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HARD ROCK  |  STUDIO

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- Style : Tin Machine, Joy Division
- Membre : Guns N' Roses, Holy Barbarians
 

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The CULT - Born Into This (2007)
Par POULPI le 21 Octobre 2007          Consultée 11292 fois

Amis Nightfalliens, IL est arrivé.
Et oui, en ce début d’année universitaire, le nouvel album de The Cult déboule dans les bacs.
Dit comme ça, on pourrait croire que l’album était attendu comme le graal, un peu comme la démocratie en Chine… Que nenni. Après un retour triomphal avec un album de premier choix en 2001, suivi d’une courte tournée, le groupe se sépare. Pour la deuxième fois. Deuxième deuil, donc. Et alors que je pensais le groupe définitivement mort et enterré, le voici qui ressurgit, en embuscade, j’irais même jusqu’à dire en loucedé...

Avant tous propos, il me faut vous prévenir d’un léger détail. The Cult, c’est le groupe qui m’a fait découvrir le hard au sens large, et m’a donc fait entrer dans le monde du métal par la grande porte. En cela, grand merci à eux. J’ai adoré tour à tour tous les albums du groupe, pas toujours avec la même intensité, certes, mais chacun avait sa propre personnalité, ses atouts, et aussi ses défauts (tellement rares, heureusement…). Chacun imposait le respect… Si je vous dis ça, c’est essentiellement pour me dédouaner de ce qui peut suivre. J’essayerais d’être objectif, je ne vous promets pas de l’être. Ce n’est pas ici le tout jeune chroniqueur de votre site préféré qui va vous parler, mais le fan acharné. Les choses sont dites.

Nouvel album du groupe, donc, et nouvelle image, apparemment. Le tigre remplace le bouc (pas forcément une mauvaise chose…), et le rose fait son apparition (là, par contre…). Les goûts et les couleurs ne se discutent pas, mais en l’occurrence, le ton choisi ici frise le mauvais goût… Personnellement, j’aurais toujours une petite préférence pour le style indiano-gothique du quartet à ses débuts, mais bon, le groupe évolue, comme il l’a toujours fait, alors que dire...
Car une nouvelle fois, le groupe surprend. C’est d’ailleurs une de ses forces. Etant donné son âge, l’effort est notable, avouons-le. Les premières notes de Born Into This sont sans équivoque. Basse hyper en avant, intro rentre dedans, couplet minimaliste, son surpuissant… Le groupe continue son petit bonhomme de chemin, mais avec un son beaucoup moins travaillé que sur le super-produit « Beyond Good and Evil ». Pour vous situer la bête, je dirais que ce nouvel album se case vaguement entre le plus tout jeune album éponyme, et le presque ancêtre Electric. Le groupe se renouvelle, mais reste donc fidèle à ses origines, et conserve sa patte si particulière.

La patte The Cult, justement, qu’en est-il ? Vous ne serez pas étonnés si on la retrouve ici une nouvelle fois personnalisée par le chant et la guitare, jouée respectivement par les seuls membres rescapés de la formation d’origine. La guitare, d’abord. Les riffs font dans le hard rock lourd, les rythmiques sont toujours saccadées, les soli sont là, mais bien moins nombreux qu’avant (haaa, la mode…), bref, on se sent chez soi. Le chant, quant à lui, est toujours aussi impeccable, et épique sur les refrains; la voix d’Astbury reste assurément inimitable. Tout ceci nous permet donc de retrouver le cachet d’un groupe, qui est pourtant passé par tous les styles musicaux au cours de ces 20 dernières années. Enfin peut être pas tous, mais bon, l’idée est bien là. Au rayon des nouveautés – car il y en a-, on notera la basse très présente à tous les niveaux, et une batterie légèrement en retrait par rapport à ce qu’a pu faire le groupe auparavant.

Mais The Cult conserve-t-il toujours son génie créatif, celui-ci même qui a su le porter au sommet de son art ? Et bien oui, mes amis, soyez rassurés. Traînant sur le net depuis quelques mois, « Dirty Little Rockstar » est le parfait exemple du hit « Cultien », dans le pur style « Love Removal Machine » d'antan. L’album est tout simplement une succession de tubes de hauts niveaux, alternant envolées lyriques et cavalcades épiques, le tout nimbé d’une voix hors du commun et d’une musique toujours aussi prenante. Le groupe se permet même d’inclure de-ci de-là quelques arrangements plutôt modernes aux côtés de chœurs empruntés aux Stones de la grande époque. Aucun titre faible sur cette galette, et il est même difficile d’en…

Ah tiens, une ballade… Je l’avais oubliée, celle là. Le groupe a toujours été un cador en matière de ballade, nous présentant toujours des compositions pleines d’émotions et de feeling. Pourtant ce « Holy Mountain », unique accalmie dans ce flot de riff burnés, est un débris. Et encore, je pèse mes mots. Cruel échec pour le groupe. Et pourtant, j'ai essayé, je vous jure, mais rien à faire… Tant de mièvrerie et de vide de la part d’un groupe aussi talentueux, ça retourne le bide, quand même. Gros bémol, donc, pour une chanson sur laquelle je me suis déjà bien trop appesanti… Et puisqu’on parle de la facette plus obscure de l’album, juste un petit mot pour vous prévenir que cet album est un peu plus difficile d’accès que ses prédécesseurs. La faute à des couplets parfois trop semblables entre eux, ne facilitant pas l’entrée dans le milieu d’un néophyte. N’hésitez pas à travailler cet album au corps, pour en saisir toutes les subtilités, vous ne serez pas déçus, croyez moi…

Pour conclure, je dirais que The Cult nous balance, comme à l’accoutumée, un album de hard vraiment excellent et de grande classe. Une pépite du genre, qui même sans devenir une référence, marquera l’histoire du groupe (mais pas celle de ses ballades, malheureusement…). En admettant bien sûr, qu’ils ne splittent pas une nouvelle fois, comme ils en ont pris la vilaine habitude depuis quelques années… A bon entendeur…

En vrac :
- « Tiger in the Sun » : mid tempo rappelant parfois « Sun King », titre épique à souhait, avec couplets et refrains à couper le souffle ;
- « Sound of Destruction » : lignes vocales très caractéristiques du groupe, une chanson fraîche avec un refrain audacieux ;
- « I Assassin » : titre très syncopé, un peu nouveau pour le groupe, avec une nouvelle fois un refrain mémorable. Du néo hard rock, en quelque sorte ;
- « Holy Mountain » : un navet, point barre. Je l’ai déjà dit, mais je le redis, ça fait du bien…

P.S : si vous voulez échappez à l’horrible pochette rose, jetez vous sur la version digipack, déjà plus regardable…

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Par KARL VON KARL




 
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- Ian Astbury (chant)
- Billy Duffy (guitare)
- John Tempesta (batterie)
- Mike Dimkitch (guitare)
- Chris Wyse (basse)


1. Born Into This
2. Citizen
3. Diamonds
4. Dirty Little Rock Star
5. Holy Mountain
6. I Assassin
7. Illuminated
8. Tiger In The Sun
9. Savages
10. Sound Of Destruction



             



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