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AVENGED SEVENFOLD - Sounding The Seventh Trumpet (2001)
Par BAAZBAAZ le 1er Septembre 2006          Consultée 11899 fois

AVENGED SEVENFOLD a-t-il jamais été un groupe de Metalcore ? C'est la question que l'on peut se poser à l'écoute de ce premier album, sorti dans l'anonymat en 2001. D'autant que le groupe a toujours farouchement rejeté cette étiquette, prenant ses distances avec un style qu'il savait en voie d'extinction. Bien sûr, "Sounding The Seventh Trumpet" possède quelques caractéristiques du genre, que l'on ne saurait nier : alternance des voix hurlées et mélodiques, influences Thrash et Hardcore mêlées à des riffs purement Heavy qui rappellent combien IRON MAIDEN a marqué cette nouvelle génération de la scène metal américaine. Mais déjà se fait sentir une forte volonté de se démarquer, de trouver son identité propre. De ne sacrifier à aucune facilité, à aucune recette déjà expérimentée par d'autres. Avec "City Of Evil", quatre ans plus tard, la rupture sera éclatante et AVENGED SEVENFOLD entrera par la grande porte dans la forteresse heavy/punk qu'il a lui-même construite. Mais ce premier disque est la preuve que l'explosion de créativité à venir était déjà perceptible dès l'origine.

D'abord grâce à la voix particulière de M. Shadows (déjà aussi, les noms ridicules…), non pas dans son registre screamo – impressionnant mais parfois monotone – mais dans sa version mélodique : le chant clair, un peu nasillard, mais aussi dense et assez maîtrisé, est devenu depuis partie intégrante de l'identité sonore du groupe. Autre spécificité : les influences punks, que "City Of Evil" masquera un peu. Le début de "The Art Of Subconcious Illusion" et la totalité de "Streets" révèlent l'influence de BAD RELIGION. Mais AVENGED SEVENFOLD se distingue surtout par des morceaux très travaillés, épiques dans leur structure, c'est-à-dire construits autours de multiples breaks et d'enchaînements incessants de riffs virevoltants. Ils n'ont pas peur des chœurs – sur "Darkness Surrounding" – et ils n'ont pas peur des contorsions rythmiques : "Lip Of Deceit" attaque par un tempo lent et imposant, prend son temps, puis lâche dans un hurlement une salve Death Mélodique impitoyable. Pendant quelques secondes c'est du tout cuit. Puis ça patine un peu.

En effet, "Sounding The Seventh Trumpet" est un album rageur, enivrant, mais qui n'est pas exempt de faiblesses qui, hélas, ne seront pas toutes absentes des disques suivants. On en a maintenant la preuve : le groupe a toujours des petits problèmes pour tenir la longueur. Certaines de ses compositions démarrent souvent au quart de tour, dans un maelström sonore ébouriffant, avant de tourner parfois un peu en rond. Et ici, les traces de post-Hardcore alambiqué et de Death accentuent cet écueil de la monotonie. C'est le cas avec "We Come Out A Night", un peu convenu, ou avec le lassant "Forgotten Faces". On sent que le groupe à l'époque avait déjà des idées, et surtout une ambition démesurée. Mais l'inspiration et les expérimentations ne se doublaient pas toujours de compositions carrées. Une certaine élasticité, un zest de relâchement ponctuel dans le songwriting, pénalisait une musique réjouissante mais bordélique. Sur les deux disques suivants, le groupe a mieux canalisé son œuvre. Mais un petit côté « je tiens un bon riff, je balance la sauce et on verra ensuite » a perduré.

Ajoutez à cela une production très « Thrash/Speed » années 80, et voici un premier album réussi, plein d'idées et d'enthousiasme – et que les fans vont sans doute qualifier de culte –, mais qui ne tient pas forcément la comparaison avec ses successeurs. Après, forcément, certains vont décrier "City Of Evil" et préférer le bon vieux temps, celui où AVENGED SEVENFOLD (surnommé « A7X » par les plus jeunes) avait encore des couilles. Mais les faits sont là : le groupe a percé en 2005 avec son disque le plus mélodique et le plus heavy « européen », et tout ce qu'il a pu sortir avant tend maintenant à être un peu relégué dans la préhistoire. Sans oublier que M. Shadows ne chantera sans doute jamais plus en hurlant et que sa reconversion vocale (d'origine médicale) est définitive. Reste le plaisir pour la quasi-totalité des nouveaux fans de redécouvrir aujourd'hui un disque passé inaperçu en 2001, et de mesurer toute l'évolution parcourue : le cheminement d'un groupe, talentueux à ses débuts, mais qui a su ensuite se forger une style plus personnel et toucher ainsi un public bien plus large.

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   (3 chroniques)



- M. Shadows (chant)
- Synyster Gates (guitare)
- Zacky Vengeance (guitare)
- Justin Sane (basse)
- The Rev (batterie)


1. To End The Rapture
2. Turn The Other Way
3. Darkness Surrounding
4. The Art Of Subconcious Illusion
5. We Come Out At Night
6. Lips Of Deceit
7. Warmness On The Soul
8. An Epic Of Time Wasted
9. Breaking Their Hold
10. Forgotten Faces
11. Thick And Thin
12. Streets
13. Shattered By Broken Dreams



             



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