Recherche avancée       Liste groupes



      
HEAVY BLACK MÉLODIQUE  |  STUDIO

Commentaires (2)
Metalhit
L' auteur
Acheter Cet Album
 


 

1997 Something Wild
 

- Style : In Flames, Ryujin, Moonlight Sorcery, Parasite Inc., Bloodcross, Kalmah, Wintersun, Made Of Hate, Toc / Throne Of Chaos, Arch Enemy, Imperanon, Skyfire
- Membre : Sinergy, Waltari, Virtuocity, Naildown, Masterplan, Kotipelto, Warmen, Impaled Nazarene
- Style + Membre : Bodom After Midnight, Norther
 

 Forum Francophone Sur Cob (1982)
 Myspace (1196)
 Site Officiel Du Groupe (1735)

CHILDREN OF BODOM - Hexed (2019)
Par T-RAY le 31 Mars 2019          Consultée 1255 fois

Quand on a connu l'heure de gloire de CHILDREN OF BODOM et que l'on sait comme leur carrière a tourné par la suite, il faut parvenir à vaincre l'indifférence qu'il provoque désormais pour pouvoir juger ce nouvel album pour ce qu'il est : un solide opus de Metal Mélodique bouffant autant à la gamelle du Heavy, du Power et du Melodeath que s'abreuvant à l'auge asséchée du Groove Metal. Car, oui, il est ce que la formation finlandaise a composé et produit de plus proche du mélange des genres qu'elle pratiquait à la charnière de "Follow The Reaper" et de "Hate Crew Deathroll". Les plus nostalgiques d'entre vous apprécieront, les autres douteront de la sincérité de la démarche du combo, voire s'en foutront complètement. Visiblement, Alexi Laiho s'en fout, lui aussi.

En effet, ça n'a pas l'air de le secouer le moins du monde que ce dixième opus studio donne le sentiment que son groupe n'ait fait que revenir sur ses pas en dix-neuf ans. Pour l'originalité du style, on repassera, donc : l'époque où CHILDREN OF BODOM proposait une musique inédite, c'était il y a plus de deux décennies. Mais alors, se pourrait-il qu'une fois que l'on s'est dit “more of the same” aux toutes premières écoutes, ponctué d'un “boring”, l'on finisse par apprécier tout de même l'album ? Oui, c’est possible et ça n'a rien d'un syndrome de Stockholm (ou d'Helsinki, sauf pour les Die Hard fans, huhu !). Avec une grande modération, ce "Hexed" se laisse écouter sans déplaisir aucun, finalement. À condition de rester lucide et d'excuser les emprunts que font les ex-gamins d'Espoo à leur propre répertoire.

Car cela va au-delà de la reprise quasi à l’identique du "Knuckleduster" paru en 2004 sur l'E.P. "Thrashed, Lost And Strungout" (quel intérêt, franchement ?). "Under Grass And Clover", par exemple, rappelle ainsi tout autant le "Hate Me!" de "Follow The Reaper" que le "If You Want Peace... Prepare For War" de "Are You Dead Yet?". "This Road", avec son palm muting intensif, n'aurait pas non plus dépareillé sur ce disque-là. On a affaire, ici, à un recyclage de haut vol. Voire à de l'auto-pompage, mais je n'ai pas le souvenir qu'Alexi Laiho ou Janne Wirman se soient fait retirer des côtes pour pouvoir pratiquer la chose aussi facilement. Car ce sont bien ces deux-là qui restent les maîtres à bord du navire CHILDREN OF BODOM, pour le meilleur et pour le pire.

Bon, il faut tout de même reconnaître à “Wildchild” une maîtrise toujours très naturelle de la guitare néoclassique, qui fait plaisir. Et un morceau comme "Hexed" (dont le final langoureux surprend en bien) est de ceux qui en bénéficient le plus. On se croirait de retour à la belle époque de "Hatebreeder", tiens ! Les tics sonores de “Warman”, en revanche, sont moins faciles à digérer, comme ces nappes violoneuses tout-à-fait artificielles sur "Hecate's Nightmare" et ailleurs. Ou la mélodie de claviers non moins synthétique aux deux tiers de "Kick In A Spleen", qui me fait subitement penser à l'un des passages du thème principal de la B.O. du "Commando" de Mark L. Lester, starring Arnold Schwarzenegger en mode one man army. Sauf que les Enfants de Bodom sont cinq et n'ont pas le dixième de sa puissance de feu…

Toutefois, cela n'empêche pas le morceau et quasiment tous ceux qui l’entourent d'être réellement catchy. "Hexed" est même certainement ce que CHILDREN OF BODOM a proposé de plus accrocheur depuis 2005. Alors on se calme et on boit frais à Saint-Tropez ! Ou, plutôt, on se cale l'album pendant une virée en bagnole et vous verrez qu'il passe tout seul.

A lire aussi en BLACK MÉLODIQUE par T-RAY :


KVAEN
The Funeral Pyre (2020)
Vive les side projects !




STORMKEEP
Galdrum (2020)
Image tout-à-fait contractuelle

(+ 1 kro-express)

Marquez et partagez




 
   FENRYL

 
   T-RAY

 
   (2 chroniques)



- Alexi Laiho (chant, guitare)
- Janne Warman (claviers)
- Henkka Seppälä (basse)
- Jaska Raatikainen (batterie)
- Daniel Freyberg (guitare)


1. This Road
2. Under Grass And Clover
3. Glass Houses
4. Hecate's Nightmare
5. Kick In A Spleen
6. Platitudes And Barren Words
7. Hexed
8. Relapse (the Nature Of My Crime)
9. Say Never Look Back
10. Soon Departed
11. Knuckleduster
12. I Worship Chaos (live)
13. Morrigan (live)
14. Knuckleduster (remix)



             



1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod