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WASP - The Last Command (1985)
Par DARK BEAGLE le 27 Février 2021          Consultée 866 fois

Voilà ce qui s’appelle remettre le couvert rapidement. Un peu moins d’un an et demi après une première déflagration qui a laissé des traces (et je ne vous dis pas de quoi), WASP est déjà de retour et visiblement, Lawless et ses petits copains ne sont pas là pour rigoler. "The Last Command" reprend plus ou moins la formule appliquée au premier album, mais sans le côté jusqu’au-boutiste que l’on pouvait y trouver. Et, de fait, va étrangement devenir plus abordable alors qu’en concert, le groupe continue à être dans l’excès.

"Wild Child", c’est l’ouverture rêvée. Lawless a trouvé une formule imparable pour pondre un hit single, avec une trame réutilisable à l’infini. La chanson n’est pas particulièrement violente, mais elle est juste magique. Une mélodie simple, bien amenée, un chant plus en maîtrise, moins en roue libre, un refrain qui, une fois encore, se transforme en une espèce d’hymne immédiat, qui marquera des générations (pensée pour Alexi Laiho qui en aura fait son « slogan »). Ce titre, c’est une putain de promesse.

Une putain de promesse, oui. Parce que le groupe tourne moins bien derrière. Oh, il ne faut pas dénigrer le title-track, ni le terrible "Blind In Texas". Paradoxalement, WASP joue mieux. Il structure plus ses morceaux, mais il va lui manquer ce grain de folie dans l’interprétation qui fait le charme du premier album. Pour causer en termes simples : WASP s’est calmé. Et là, c’est presque de la trahison, parce que dans le contrat, il est mentionné du gore, de l’irrévérencieux, du cul en pagaille, ce qui ne ressort pas tout à fait de l’écoute de "The Last Command". On ne se demande pas où on a foutu ses mains et d’où vient cette odeur étrangement excitante.

Après, comble du comble, l’album n’est pas mauvais. Un peu mou (et là, nouveau paradoxe, j’adore "Widowmaker". Bref). Pas toujours aussi agressif que souhaité et quand le groupe envoie la sauce, ça ressemble à ce qui a été fait sur le premier album, mais avec moins de charme ("Ballcrusher" par exemple. Cela aurait été un morceau correct sans plus sur l’essai précédent alors que là, il vient donner un coup de fouet après le plus posé "Wild Child". Tout est question de nuances). Sans s’en rendre compte, Lawless va s’enfermer dans une espèce de routine qui va finir par le desservir et le disque devient un peu long. Dommage.

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   (6 chroniques)



- Blackie Lawless (chant, basse)
- Chris Holmes (guitare)
- Randy Piper (guitare, chœurs)
- Steve Riley (batterie, chœurs)


1. Wild Child
2. Ballcrusher
3. Fistful Of Diamonds
4. Jack Action
5. Widowmaker
6. Blind In Texas
7. Cries In The Night
8. The Last Command
9. Running Wild In The Streets
10. Sex Drive
11. Mississippi Queen *
12. Savage *
13. On Your Knees (live At The Lyceum 84) *
14. Hellion (live At The Lyceum 84) *
15. Sleeping (in The Fire) (live At The Lyceum 84) *
16. Animal (fuck Like A Beast) (live At The Lyceum 84)
17. I Wanna Be Somebody (live At The Lyceum 84) *
- note
18. * Bonus Réédition 1997



             



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