Bof, bof, bof. L'aura mystique qui semble entourer ce groupe est vraiment surestimée. Et faut pas charrier avec le caractère pseudo-maléfique de GHOST ; qu'on le considère sérieux ou comme une pastiche, le combo n'a pas l'étoffe d'un début de savante copie des légendes de Heavy/Hard à la facture obscure, voire funéraire.

"Opus Eponymus" (3,5/5) avait un truc accrocheur, j'avais bien aimé la prod' et la facette "donjon" planant sur le disque. Ici, on plonge un peu trop vers le tapis rouge à mon goût.

Certes, il y a quelques bonnes idées dans les riffs et les nappes de synthé ("Spirit", "Cirice", "He Is" – dont la performance live aux Grammys suédois était superbe, "Absolution"), mais aussitôt que le ton s'assombrit un brin, GHOST pointe le projecteur au max sur nous, comme s'il était le Porteur de lumière. Et on est bien loin de Satan.

Une sortie qui s'écoute facilement, mais qui rend tous ces accoutrements et ce marketing franchement bancals. GHOST est peut-être devenu un préféré des galas et des amateurs de flash, mais pour marquer les esprits à long terme, faut pas rêver.

Pestik vous l'a écrit : y'a bien mieux dans le genre.

Note : 2,5/5.