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1978 Long Live Rock'n'roll
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1981 Difficult To Cure
  The Best Of Rainbow
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- Style : Astral Doors, Rata Blanca, Hällas
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- Style + Membre : Vandenberg, Michael Schenker, Yngwie Malmsteen, Brazen Abbot, Ian Gillan Band, Doogie White & La Paz, Pink Cream 69, Gary Moore, Uriah Heep, Alcatrazz, Axel Rudi Pell, Joe Lynn Turner, Hear 'n Aid

RAINBOW - Long Live Rock'n Roll (1978)
Par DARK BEAGLE le 14 Décembre 2017          Consultée 1534 fois

"Long Live Rock’N’Roll" souffre de plusieurs choses. Pour commencer, le changement de line-up n’a pas été des plus judicieux. Si souvent Ritchie Blackmore a eu du nez pour remarquer des talents, il s’est complètement trompé sur David Stone. Ce dernier reprend les claviers sur quelques titres pour un résultat assez lamentable (c’est lui qui empêche "Gates Of Babylon" de rivaliser pleinement avec "Stargazer" en lui conférant un côté un peu niais dans les sonorités, le titre étant très bon malgré tout). Ensuite, chacune des faces de cet album a un ventre mou. Le premier titre et le dernier sont à chaque fois très bons, voire excellents, mais entre, c’est un peu le néant (on sauvera quand même "Lady Of The Lake" de ce marasme…). Ensuite, rien ne va plus entre Blackmore et Dio. Encore une histoire de leadership, une de plus concernant Ritchie.

Alors oui, le title track et "Kill The King" sont de bons brûlots Hard Rock avec des riffs d’une efficacité comme seul Blackmore sait les pondre. Surtout pour "Kill The King", génial de bout en bout, qui aura fait naître bien des vocations chez les jeunes fans de l’époque. "Gates Of Babylone" va achever la face A avec une ambiance orientale qui sonne quand même de façon un peu kitsch. La B se clôture quant à elle avec la ballade toute en maîtrise "Rainbow Eyes" qui est avec "Kill The King" certainement le meilleur titre de cet opus un peu bancal.

Parce que oui, trois titres font ici clairement office de remplissage : "L.A Connection" avec son refrain gonflant, "The Shed" complètement vide de sens et d’âme, et "Sensitive To Light" qui s’oublie quasiment à peine écoutée. Trois morceaux qui plombent quand même pas mal ce disque alors que "Lady Of The Lake" doit son salut au très bon travail de Blackmore dessus, qui parvient à redresser la barre de temps en temps. Mais globalement, on assiste des approximations qui n’avaient pas lieu sur le premier album, des carences qu’on n’aurait pas dû percevoir et qui plombent l’ensemble insidieusement.

Et après ce disque, Dio sera invité à aller voir ailleurs si les riffs étaient aussi bons. Et il s’avèrera que ceux du père Iommi le seront, dans un genre toutefois différent, mais également très classieux. Blackmore, lui, va poursuivre sa marche en avant en embauchant un autre chanteur avec lequel l’entente ne sera pas des plus cordiales (le psy de Ritchie doit quand même sacrément se régaler !), mais il ne sera pas loin de tutoyer les cieux une nouvelle fois avec un "Down To Earth" fortement recommandable.

Alors oui, "Long Live Rock'N'Roll" est un brin décevant, mais il s'en tire avec un 3/5 tout de même parce que ses bons titres le sauvent complètement. Si tout avait été du même niveau, on aurait eu droit à un nouveau chef d'oeuvre. Frustrant.

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   (3 chroniques)



- David Stone (claviers)
- Bob Daisley (basse sur 4, 5, 6)
- Cozy Powell (batterie, percussions)
- Ronnie James Dio (chant)
- Ritchie Blackmore (guitare, basse)
- Tony Carey (claviers sur 1,2)


1. Long Live Rock'N'Roll
2. Lady Of The Lake
3. L.a. Connection
4. Gates Of Babylon
5. Kill The King
6. The Shed (subtle)
7. Sensitive To Light
8. Rainbow Eyes



             



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