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ANGRA - Aurora Consurgens (2006)
Par AKRON le 3 Novembre 2006          Consultée 14865 fois

Rétrospectivement, la carrière d’ANGRA est tout à fait intéressante. Après des débuts fulgurants, un Angels Cry déjà excellent précédant un Holy Land reconnu par beaucoup comme un chef-d’œuvre, le groupe affirmait sa personnalité et son talent… avant que ce quasi-consensus ne soit brisé par un Fireworks sans le relief et le génie de ses prédécesseurs. Puis ce fut la séparation du groupe, et de l’ANGRA originel ne subsistait que le fantastique tandem de guitaristes Bittencourt - Loureiro. Trois des cinq membres partis, que pouvait-il subsister de la magie des débuts ?
Pas grand-chose, en fait. Cependant, le bien nommé Rebirth marquait la naissance d’un nouveau groupe, qui cherchait encore ses marques en proposant déjà une personnalité nouvelle, qui ne fit que s’affirmer davantage avec le très bon Temple Of Shadows il y a deux ans.

Sixième album studio du groupe, Aurora Consurgens apparaît comme un album charnière, à la fois rupture et continuité. D’un côté, le groupe poursuit le chemin engagé sur Temple Of Shadows, affirmant des influences progressives bien marquées, autant dans certains plans qui rappellent parfois l’album précédent, mais également dans les thèmes abordés : « Aurora Consurgens » est le titre d’un livre de saint Thomas d’Aquin, et les textes de l’album évoquent les différents états mentaux de l’être humain (je vous laisse consulter l’interview de Kiko Loureiro dans la partie appropriée pour plus de détails).
D’autre part, ce nouvel album s’inscrit en partie dans la continuité de l’œuvre de l’ANGRA des débuts : percussions traditionnelles, influences de la musique brésilienne, mais aussi une façon de composer qui se rapproche par moments de ce qu’avait pu faire le groupe sur Holy Land.
Rupture également, car Aurora Consurgens contient son lot de nouveautés, d’expérimentations, qui montrent bien qu’ANGRA prend des risques et cherche à aller de l’avant. Avec un bonheur variant selon les titres, certes, mais une volonté de renouvellement tout à fait louable.

Techniquement, le son du groupe n’a jamais été aussi puissant. L’assise rythmique est en béton armé, le chant d’Eduardo plus maîtrisé que jamais, à la fois en puissance et en nuances, et les orchestrations de toute beauté. Au niveau du mixage, c’est également un vrai bonheur, une batterie qui tabasse (et quel batteur !), une basse qui ronronne agréablement…

Cela étant dit, il est temps d’entrer au cœur de l’album.

Après de nombreuses écoutes pour maîtriser un minimum le sujet, j’ose le dire : Aurora Consurgens est très bon. Néanmoins, l’ensemble n’est pas dépourvu de quelques défauts. En effet, si la prise de risques sur cet album est fort louable, elle ne s’en paye pas moins par une certaine irrégularité dans les morceaux. « The Course Of Nature », à la fois morceau d’ouverture et premier single tiré de l’album, n’est pas une franche réussite. Pas parce qu’il n’a pas grand’ chose de l’ANGRA auquel nous sommes habitués. Après un début très heavy, les choses se gâtent : rythmique répétitive à outrance, shredding sans grand intérêt sur les solos, certes techniques mais loin du jeu souple, quasi sensuel, auquel le duo nous a habitué.
Au rayon des morceaux qui ne me convainquent guère, la power ballade « Breaking Ties », bien qu’agréable, reste tout du long bien plate. Les réminiscences trop flagrantes de « Wishing Well », sur l’album précédent, ne plaident pas non plus en la faveur de ce morceau.

Ce sont, à mon avis, ces deux titres qui sanctionnent l’album, en résumant à eux seuls ses défauts : d’une part, une évolution dans une direction fort peu convaincante, à la différence d’un morceau comme « Ego Painted Grey », avec ses sonorités quasi électro, surprenantes mais ici pertinentes, et d’autre part, une certaine facilité avec des plans rappelant parfois un peu trop Temple Of Shadows.

Malgré ces quelques réserves, le niveau général de l’album est très élevé. Morceaux variés, subtilités de constructions entre breaks, passages instrumentaux, chœurs, etc…

On atteint, à mon sens, l’apogée de l’album avec les trois excellents titres « Salvation : Suicide », puissant, vif et entraînant, avec un travail des guitares impressionnant ; « Window To Nowhere », un peu particulier, et envoûtant si on s’y laisse prendre ; et surtout, peut-être le meilleur titre de l’album, « So Near, So Far », tout simplement beau, avec ses orchestrations magnifiques et ses réminiscences d’Holy Land. J’ai une petite préférence personnelle pour « The Voice Commanding You », très mélodique, doté d’un refrain accrocheur et de ses chœurs qui apportent une trêve dans le déferlement du morceau, y ajoutant une certaine puissance par un contraste bien pensé.

Le reste étant plus ou moins du même acabit, vous l’aurez compris, cet album est, malgré quelques imperfections, un petit joyau, qui demande un minimum d’attention pour en capter l’éclat. Sixième production d’un groupe désormais bien stable, Aurora Consurgens est un album intelligent et mature qui saura trouver ses fans, et qui donne les meilleurs espoirs pour la suite.

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   (2 chroniques)



- Edu Falaschi (chant)
- Kiko Loureiro (guitare)
- Rafael Bittencourt (guitare)
- Felipe Andreoli (basse)
- Aquiles Priester (batterie)


1. The Course Of Nature
2. The Voice Commanding You
3. Ego Painted Grey
4. Breaking Ties
5. Salvation: Suicide
6. Window To Nowhere
7. So Near, So Far
8. Passing By
9. Scream Your Heart Out
10. Abandoned Fate



             



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