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LE CULT EN DEMI-TEINTE  |  STUDIO

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The CULT - Under The Midnight Sun (2022)
Par MULKONTHEBEACH le 14 Janvier 2023          Consultée 2089 fois

The CULT nous surprendra toujours à être là où on ne l'attend pas, et ce n'est pas avec "Under The Midnight Sun" qu'il nous fera mentir. On peut immédiatement situer le terrain de jeu, Ian & Billy nous renvoyant à leurs débuts musicaux, et du SOUTHERN DEATH CULT notamment. Exit les riffs incisifs exercés depuis l'album "Electric", place à la mélancolie Gothique et Post-Punk. À ce stade de leur carrière, les gars n'ont plus rien à prouver à leurs fans, et ont peut-être fait le tour du Hard Rock ? Après tout c'est leur groupe...

Il en va toutefois d'une petite réflexion, pourquoi revenir ainsi aux sources après toutes ces années ? D'autant que certains de ces nouveaux titres n'ont pas toujours l'attrait artistique de leurs anciens méfaits, englués dans une production aux arrangements grandioses certes, mais qui masque par endroits un manque d'inspiration... Alors on trouve un charme évident à "Mirror", avec sa ligne mélodique constante, Billy se calquant sur le chant possédé et à fleur de peau de Ian, il en est de même pour "A Cut Inside", où le guitariste se place une fois de plus au service du chanteur où les arpèges et autres accompagnements mélodiques remplacent de façon abrupte les riffs légendaires du guitariste... On sait mieux au fil de l'album qui est le maître d’œuvre de ce projet ambitieux, même si ce titre est très inspiré. À partir de ce constat, on fait le parallèle évident avec les fameuses "Manor Sessions" orchestrées par Steve Brown, avant qu'elles ne soient récupérées par un certain Rick Rubin, qui en fera ce que l'on sait, pour un résultat des plus probants.

"Vendetta", d'une beauté musicale toute en retenue, le meilleur titre à n'en point douter, continue ainsi le petit bonhomme de chemin de cet album aventureux, car il l'est tout de même, avec un Ian Astbury qui s'époumone à souhait, tellement satisfait que son acolyte lui soit désormais entièrement dévoué. On sait le chanteur difficile d'accès, toujours prêt à contredire son interlocuteur quel qu'il soit d'ailleurs, et quand il s'agit de Billy, il est brillant d'autoritarisme le bougre. "Give Me Mercy" est toutefois un titre brillant, faisant la part belle aux interventions magiques de l'homme à la Gretsch blanche ou noire selon ses envies, où chaque note nous fait vibrer, où il répète à l'envi ses petits gimmicks pour sublimer une chanson. En ce sens, Le duo reste quand même redoutable lorsqu'il s'agit de créer des ambiances, qu'elles soient douces ou énergiques.

"Outer Heaven" nous ramène déjà dans le remplissage, c'est dommage pour un album qui est très court, rien de bien réjouissant à en dire, si ce n'est un certain ennui qui s'en dégage, idem pour "Impermanence", quelconque, nous encombrant quelque peu de son inconfort. En fait le défaut majeur de la galette est une trop grande homogénéité des titres et leur prévisibilité constante, et ce, qu'on passe d'une plage à une autre... Et cette pochette incongrue, hum qu'en dire ? Alors d'accord, elle fait référence à un moment vécu en Finlande lors de la participation du groupe au festival Provinssirock, sous le soleil de minuit exactement, là où le soleil ne se couche jamais. En vieil hippie qu'il est, Ian a ainsi communié avec son audience en ce moment unique, ok mais son ésotérisme exacerbé n'a jamais passionné le Mulk outre mesure, il l'adore pour son charisme et pour son chant engagé et engageant, son timbre unique mais jamais au delà... Après, la chanson faisant référence à ce moment et qui donne aussi son titre à l'album, plus déclamée que chantée, se laisse écouter sans pour autant que l'on en ressorte extatique...

Les faces B continuent ainsi et l'on peut dire qu'on est très loin de "Love Trooper", avec "Knife Through Butterfly Heart", sa fin épique réhausse un peu le niveau mais un titre injustement long n'est pas pour autant synonyme de réussite artistique. Franchement ce n'est pas suffisant pour un groupe tel que The CULT, Il en va aussi de la réputation du groupe, qui nous a habitué à beaucoup plus d'efficacité ces dernières années, non pas que le duo ait dorénavant opté pour la carte de la nostalgie, ils sont toujours allés de l'avant et ce serait trop réducteur de dire cela, mais ce nouvel album reste décevant dans sa globalité.

Porté par une production généreuse,(Tom Dagelty est d'ailleurs crédité sur quelques titres ce qui est tout sauf un hasard lorsqu'un producteur s'immisce dans la composition), "Under The Midnight Sun" dévoile quelques faiblesses, et c'est le cas pour plétore d'albums actuels qui, sous couvert d'arrangements somptueux, laissent entrevoir une faille dans l'appréciation d'un véritable travail d'écriture. En réalité, il aurait juste fallu que toutes ces mélodies et autres arpèges soient soutenus par de véritables accords pour que l'on trouve cet album somptueux, rappelez-vous que les chansons de "Love" étaient toujours portées par des riffs discrets. Ces derniers étant totalement absents, il s'agit donc d'un album en demi-teinte dans la carrière du CULT, mais ce n'est pas très important finalement à ce stade de leur carrière, tellement ce groupe nous a transmis des émotions, des frissons, de la passion ! Désolé Ian & Billy mais quatre bons titres sur huit ne font pas un bon album, même si c'est déjà beaucoup de nos jours, et c'est un fan de toujours qui vous le dit ! Mais c'est bien connu on est toujours plus sévère avec les gens qu'on aime, dont acte.

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   MULKONTHEBEACH

 
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- Ian Astbury (chant)
- Billy Duffy (guitare)
- Ian Matthews (batterie)
- Charlie Jones (basse)


1. Mirror
2. A Cut Inside
3. Vendetta X
4. Give Me Mercy
5. Outer Heaven
6. Knife Through Butterfly Heart
7. Impermanence
8. Under The Midnight Sun



             



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