Le 25 Septembre 2008 par MEFISTO

Cet album est une lame de rasoir. Il est comme la deuxième piste, "Edge Crusher". Aucun coin rond sur cet opus mes amis. Surtout pas du côté des morceaux "Securitron" (dont les riffs roulants sont mémorables - on a vraiment l'impression de s'être fait piéger pour espionnage industriel dans la "Fear Factory", justement !) et "Freedom or Fire", sur laquelle Burton n'a jamais semblé plus en colère.

Avec "Obsolete" FEAR FACTORY sortait enfin du noir. Ceux qui n'avaient pas entendu Demanufacture, les pauvres, rencontraient enfin l'excellence en frais d'Indus. Cette excellence que n'a cessé de garder le combo et qui en fait un des plus féroces groupes américains à côté de SLAYER et PANTERA.

Le 25 Septembre 2008 par MEFISTO

Un brin moins bon dans les mélodies et la variété que Mercenary et Honour Valour Pride, cet album n'en est pas moins une boucherie sans fin. La basse de Jo Bench demeure ma préférée, tous styles confondus, elle est la carte cachée de cet ensemble lourd et vrombissant (à écouter en tirant de la mitraillette dans un jeu de guerre ! Bon, je l'ai jamais essayé, mais c'est une suggestion ! Haha !).

Autant sur cette croisade que sur les autres galettes de la formation, l'ambiance est chargée de poussière et de paysages dévastés par la bêtise humaine. BT est pour moi unique et restera un des groupes que j'aime le plus écouter. C'est redondant, énervant parfois tant c'est violent, mais ça fait le boulot à chaque fois : divertissement et défoulement garantis !

Enfin, BT est probablement un des groupes qui représente le mieux la guerre intrinsèque tapie dans chacun de nous. C'est sans doute pour cette raison que l'écoute de leurs opus est si thérapeutique... Elle calme la bête.

Le 25 Septembre 2008 par LOUVOIR

Et bien ça en surprendra sûrement un bon nombre ici, mais cet album est tout simplement le meilleur album de Death mélo que j'ai jamais écouté.

D'ordinaire, dans ce style, je me lasse très vite. Je n'accroche pas du tout à IN FLAMES par exemple, moyennement à INTO ETERNITY (le groupe d'un seul album pour ma part : The Scattering of Ashes). Les deux gagnants sont DARK TRANQUILITY et ARCH ENEMY.

Et cet album est pour moi le meilleur d'ARCH ENEMY. Pour une raison incompréhensible, il se détache largement des précédents déjà très bons. Pourtant la recette n'a pas changé. Au contraire, elle est ici perfectionnée.

Le "chant" d'Angela Gossow ne m'est pas désagréable, bien au contraire (on a vu meilleur vocaliste mais bon sa voix ne me gène absolument pas). Il est plein de fougue et de fureur, et ce ressentit est extrêmement important.
La rythmique est tout simplement énorme. Daniel Erlandson est vraiment génial derrière ses futs et Sharlee d'Angelo est loin de se faire discret (la basse se fait très bien entendre).
Et les mélodies... Existe-t-il des mots pour les qualifier ? Elles sont toutes belles à pleurer. Les riffs sont super efficaces, bien tranchants. Les soli sont gonflés de feeling et de technicité. Un régal pour les oreilles.

A mon sens, aucun autre groupe ne parvient à mélanger avec une telle efficacité violence et mélodie. Et ce groupe est ici à son apogée.

Le 25 Septembre 2008 par GLOBULBOB

Voilà, voilà, après une bonne dizaine d'écoutes, lectures des paroles, etc, je me suis fait MON avis. Le MON est important car j'ai pu voir, dans Nightfall et avec les gens que je cotoie, que ce nouveau METALLICA entraîne des ressentis très différents.
Personnellement, je suis très heureux et satisfait de cet album. je trouve que le groupe a pris un nouveau souffle, les morceaux sont neufs, inspirés, bien foutus. Tout n'est pas forcément très original, j'ai même l'impression d'avoir un arrière goût évident de "...And justice for all" pour quelques titres.
Mais franchement, un bon 4 sur 5 pour un album qui fait plaisir à écouter et qui donnent encore envie d'aller voir les gars sur scène !

