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DEATH MéLODIQUE MIèVRE  |  STUDIO

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1993 2 Skydancer
1995 3 The Gallery
1997 2 The Mind's I
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2000 4 Haven
2002 5 Damage Done
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2010 2 We Are The Void
2013 1 Construct
2016 1 Atoma
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1995 1 Of Chaos And Eternal Night
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2009 1 Where Death Is Almost Alive

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- Style : Eternal Storm, Destinity, Temnein, Gardenian, Burden Of Grief, Sdreamexplorers, Countless Skies, For I Am King, Disillusion, Excretion, World Under Blood, Aesmah, Hypocrisy, Amon Amarth, Callenish Circle, Arch Enemy, At The Gates, Detonation, Be'lakor, The Duskfall, The Absence
- Membre : Tiamat, Grand Cadaver, Mercury Tide
- Style + Membre : The Halo Effect, Soilwork, In Flames
 

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DARK TRANQUILLITY - Construct (2013)
Par FENRYL le 26 Juillet 2013          Consultée 7715 fois

"Vit sur ses acquis"...

Sans doute le bilan le plus souvent rédigé en bas des bulletins scolaires des grandes machines du Metal ces dernières années...
En ces temps de conseil de classe, le tout dernier DARK TRANQUILLITY arrive à point nommé. Faisant suite à un "We Are The Void" qui aura bien divisé la fanbase du groupe, ce "Construct" est une nouvelle fois attendu plus qu'au tournant.
En effet, cela fait maintenant une petite dizaine d'années que DT ne propose pas grand chose de nouveau ou bien tente d'expérimenter, loin de son secteur de prédilection. Quand l'un des pères fondateurs se retrouve si loin de son terrain, on est en droit de rester pour le moins circonspect et dubitatif.

C'est ainsi que ce 10ème album, marquant les 20 ans du groupe, arrive pour tenter de relever le niveau, c'est à dire nous laisser plus de monuments et autres hymnes que par le passé (il suffit de savourer "Where Death Is Almost Alive" pour s'en convaincre si besoin est).

Rayon "nouveauté" : DT a définitivement fait basculer ses sonorités extrêmes vers un Death Mélo mielleux et sucré pour ne pas dire presque popisant dans le genre. Cet aspect "furieux" présent sur l'opus précédent n'est plus que très rarement présent ici et tout l'album est particulièrement marqué du sceau du "Death Ambiancé" ("What Only Know", "Uniformity", "State Of Trust"). Aux oubliettes les riffs détonants, les plans magistraux et entêtants. Les 45 minutes proposées ici sont particulièrement accessibles et peu surprenantes, laissant ainsi sur le bord de la route toute l'énergie et l'efficacité qui caractérisaient le groupe.
Moins d'extrêmes, moins de claviers (vraiment beaucoup moins), des soli rares et bien trop gentillets ("Endtime Hearts"). bref, moins de tout, moins de mojo au final...

Même mon génial Stanne est en mode "gentillet" : retour des voix claires mais avec des trémolos et tout le toutim... en étant à des années lumière de la magnificence de "Projector", chef d’œuvre ultime devant l'éternel. L’insupportable "State Of Trust" cristallise ainsi toutes les remarques formulées plus tôt (pour ne pas écrire "critiques").

Pourtant, il est possible de sentir des "petits quelques choses", à certains moments : on ressent un certain potentiel, non-exploité, sur "None Becoming", ou encore une volonté de faire de "For Broken Words" LE titre marquant de la galette, et ce, dès la première track. À ce titre, le contrat est à moitié rempli : il s'agit sans doute d'un des "meilleurs" morceaux de la galette mais on est loin de la moyenne des monuments de DT...
Autre exemple avec "Uniformity"(qui fait au passage l'objet d'un clip officiel pour la promo de l'album) qui peut aussi présenter un certain effort de construction mais pas assez incisif pour marquer véritablement.
Je dois même vous avouer avoir vraiment pensé à de la Pop à certains moments comme avec cette intro de "The Silence In Between" lorgnant vers du PLACEBO... alors qu'à d'autres moments sur ce "Construct", on pourra presque penser à du ARCH ENEMY (oui, oui, avec la voix d'Angela également !!).

Au final, une nouvelle fois, on tient ici un album très correctement produit mais presque vide comme une coquille de noix.
Les morceaux les plus "burnés" semblent tout droit sortis d'une session de l'opus précédent et ne sauront pas dérouter ou décevoir les amateurs de "We Are The Void", le reste constituant un ventre mou sans grande originalité véritable.

Dans cet horizon sombre, mélancolique et suave, il faudra une énième fois noter et sauver la prestation sans faille du soldat Stanne qui donne cet aspect mélancolique à l'ensemble.

On obtient ainsi, comble du comble pour les empereurs du genre, un "Construct" bien mal... construit... À savoir une machine solide mais sans âme, qui a semble-t-il voulu timidement évoluer, en ménageant la chèvre et le chou (la fanbase et les néophytes). Déception...


Beurk : "State Of Trust".
Mou du genou : "Weight Of The End".

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   FENRYL

 
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   (2 chroniques)



- Mikael Stanne (chant)
- Niklas Sundin (guitare)
- Martin Henriksson (guitare, basse)
- Anders Jivarp (batterie)
- Martin Brändström (claviers)


1. For Broken Words
2. The Science Of Noise
3. Uniformity
4. The Silence In Between
5. Apathetic
6. What Only You Know
7. Endtime Hearts
8. State Of Trust
9. Weight Of The End -
10. None Becoming



             



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