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WASP - Dying For The World (2002)
Par POULPI le 24 Août 2010          Consultée 10443 fois

Depuis "The Crimson Idol", le diagramme qualitatif des albums de WASP est quelque peu en dents de scie, et fait surtout penser au profil d’une étape alpine du tour de France ou à un cardiogramme en perte de vitesse (je vous renvoie à la liste située 10 cm à gauche, pour plus de clarté). Une précédente chronique pointait du doigt des errements stylistiques pas toujours réussis, et des changements de line-up peu propices à une démarche musicale cohérente dans la durée. Blackie, grand lecteur de NIME devant l’éternel, nous aura donc écouté, et aura tiré leçons de ses expériences. Le Saint Homme.

Le lecteur averti remarquera que je parle indifféremment de WASP et de Blackie… Eh oui, mes amis, Chris Holmes est reparti. Encore une fois. Et Blackie se retrouve de nouveau en loucedé, seul au milieu de nulle part, comme à la grande époque. L’occasion de prendre un nouveau départ ? Grillons le suspens d’entrée de jeu (c’est là tout l’avantage de juger à posteriori, me direz vous) : oui. Du moins, en quelque sorte... Chronique de décryptage peu risquée, donc, qui pourrait d’ailleurs se résumer en une petite phrase : "Dying For The World" est l’avenir de WASP.

L’avenir de WASP, car en d'autres termes, les futurs albums du groupe garderont - au moins grossièrement - la trame développée dans ce "Dying For The World".

Sera donc repris par la suite ce modèle de composition donnant toute sa force à cet album, preuve d’une efficacité toute retrouvée. Donnant davantage dans le Heavy Metal que dans le Hard Rock, on notera surtout un retour aux vrais bons hits à l’ancienne, fédérateurs et tout le tintouin. Mais surtout entraînants et pas chiants pour un sou (suivez mon regard).

Sera également reprise – et c’est la vraie nouveauté de cet album – une puissance de son, qui manquait cruellement aux albums post "KFD". A la fois gras, moderne, et gouleyant, ce dernier colle parfaitement aux chansons et aux ambiances développées ici, donnant une sorte de "relief" au son. Un son qui fait littéralement suinter la musique, et que Blackie doit regretter de n'avoir pas trouvé plus tôt. Un gros plus, à n’en pas douter.

Les titres plus nuancés, comme bien souvent chez WASP, sont de vraies réussites. Avec une voix pareille, c’est pas difficile non plus. Contrairement à d’autres, Blackie fait dans le feutré, mais n’en abuse pas. Les proportions sont bonnes, et n’est mou que ce qui doit être mou. Voyez plutôt "Trail Of Tears", dont le décollage se fait savoureusement attendre (pour finalement ne pas venir, d’ailleurs).

Sera enfin reprise cette nouvelle lubie de Blackie, consistant à boucher artificiellement les trous pour remplir un album quantitativement parlant un peu trop vide. Car oui, la version acoustique de "Hollow Ground" est très sympa, mais non, elle n’est absolument pas utile, et complètement superficielle par rapport à sa version originale.

"Unholly Terror" avait recentré le groupe autour d’un style traditionnel plus waspo-waspien, remis au goût du jour. Une direction que Blackie suit et entérine avec ce "Dying For The World". L’avenir nous prouvera qu’il est loin d’avoir eu tort. Bref, après avoir tenté avec plus ou moins de succès de changer de style, Blackie donne un coup de fouet tout bête à son son, retrouvant une vigueur qui lui faisait défaut depuis pas mal d’années.

Alors oui, plane toujours au dessus de WASP l’ombre d’un rejeton trop puissant. Mais Blackie ayant choisi de continuer l’expérience WASP, pouvait-il en être autrement ?

Postface :

Le fils prodigue est rentré à la maison, et si la réussite ne sera pas toujours au rendez vous, les bases d’un nouveau WASP sont ici posées, et toujours d’actualité à l’heure ou j’écris ces lignes*. A Dieu vat…

* Pour les futurs archéologues de passage, ces lignes furent écrites en l’an de grâce 2010. Pour toute prospective sur l’avenir du WASP post-2010, contacter Paul le Poulpe (NDLR : aucun lien de parenté avec l’auteur).

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   (4 chroniques)



- Blackie Lawless (chant, guitare)
- Darrel Roberts (guitare)
- Frankie Banali (batterie)
- Mike Duda (basse)


1. Shadow Man
2. My Wicked Heart
3. Black Bone Torso
4. Hell For Eternity
5. Hallowed Ground
6. Revengeance
7. Trail Of Tears
8. Stone Cold Killers
9. Rubber Man
10. Hallowed Ground (acoustic)



             



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