Le 25 Septembre 2008 par ARCH LE MATOU

Colossal, monstrueux, inégalable, unique. Sepultura aura beau avoir prid des leçons des divinités thrash de l'époque, BTR reste l'opus de thrash death le plus percutant qui ait jamais existé. Le studios Roadrunner ont aidé efficacement le groupe à obtenir un rendu plus clair, tout en préservant une agressivité certaine dans le son. Naissent alors les titres anthologiques du groupe : Inner Self, Stronger than Hate, Mass Hypnosis, Slave Of Pain, Primitive Future. Tout n'est que perfection, je ne sais que dire de plus...

Oui, 3 étoiles, c'est douloureux pour une oeuvre qui surpasse allègrement les standards du Thrash ( Oui! Slayer aussi peut se rhabiller ; ) )

Le 25 Septembre 2008 par ARCH LE MATOU

La métamorphose de sepultura a lieu en une fois, dès la venue d'Andreas Kisser. En une fois, celui qui pondit autrefois deux albums peu intéressants, accouche d'un chef d'oeuvre sans crier gare.

Schizophrenia est un album de thrash death, sulfureux et lourd comme du Death , rapide et puissant comme du thrash. S'il n'est pas millimétré dans sa structure, il jouit d'un atout que les autres tel Slayer ne possédaient pas et ne possèderont jamais : cette atmosphère infernale et pesante admirablement soutenue par la production approximative de Cogumelo. Kisser et Igor Cavalera y sont les clés de voûte, le premier peut faire preuve d'un jeu aussi mélodique et technique que bestial, le second fait incontestablement partie des meilleurs frappeurs de thrash ( aux côté de grands comme Gene Hoglan ). Il suffit d'écouter les incroyables To The Wall, Septic Schizo ou le terrifiant Rest In Pain pour s'en convaincre. Et l'instrumental Inquisition Symphony aura tôt fait de secouer vigoureusement les branches d'un Call of the Chtulu.

Le 25 Septembre 2008 par ARCH LE MATOU

Disons le clairement : Bestial Devastation ressemble plus à un délire juvénile qu'à un véritable projet. Son absence de maturité et de savoir faire le laisse dans l'oubli de la discographie de sepultura.

Cependant, il faut reconnaître que le souffre est bien présent au niveau de la production, sans doute créé inconsciemment par le groupe. Puis certains riffs sont décidément bien trouvés.

2 étoiles donc, on a connu bien pire.

Le 24 Septembre 2008 par +SLAY+

Tout simplement génial de créativité. Les morceaux sont vraiment bizarres, morbides à l'extrême, totalement déstructurés, indéfinissables. Un voyage dans les tréfonds de la mort. L'album que j'écoute et que j'apprécie le plus en ce moment.

Le 24 Septembre 2008 par SAM

Euh... Bon, ça doit juste pas être ma tasse de thé, mais franchement non, je ne vois pas comment on peut s'enflammer pour ce Voice from the Silence.
J'aurais dû m'en douter, déjà le "the" il est de trop en bon anglais, et puis la pochette et le logo kitschissimes font penser à tous ces premiers albums de groupes de metal symphonique ou speed metal ou power metal sortis à tour de bras par certains studios et distributeurs, dont les prestations rentrent par une oreille et ressortent immédiatement par l'autre.
Celui-ci ne fait pas exception. En fait comme d'hab, l'intro instrumentale est chiadée, le son est très propre et bien puissant dès que le premier riff part, et le premier titres semble intéressant. C'est clairement d'inspiration "Stratovarienne", à tel point qu'à l'aveugle on aurait du mal à discerner la copie du vrai. Les musiciens ne sont pas des manches, pas plus que dans le vrai, la production est super-pro, y a des choeurs etc etc... Mais alors tout, absolument tout, est déjà mille fois entendu, c'est de la musique aussi générique que les médicaments du même nom, rien qui me fasse dresser l'oreille.
Au final, cela rappelle les premières parties de concert de metal où un label pousse un groupe qui visiblement emm*rde toute la salle à l'exception des proches au premier rang.

