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DEATH MÉLODIQUE  |  STUDIO

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Metalhit
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ALBUMS STUDIO

1993 2 Skydancer
1995 3 The Gallery
1997 2 The Mind's I
1999 4 Projector
2000 4 Haven
2002 5 Damage Done
2005 5 Character
2007 3 Fiction
2010 2 We Are The Void
2013 1 Construct
2016 1 Atoma
2020 1 Moment
2024 1 Endtime Signals

E.P

1995 1 Of Chaos And Eternal Night
1997 1 Enter Suicidal Angels
2004 Lost To Apathy
2012 Zero Distance Ep

COMPILATIONS

2004 2 Exposures - In Retrospect A...
2009 Yesterworlds

COFFRETS

2009 1 Where Death Is Almost Alive

VHS/DVD/BLURAYS

2003 Live Damage
 

- Style : Gardenian, Destinity, Temnein, Oubliette, Burden Of Grief, Eternal Storm, Excretion, Sdreamexplorers, Disillusion, For I Am King, World Under Blood, Aesmah, Hypocrisy, Gates Of Ishtar, Amon Amarth, Callenish Circle, Arch Enemy, At The Gates, The Duskfall, Detonation, The Absence, Be'lakor, Countless Skies
- Membre : Grand Cadaver, Mercury Tide, Tiamat, Cemetery Skyline
- Style + Membre : The Halo Effect, Soilwork, In Flames
 

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DARK TRANQUILLITY - Projector (1999)
Par JULIEN le 24 Mai 2005          Consultée 25298 fois

En d’autres temps, je m’étais autorisé d’une chronique à la présentation décalée, mettant à l’honneur (?) la qualité d’un enregistrement crû et diaboliquement agressif, celui d’une énorme formation autrichienne de Black Metal – ABIGOR pour lever le voile. Le « Projector » de DARK TRANQUILLITY dont il est ici question, et auquel je destine le même style de chronique, ne présente certes pas la même configuration sonore... mais son caractère d’évidence à mes yeux et, paradoxalement, la prise de risque qui présida à sa conception, me semblaient se prêter à l’épreuve d’un format de rédaction autre. Cette minute didactique écoulée, venons-en à la chose :

P comme « Puissance », composante non négligeable de la topographie musicale édictée par cette formation de Death mélodique, et dont l’économie n’est pas négociée ici.

R comme « Réflexe », tentation à laquelle succombent tant de groupes, à peine l’électricité vient-elle à secouer les entrailles des instruments... réflexe dont DARK TRANQUILLITY ignore quasiment la définition en ces lieux agités d’inédit.

O comme « Osé », qualificatif bourdonnant au sein d’un album auquel il sied à merveille, tant la radicale transformation ici opérée venait faire rupture avec la courbe ascendante du groupe, gravissant alors avec détermination les degrés du Death Mélodique.

J comme « Jais », teinte de ténèbres dont DARK TRANQUILLITY féconde son âme, éveillant cette cendre en la plongeant dans un foyer ardent, là où seul l’astre d’un mordoré vient à embraser le charbon des esprits.

E comme « Emotion », onde frissonnante dont DARK TRANQUILLITY ne se départit en aucune façon tout au long d’un album où, bien au contraire, de mémorables marches dynamiques ("FreeCard" et ses perles de piano, "Dobermann", le possédé "On Your Time", "UnDo Control", imparable "To A Bitter Halt", fabuleux "The Sun Fired Blanks") s’accoutument magistralement aux accalmies atmosphériques multiples, léchées du ressac poignant orchestré par un chant clair à vif, unique, surprenant (le flottant "Day To End", "Nether Novas" à la rythmique dansant sur un fil tordu, breaks et refrains inoubliables du fantastique "ThereIn", détresse de "Auctionned" et son piano minimaliste).

C comme « Commun », assurément l’épithète à bannir en cette occasion, la formation suédoise jetant toute sa main dans l’âtre, pour mieux se distinguer du troupeau vélléitaire n’y risquant qu’une phallange tremblotante.

T comme « Talent », irradiant ici telle une sphère de lumière tamisée d’ombres, ces artistes entamant avec passion l’investigation d’un territoire vierge ; une terre jalonnée de saillies hostiles, s’émoussant devant l’office exploratrice élevant ledit talent au rang d’un maintien affranchi de présomption... mais claquant au vent de l’ambition.

O comme « Orfèvrerie », là où la diversité de ces dix pépites flamboie sous le chalumeau du démiurge, parant d’esthétisme une matière brut s’étoffant là d’une floraison de détails et arrangements. Et les claviers, pianos et samples de se jouer des critiques, en mêlant une puissance visuelle prégnante à la force des refrains, les guitares s’y entendant comme nulles autres pour jongler entre l’acéré d’un argument extrême et l’affûté d’une science mélodique portée au faît de sa démarche.

R comme « Réussite », totale et impressionnante, celle d’une formation qui s’attaqua à ses acquis Death mélodique pour mieux les convertir en une force de motilité Dark et indicible, d’une beauté brûlante de contorsions écorchées, hargneuses comme un emportement rebelle, touchantes et secouées de désarroi... symphonie électrisée relatant les tourments d’un monde moderne où la bluette humaine vascille... mais s’obstine.

DARK TRANQUILLITY était grand... Avec « Projector », il devenait intouchable et sublîme.

A lire aussi en DEATH MÉLODIQUE par JULIEN :


DARK TRANQUILLITY
Of Chaos And Eternal Night (1995)
Death mÉlodique

(+ 1 kro-express)



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The Silent Republic (2002)
Un monstre trop méconnu du death mélodique


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Par JULIEN



Par JEFF KANJI




 
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   (5 chroniques)



- Mikael Stanne (chant)
- Niklas Sundin (guitare)
- Fredrik Johansson (guitare)
- Anders Jivarp (batterie)
- Martin Henriksson (basse)


1. Freecard
2. Therein
3. Undo Control
4. Auctioned
5. To A Bitter Halt
6. The Sun Fired Blanks
7. Nether Novas
8. Day To End
9. Dobermann
10. On Your Time



             



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