques qui lorgnent sans complexe vers le thrash (oui, vous avez bien lu !). Le quintette du New Jersey n'a pas peur d'étaler toute sa subversion et de dire merde aux bien-pensants, comme l'atteste le bien-nommé "Get the fuck out" (titre censuré sur la version US du disque). En matière de décharge d'adrénaline, "Livin' on the chain gang", le punkisant et expéditif "Riot act", ainsi que le mid-tempo "Mudkicker" sont également là pour enfoncer le clou, si certains avaient encore des doutes.

Et s'il y a 3 power-ballades au beau milieu de cette tornade décibelique, tout est relatif. En effet, il n'est point question de chansons d'amour banales d'abord. Puis, "Quicksand Jesus", de par ses paroles (la difficulté d'avoir la foi dans les moments difficiles, de doute) et par sa structure (progression crescendo de la chanson jusqu'au solo, puis refrain intense et hargneux pour finir), l'émotif "In a darkened room" et "Wasted time", qui prend aux tripes avec son ambiance sombre, ses mélodies à tiroir et son final rageur, presque désespéré, sont de véritables power-ballades originales, intenses, très inspirées (dans le genre, je dirais même que ce sont de véritables perles) et avec une bonne dose d'énergie. Ce n'est d'ailleurs pas pour rien si SKID ROW est considéré comme une référence en la matière.

Le précédent (excellent) opus de SKID ROW avait déjà frappé très fort, "Slave to the grind" enfonce encore plus le clou et voit le quintette américain toucher au divin. J'oserais même aller plus loin en affirmant que c'est le meilleur album de l'année 1991, le disque que GUNS N' ROSES n'a pas réalisé après "Appetite for destruction", un des plus grands disques de hard/heavy américain des 90's. SKID ROW est alors devenu une valeur sûre du créneau hard/heavy US, d'autant que l'album entre directement à la 1ère place des charts US dès sa sortie.

A l'époque, SKID ROW apparait alors comme le plus sérieux concurrent de GUNS N' ROSES. De nombreux hardos/metalleux de l'époque (dont votre serviteur) pensaient même que le quintette du New Jersey allait monter encore plus haut que la bande à Axl Rose sur le plan populaire. Par la suite, les choses ne se sont pas passées ainsi et SKID ROW ne fera jamais aussi bien, allant même jusqu'à se saborder vers le milieu des 90's. Quel dommage ! Quel gâchis, quand on connait le potentiel qu'avait ce gang à l'époque ! Aujourd'hui, même avec du recul, on peut trouver injuste que le succès de "Slave to the grind" n'ait pas eu le même impact que le Black Album de METALLICA et les 2 "Use your illusion" de GUNS N' ROSES à échelle mondiale. Qui sait ce qu'aurait été le destin de SKID ROW si "Slave to the grind" s'était vendu entre 15 et 25 millions de copies dans le monde (au lieu de 5 ou 6) ? Quoiqu'il en soit, on ne se lasse jamais d'écouter cette galette, que je classe dans mon Top 3 perso aux côtés de "Appetite for destruction" et de "Rocks" d'AEROSMITH. Et oui, rien que ça !

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   (6 chroniques)



- Sebastian Bach (chant)
- Dave 'snake' Sabo (guitare)
- Scotti Hill (guitare)
- Rachel Bolan (basse)
- Rob Affuso (batterie)


1. Monkey Business
2. Slave To The Grind
3. The Threat
4. Quicksand Jesus
5. Psycho Love
6. Get The Fuck Out
7. Livin' On A Chain Gang
8. Creepshow
9. In A Darkened Room
10. Riot Act
11. Mudkicker
12. Wasted Time



             



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