Je dois juste dire que le guitariste essaye lui d'innover à travers les soli, certains sont vraiment bien vus et complètement maîtrisés. Mais pourquoi alors il a pas investi un ou deux neurones dans les riffs, vin diou !

Ah si, Evening Star, qui commence un peu comme le générique d'Albator avant un n-ième riff plat, inclut une reprise de la sublime 25e symphonie de Mozart - forcément pour les puristes c'est du massacre, il y manque l'essentiel à savoir le thème mélancolique au hautbois, mais une nouvelle fois si ça peut en pousser un ou deux à écouter l'originale tant mieux.

Bref, je ne leur donne aucune chance de percer, même s'ils ont toute ma sympathie. Ce sera en tout cas effacé de mon baladeur mp3 bien vite...

Le 24 Septembre 2008 par SISCO

Découverte dans Kerrang cet été, cette compil' m'a plu pour les reprises de "Wratchild" par Gallows, groupe que je ne connaissais pas, désolé. Egalement pour le "Hallowed..." de Machine Head, impérial de puissance, de grandeur et très fidèle à l'original. Même le "Remember Tomorrow" des Mets' est assez bon et leur colle parfaitement à la peau. Après c'est vrai que "Run to the hills" par Sign, c'est une catastrophe : Indochine n'aurait pas fait pire. Le reste s'écoute comme une curiosité.

Le 24 Septembre 2008 par VEHAU

Il faut croire qu'Apocalyptica n'a pas assez de talent pour poursuivre la voie originale qu'il avait ouverte (quoique que metal et violoncelles, Rasputina était là avant eux). Ici, même si certaines compositions ne sont pas mauvaises, on peine à retrouver l'ambiance et les émotions de Cult, leur meilleur album à ce jour, la batterie inutile, les guests pas franchement flamboyants, bref, nul.

Apocalyptica n'avait pas grand-chose à dire en fin de compte, et le peu qu'ils avaient à faire entendre est condensé dans un album, Cult, pas plus....
Dommage car j'avais beaucoup espéré en découvrant ce groupe, mais il est incapable de se renouveler sans se fourvoyer.

Qui sait, un de ces jours verra t-on alors de nouveau un Apocalyptica débarrassé de sa batterie, de ses guests, de ces chanteurs inutiles, et retrouvant le chemin de la qualité, on peut rêver.

Le 24 Septembre 2008 par LEATHERFACE

J'en rigole encore. Les reprises de 2 Minutes To Midnight et surtouuuut de Run To The hills m'ont pété deux côtes chacune. Non mais sérieux, ils déconnent les mecs là ? Sign, ou comment détruire un riff béton au profit d'une soupe pour minettes de 12 ans qui servira de bande son pour la prochaine saison de Charmed. Je parle même pas des reprises de Brave New World et D'Iron Maiden par... Trivium ( LOL ).
Sinon, il reste quelques reprises effectuées par des vrais groupes de chevelus, plus ou moins réussies certes. Je surkiffe celle de Devil Driver et des four horsemen.

Bref, en gros, CDLM.

Le 23 Septembre 2008 par BALRUCK

Put***, d'bor** de mer** ! Quelles sensations à l'écoute de cet album ! Les mêmes sensations qu'avec le premier album de METALLICA qui m'a fait bousculer dans la musique Metal : Master Of Puppets

Ils sont de retour... Et pour de bon ! Cet album s'inscrit directement comme une suite des albums Thrash : Kill 'Em All - Ride The Lightning - Master Of Puppets et And Justice For All...
C'est rapide, destructeur, avec une superbe production et aussi étonnant que cela puisse paraître, une voix parfaitement maîtrisée. Elle n'est plus aussi criarde que les albums cités mais très juste (malgré son âge et son [ancien goût ?] prononcé pour l'alcool).

J'ai déjà versé 2 larmes...
De plus, vu sa structure complexe et complète, c'est un album qui va gagner en superbe au fur et à mesure des écoutes !

Bravo les gars ! Continuez comme ça !
4,5/5

Le 23 Septembre 2008 par ETIENNE

Une connerie sans nom plus des musiciens qui maitrisent parfaitement leurs instruments, cela donne un disque simplement énorme. Je suis pourtant allergique aux groupes parodiques. Mais Ultra Vomit, c'est ma came.

Le 23 Septembre 2008 par JEFF KANJI

Une perle de black symphonique. À rapprocher de Mystic Circle (celui de Drachenblut) par moments pour son utilisation des claviers et sa production bien claire mais pas aseptisée. Tant de richesse harmonique et mélodique dans le style c'est incroyable, on pense au géant Emperor aussi. Toutefois l'album a une personnalité bien affirmée avec un chanteur aussi à l'aise dans les vocalises éthérées que dans le black le plus agressif. Atmosphérique ce disque l'est assurément. Cela permet de ne pas s'ennuyer et d'être transporté par l'ouvrage de ces Coréens. Un de mes albums de black favoris!

Le 23 Septembre 2008 par SACRIPAN DAILYMOTION

Tu te contredis dans ta chronique, tu dis qu'après "Brave New World" "Dance of Death" ne propose rien de neuf, mis à part, dis-tu, et je suis d'accord avec toi, "Rainmaker" et "Dance of Death"
Or quelques ligne plus loin tu dis : "propose quand même quelques chansons extraordinaires (« Paschendale », « Age of Innocence », « Journeyman »), et d’autres vraiment superbes (« Face in the Sand », « Montsegur »).
C'est là le problème : "Paschendale", "Journeyman" et "Monségur" sont tout à fait nouveaux pour le groupe. Dans le style progressif " Paschendale" est ce que Maiden a fait de plus inédit, on a vraiment l'impression en l'écoutant de regarder un film sur cette fameuse bataille, avec des explosions, du suspens... Pour "Journeyman" ils n'avaient pas composé d'acoustique depuis l'album Killers, qui plus est avec un passage que le public peut chanter en choeur (élément dont "Prodigal Son" est exempt), et comble des nouveautés, ils n'en ont jamais jouées en live, or là c'est le cas, "Journeyman" sur la tournée a été l'un des moments forts de la tournée Death on the Road. Enfin, avec "Monségur", même si du point de vue de la forme on sent que c'est le petit frère de "Where Eagles dare", on réalise que c'est la première fois que Maiden traite aussi bien la thématique moyenâgeuse, on a vraiment l'impression d'être devant un fort pris d'assaut.
Pour le reste, "Age of Innocence" a un goût de hard FM inédit pour le groupe, et "Face in the Sand" est ce que le groupe a pondu de plus épique à ce jour.
En vérité "Dance of Death" regorge de nouveautés et d'idées originales, il est certes dans la continuité des anciens albums, mais il est absolument inédit, il cache admirablement bien son jeu. Il vaut largement "Piece of Mind" : 50% de hits, 50% d'imaginaire, 100% de fun

Le 23 Septembre 2008 par KHELLY

Génial, fantastiquement épique et heavy !!!!
Je l'écoute au moins une fois par jour depuis sa sortie.
J'adore les précédents mais celui-ci correspond exactement à ce que j'aime.
C'est gras et lourd mais fier de venir du froid !!!!
Hauts les épées et chevauchons sans fin...
La même baffe qu'un Death Cult Armaggedon dans un autre style.
Vive Grand Magus !!!!

Le 23 Septembre 2008 par VYUUSE

Tout d'abord je tiens à saluer la longévité de ce magnifique groupe couplée à un rythme de sortie relativement rapide ainsi qu'une rare qualité toujours au rendez-vous. En effet depuis 1994, Opeth a sorti 9 albums, et sur ces 9, aucun n'est, à mon humble avis, foncièrement mauvais, et chaque album est sincère et honnête. En plus de ça, Opeth n'a pas peur des expérimentations et des changements, souvenez-vous de Damnation pour citer l'exemple le plus frappant. Il suffit de comparer avec Metallica (groupe que je respecte énormément au passage), qui ont sorti autant d'albums en 25 ans, sans forcément être toujours au top artistiquement parlant.

C'était donc avec une certaine fébrilité que je posais pour la première fois mes oreilles sur cette galette (au sens figuré hein, sinon j'aurai eu l'air bien con :P), avec une petite peur que le claviériste, certes de talent, prenne de l'importance et dénature cette musique si sophistiquée et en même temps quasi-minimaliste d'un point de vue orchestral (2 guitaristes dont un chanteur avec un batteur et un bassiste c'est quand meme assez courant et relativement réduit). De plus, deux membres très importants n'étaient plus de la partie. En effet, Martin Lopez, batteur de grand talent, qui a su nous montrer l'étendue de ses capacités depuis My Arms, Yours Hearse avait quitté le groupe, alors que sa patte stylistique était bien présente au sein du groupe, ce qui n'est pas forcément évident pour un batteur, qui ne peut pas tout le temps s'exprimer autant qu'il le veut artistiquement. Il en fut de même, et ce fut d'autant plus surprenant, pour le guitariste Peter Lindgren, guitariste de talent aussi, seul membre avec Mickael Akerfeldt encore présent depuis la création du groupe, qui semblait quand même avoir une place importante dans le groupe.

Toutes ces inquiétudes se sont retrouvées vite effacées lors de l'écoute de cet album. En effet, c'est du pur régal des premières arpèges de Coil jusqu'aux dernières nappes de synthé de Hex Omega. On commence donc par, une fois n'est pas coutume, une piste servant d'introduction à l'album, [b]Coil[/b]. Assez simple, avec sa guitare acoustique soutenue par de subtiles nappes de synthé, Mickael nous montre qu'il na rien perdu de son talent de chanteur. La surprise est de taille lorsqu'on entend un timbre féminin s'ajouter au second couplet, mais cela ne fait que sublimer la chanson. Et cela ne s'arrête pas là.
On enchaîne ensuite avec un morceau en décalage avec cette intro, [b]Heir Apparent[/b], avec ses grunts puissants, ses riffs dévastateurs et sa double pédale ravageuse, nous montrant que le nouveau batteur n'est pas un débutant. Cette chanson est typique d'Opeth, alternant des passages calmes et puissants, le tout dans une ambiance blafarde et inquiétante, presque fantomatique, impression donnée par le synthé quelque peu en retrait, mais quand même présent. A noter le solo (duel de solos ?) magnifique, montrant que le nouveau guitariste n'est pas un rigolo non plus, mais ça on le savait vu qu'il avait déjà remplacé Christofer Ammot dans Arch Enemy.
S'en suit [b]The Lotus Eater[/b], chanson typiquement Opethienne dans son essence, mais qui est marquée par un clavier beaucoup plus présent, notamment dans son solo d'une très grande qualité. Une chose est sure, Opeth a parfaitement bien négocié l'intégration d'un clavier dans sa musique, même si c'était un instrument qui ne leur était pas étranger, notamment grâce à Steeve Wilson, avoir un claviériste en tant que membre permanent c'est autre chose. Ce n'est pas quelqu'un qui cherche à tout prix à s'imposer et se mettre en avant, comme Jordan Rudess le fait en ce moment avec Dream Theater. C'est quelqu'un qui ne méprise pas les ambiances, et opère ce travail à merveille. Les ambiances étant un élément capital dans la musique d'Opeth, le talent de ce Monsieur ne fait que la sublimer. Pour en revenir à ce solo assez particulier, il me fait un peu penser à un solo à la John Lord dans Deep Purple, avec ce son qui fait presque Melotron. Assez inattendu de la part d'Opeth, mais jouissif.
On passe ensuite à la première ballade proprement dite de l'album, [b]Burden[/b], qui est tout simplement magnifique, avec son clavier envoûtant, ses guitares aériennes, et surtout les envolées vocales de Akerfeldt dans les refrains, ainsi que les choeurs magnifiques. La fin est assez originale, avec cette guitare acoustique qui se désaccorde au fur et à mesure, pas mal trouvé.
S'en suit un rire démoniaque qui n'aurait pas pu être mieux trouver pour introduire [b]Porcelain Heart.[/b] Cette chanson est pour moi la plus faible de l'album, elle est malgré tout très bien, avec son riff ambiant, et ses jolies parties acoustiques, le tout est tout de même un peu redondant. Le break est cependant fort sympathique, avec ses choeurs tristes et inquiétants. La performance vocale est toujours au poil.
On passe ensuite à la pièce la plus longue de l'album, [b]Hessian Peel[/b], avec son début acoustique presque joyeux, assez étonnant de la part d'Opeth, les paroles semblent assez contradictoires cependant, mais ça ne gène pas. On progresse ensuite vers une musique plus ambiante, avec un batteur mis à l'honneur, accompagné par de belles nappes jusqu'à l'arrivée de la disto suivie d'un piano à pleurer qui enchaine un passage au synthé assez inquiétant, on a droit à une avalanche de riffs et de rapidité, accompagnée de grunts bien puissants et de chant clair magnifique, comme sur tout l'album, je crois qu'Akerfeldt n'a jamais aussi bien chanté qu'ici, pourtant il n'est pas né de la dernière pluie. Cette chanson se révèle être au final un excellent épique d'Opeth, avec une ambiance à couper au couteau, une richesse digne de l'imagination torturée de son compositeur, et des transitions savamment exécutées, avec chaque instrumentaliste au meilleur de sa forme, un moment très fort dans l'album.
On arrive déjà au titre final [b]Hex Omega[/b], qui se révèle riche en ambiances aussi malgré sa durée relativement courte (enfin il fait 7 minutes quand même, mais pour Opeth on peut dire que c'est court :p). Le riff principal est de toute beauté, accompagné d'un synthé qui maitrise très bien les ambiances. Akerfeldt profite des passages calmes pour placer son chant aérien, assez habile, on attendrait des grunts pendant les riffs en disto mais non, et c'est quand même très bien comme cela. La conclusion est très puissante, une très bonne conclusion d'album.

Donc un album de très haut niveau pour moi, même pour du Opeth, un de leurs meilleurs albums selon moi. Le groupe arrive encore à surprendre son auditeur, n'a rien perdu de sa créativité et a toujours autant de talent. Je regretterais peut-être que le bassiste soit un peu plus mis en arrière que dans les autres albums, c'est pourtant un bassiste de talent.

L'album de l'année pour moi, sans l'ombre d'une hésitation.

Le 23 Septembre 2008 par BLAIS-SABBATH

En ce qui me concerne, j'attendais cet album de pied ferme et je ne suis pas déçu! Je trouve tout simplement que c'est le meilleur cd de 2008 jusqu'à maintenant! Les pièces sont magiques du début à la fin, Nuno et Gary sont en pleine forme et la prod, chaude et efficace, sonne comme une tonne de briques! Un petit chef d`œuvre qui n`est pas loin derrière "Pornograffiti"!

Le 23 Septembre 2008 par SACRIPAN DAILYMOTION

A la lecture des derniers commentaires je réalise ne pas avoir été le seul à ne pas avoir été touché par ce A Matter of Life and Death (AMOLAD). Bien sûr je l’ai écouté, bien sûr je l’ai aimé, mais je n’en ressors pas pour autant le sourire aux lèvres.
Okay Somewhere In Time était trop bourrin pour être suffisamment progressif, okay il leur fallait enfin le pondre cet album 100% progressif, le problème c’est qu'autant on a pu voir cet album arriver de loin, autant il est tombé devant moi littéralement à plat. De même se sont-ils dit « écrivons des longueurs, écrivons changements de rythmes sur changements de rythmes », tout était si bien programmé d’avance que résultat : sur le plan technique tout est impec’, mais sur le plan émotionnel, c’est le désert.