Recherche avancée       Liste groupes



      
POWER METAL  |  STUDIO

Commentaires (1)
Lexique power metal
L' auteur
Acheter Cet Album
 

 

- Style : Angra, X Japan
- Style + Membre : Concerto Moon, Syu
 

 Site Officiel (911)
 Myspace (715)

GALNERYUS - Resurrection (2010)
Par BAST le 28 Octobre 2010          Consultée 3982 fois

Six albums studio, cinq singles, trois EP, deux DVD et deux compilations en neuf années de carrière : on parle de qui là ? D’une grosse formation, forcément, avec un tel ratio. En fait non. On parle de GALNERYUS, un quintette japonais qui jouit d’un succès confortable dans son pays tout en peinant à s’imposer au-delà.
Très franchement, on ne peut décemment crier à l’injustice. GLANERYUS est bon, doué et technique, certes. GALNERYUS tient même de quoi assembler un best-of alléchant. Mais GALNERYUS n’est jamais parvenu à proposer un grand album, ce genre qui vous propulse de l’autre côté de la frontière, là où l’indispensable et l’ingénieux vivent en autarcie.
Un constat ingrat de prime abord ; à bien considérer les choses, il n’en est rien. Bien que l’occasion de se pâmer devant un album de GALNERYUS n’aie encore toqué à la porte, on reconnait sans hésitation que les Japonais ont au moins eu le goût délicat de susciter à chaque sortie un plaisir long et entier.

En 2010, c’est encore une fois le cas et ce, en dépit du départ de Yu-To et de Yama-B. Du reste, pour ce dernier, il faut avoir l’oreille déblayée au destop pour déceler sa désertion tant Masatoshi Ono, l’heureux successeur, présente de similitudes dans le timbre.
"Resurrection", sixième album de GALNERYUS, donc, est de la trempe de ses prédécesseurs, c'est-à-dire qu’un amateur de power metal néo-classique pourra s’en repaitre sans susciter les moqueries de ses camarades. Ce même amateur, du reste, trouvera sur "Resurrection" assez de nouveauté pour que sa lassitude d’une formation qui avait quand même franchement tendance à couper sa viande dans le même morceau soit bousculée. GALNERYUS, en effet, propose un registre qui avait surtout, jusque là, constitué l’occasion de courtes récréations : le speed mélodique. Oui, le speed mélodique franc et direct où les chœurs reprennent les refrains et où les refrains se font fédérateurs au possible. Essayez "Burn My Heart" et vos derniers doutes s’envoleront plus promptement qu’une âme pressée de rallier le paradis.
Mais n’allez pas croire que les soli en mode turbo de Syu ont été évincés. Le prodige Japonais continue de les aligner avec une maitrise remarquable, même si je lui reproche encore et toujours de ne pas y impliquer assez de lui-même. Parfois uniques et excellents ("Carry On" et surtout "Destiny"), ils donnent les autres fois l’impression de surprendre Yngwie teint en brun et plissant ses yeux dans une lamentable imitation inspirée de Michel Leeb tant ils se montrent proches de ce que le maître suédois a déjà fait.

Comme à l’accoutumée, "Resurrection" est déserté par les morceaux faibles. Comme à l’accoutumée, le bon est majoritaire. "Burn My Heart" pour sa force épique et son refrain, "Carry On" pour ses performances à la guitare, "Still Loving You" pour sa légèreté communicative (et accessoirement pour ne pas être une reprise grotesque) ou encore "Destiny" pour sa densité, ses changements de rythme et son refrain composé en manière d’hymne en sont les plus fervents exemples.

On tient là l’album de GALNERYUS le plus proche de la scène speed mélodique. D’habitude amateurs de structures un brin torturées (à l’image de leurs pochettes, d’ailleurs), les Japonais ont cette fois jeté leur dévolu sur un contenu direct et accrocheur, sans toutefois mettre la technique sur le billot.
Deux avantages, donc. Le premier, celui de retrouver GALNERYUS dans les mêmes dispositions que par le passé, c'est-à-dire nanti d’un charme rare. Et le second, incarné ce registre un peu moins habituel, histoire de relancer une dynamique menaçant de s’essouffler à force d’être bâtie autour des mêmes éléments.
Un groupe qui a sorti au moins cinq albums de qualité, quand bien même l’excellence lui a échappé à chaque fois de peu, mérite au moins un grand respect. Un respect conforté par ce "Resurrection".

Note : 3,5/5.

A lire aussi en POWER METAL par BAST :


KAMELOT
Epica (2003)
Concept album symphonique de toute beauté

(+ 1 kro-express)



DIONYSUS
Sign Of Truth (2002)
Power metal


Marquez et partagez




 
   BAST

 
  N/A



- Masatoshi Ono (chant)
- Taka (basse)
- Syu (guitare)
- Yuhki (basse)
- Junichi Sato (batterie)


1. United Blood
2. Burn My Heart
3. Carry On
4. Destinations
5. Still Loving You
6. Emotions
7. Save You !
8. A Far-off Distance
9. Fall In The Dark
10. Destiny
11. The Road Goes On



             



1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod